SAN ANTONIO - Julio Cesar Chavez fils a rebondi de brillante façon après avoir offert sa pire performance en carrière, s’imposant par décision unanime des juges face à Bryan Vera dans le cadre d’un combat revanche chez les poids super-moyens, samedi soir, au Alamodome.

Chavez (48-1-1) a obtenu des cartes de 114-113, 114-113 et 117-110 toutes en sa faveur.

Le boxeur mexicain a atteint la cible avec puissance et constance alors que Vera (23-8) était dans les câbles au troisième round. Chavez a mis la touche finale au 10e avec un direct de la droite au milieu du ring.

Ayant visiblement une avance confortable aux points, Chavez s’est contenté de danser autour de Vera lors du 12e et dernier round. Ce dernier s’est quant à lui vu retirer un point au huitième round lorsqu’il a donné un coup derrière la tête de Chavez.

En septembre dernier, Chavez s’était imposé très difficilement par décision unanime face à Vera. Chavez n’avait alors pas respecté la limite de poids, laissant filer une importante portion de sa bourse, en plus de permettre à Vera de remporter les derniers rounds.

Chavez s’est toutefois ressaisi lors de ce deuxième duel, se remettant dans le droit chemin pour un éventuel combat de championnat du monde. Il s’agissait de son deuxième combat en 17 mois après avoir été suspendu pour avoir consommé de la marijuana en 2013 et avoir été arrêté pour conduite en état d’ébriété en 2012.

Lomachenko ne peut écrire l'histoire

Par ailleurs, en demi-finale du gala, Vasyl Lomachenko s’est incliné par décision partagée des juges devant Orlando Salido, ratant sa chance de devenir champion du monde à son deuxième combat professionnel.

Deux juges ont remis des cartes de 116-112 et 115-113 en faveur de Salido (41-12-2), tandis que l’autre a vu Lomachenko (1-1) gagnant 115-113. Le Mexicain avait été dépouillé de son titre en ne respectant pas la limite de 126 livres à la pesée tenue la veille.

Salido a utilisé toute son expérience pour neutraliser son adversaire fringant. Il a notamment multiplié les coups bas sous le regard indifférent de l’arbitre Laurence Cole, puis a accroché de manière abusive, après avoir été sérieusement ébranlé pendant le dernier round.

Lomachenko n’a donc pas été en mesure d’écrire l’histoire, le Thaïlandais Seansak Muangsurin ayant été sacré champion des super-légers à son troisième combat seulement en juillet 1975.