Mosquera n'a pas intérêt à me réveiller
Boxe jeudi, 6 déc. 2007. 14:47 dimanche, 2 mars 2025. 20:32
Pour la première fois depuis que j'ai conquis la ceinture WBA des poids super mi-moyens, je vais mettre ce titre en jeu, et ce, devant mes partisans.
Pour l'occasion, je vais affronter le Panaméen Alfonso Mosquera, un boxeur que je n'ai jamais vu à l'œuvre. Je ne regarde d'ailleurs jamais les combats de mes adversaires. Je ne juge pas l'exercice utile, car je n'affronte jamais les mêmes pugilistes.
Je n'ai également pas trop porté attention à la stratégie que Mosquera entend utiliser. J'ai lu dans les journaux qu'il allait essayer de foncer sur moi. J'espère que ce n'est pas sérieux, car il risque d'avoir quelques surprises.
J'ai souvent tendance à m'endormir dans l'arène en début de combat et c'est lorsque mon adversaire commence à distribuer les coups que je me réveille. Et à partir du moment où je décide que le combat commence, je deviens extrêmement dangereux.
Cela ne veut toutefois pas dire que je prends Mosquera à la légère. J'ai déjà déclaré que ce combat était possiblement son unique chance de devenir champion du monde en carrière. C'est pour cela que je suis convaincu qu'il ne s'est pas amené à Montréal pour jouer les touristes.
Ma stratégie pour ce duel est de garder la tête haute et de ne surtout pas le sous-estimer. J'entends aussi utiliser mon jab à profusion afin d'obtenir l'occasion de lancer des coups avec ma main droite.
À quelques heures du combat, le gros du travail est déjà accompli. J'ai passé énormément de temps en gymnase et je suis prêt. Il ne reste plus qu'à monter dans l'arène et à remporter le combat.
Finalement, les promoteurs ont bien fait de dire que c'est le « Retour du Roi. »
Lorsque j'ai vaincu Travis Simms pour devenir champion, je n'ai pas démontré toute l'étendue de mon talent. J'étais malade et je n'avais pas été en mesure de le frapper avec force.
Vendredi, les gens présents au Centre Bell vont voir Joachim Alcine sous son vrai jour. J'ai réellement l'intention d'en mettre plein la vue à tous ceux et celles qui vont venir me voir en action.
Et je suis convaincu que l'accueil de la foule va me transporter.
*Propos recueillis par Francis Paquin
Pour l'occasion, je vais affronter le Panaméen Alfonso Mosquera, un boxeur que je n'ai jamais vu à l'œuvre. Je ne regarde d'ailleurs jamais les combats de mes adversaires. Je ne juge pas l'exercice utile, car je n'affronte jamais les mêmes pugilistes.
Je n'ai également pas trop porté attention à la stratégie que Mosquera entend utiliser. J'ai lu dans les journaux qu'il allait essayer de foncer sur moi. J'espère que ce n'est pas sérieux, car il risque d'avoir quelques surprises.
J'ai souvent tendance à m'endormir dans l'arène en début de combat et c'est lorsque mon adversaire commence à distribuer les coups que je me réveille. Et à partir du moment où je décide que le combat commence, je deviens extrêmement dangereux.
Cela ne veut toutefois pas dire que je prends Mosquera à la légère. J'ai déjà déclaré que ce combat était possiblement son unique chance de devenir champion du monde en carrière. C'est pour cela que je suis convaincu qu'il ne s'est pas amené à Montréal pour jouer les touristes.
Ma stratégie pour ce duel est de garder la tête haute et de ne surtout pas le sous-estimer. J'entends aussi utiliser mon jab à profusion afin d'obtenir l'occasion de lancer des coups avec ma main droite.
À quelques heures du combat, le gros du travail est déjà accompli. J'ai passé énormément de temps en gymnase et je suis prêt. Il ne reste plus qu'à monter dans l'arène et à remporter le combat.
Finalement, les promoteurs ont bien fait de dire que c'est le « Retour du Roi. »
Lorsque j'ai vaincu Travis Simms pour devenir champion, je n'ai pas démontré toute l'étendue de mon talent. J'étais malade et je n'avais pas été en mesure de le frapper avec force.
Vendredi, les gens présents au Centre Bell vont voir Joachim Alcine sous son vrai jour. J'ai réellement l'intention d'en mettre plein la vue à tous ceux et celles qui vont venir me voir en action.
Et je suis convaincu que l'accueil de la foule va me transporter.
*Propos recueillis par Francis Paquin