Ngoudjo entend vaincre Castillo
Boxe vendredi, 12 janv. 2007. 21:33 samedi, 14 déc. 2024. 14:54
MONTREAL (PC) - Le rêve de Herman Ngoudjo au Canada a commencé quand lui et quelques-uns de ses coéquipiers du Cameroun ont choisi de rester au pays à l'issue des Jeux de la Francophonie d'Ottawa-Hull en 2001.
Depuis lors, le boxeur surnommé la Panthère noire a compilé un palmarès de 15-0 et il est le deuxième aspirant du WBC dans la catégorie des poids super-légers.
Mais lorsque Ngoudjo affrontera l'ex-champion Jose Luis Castillo (54-7-1) dans un combat éliminatoire, le 20 janvier, au casino Paris de Las Vegas, il cherchera beaucoup plus qu'à ajouter un gros nom à sa liste de victimes.
Ngoudjo souhaite faire venir toute sa famille de Douala, au Cameroun, surtout sa mère qui a besoin d'un remplacement de la hanche, pour qu'elle partage sa nouvelle vie à Montréal.
"Je dois la faire venir, a confié Ngoudjo, vendredi, après son entraînement quotidien au gymnase des frères Grant. Elle ne va pas bien.
"Elle a un problème de santé et mon père ne travaille pas présentement."
Le promoteur Yvon Michel affirme que Ngoudjo est un athlète exemplaire dans son écurie, travaillant toujours très fort et n'ayant aucun "vice caché". Mais Michel était curieux de savoir pourquoi le boxeur lui demandait souvent une avance sur sa prochaine bourse.
"Nous étions préoccupés parce qu'il était toujours à court d'argent, a ajouté Michel. Il touchait pourtant de bonnes bourses.
"Nous avons ensuite appris qu'il est le seul soutien de sa famille de neuf membres au Cameroun. Il leur envoie de l'argent à tous les mois. Sa mère a besoin d'une opération pour lui remplacer la hanche. Avec cette bourse, il la fera venir ici pour qu'elle puisse recevoir les soins nécessaires."
Ngoudjo, le sixième de huit enfants, téléphone à sa famille régulièrement mais il n'est pas retourné au Cameroun depuis les Jeux de la Francophonie. Et il explique qu'il n'y retournera pas tant qu'il n'aura pas obtenu les documents de sa citoyenneté canadienne, ce qui devrait être bientôt le cas.
Il est également le père d'une fille de trois mois, Celiah, qu'il a eue avec sa copine trinidadienne.
Il n'a pas expliqué exactement les circonstances pour lesquelles lui et ses coéquipiers Olivier Lontchi, Paul Mbongo et Hilaire Simo ont décidé de demeurer au Canada. Mais Ngoudjo n'a jamais regretté sa décision, même après avoir gelé lors de son premier hiver à Montréal.
Il s'est installé à Montréal avec quelques étudiants du Cameroun qu'il connaissait et il s'est rapidement retrouvé au sein de la principale firme de promotion à l'époque, InterBox. Michel a depuis quitté cette compagnie pour lancer le Groupe Yvon Michel (GYM) et Ngoudjo a suivi.
Sous la supervision de Howard et Otis Grant, Ngoudjo a connu une fulgurante ascension.
Il a mis K.O. un ex-champion du monde, Eloy Rojas, à son neuvième combat seulement pour le titre vacant de la NABF - la seule couronne qui sera en jeu contre Castillo - et il a obtenu un autre titre mineur, du WBC international, en plus de se hisser parmi les 10 aspirants de la catégorie, grâce à une victoire aux dépens du vétéran Emanuel Augustus à son 12e combat en 2005.
Mais Castillo est un adversaire plus redoutable.
Le Mexicain de 33 ans a remporté le titre des poids légers du WBC face à Stevie Johnson en 2000, l'a perdu en 2002 dans un combat serré contre Floyd Mayweather fils, aujourd'hui considéré comme le meilleur boxeur livre-pour-livre au monde.
Castillo a reconquis le titre en 2004 avec une victoire contre Juan Lazcano pour le perdre l'année suivante face à Diego Corrales.
"Il ne m'intimide pas, a dit Ngoudjo. Les gens parlent de Castillo depuis longtemps, mais mon heure est arrivée.
"J'ai l'occasion de vaincre Castillo. J'ai trimé dur, j'ai eu plusieurs partenaires d'entraînement et je suis prêt à l'affronter."
Mais Castillo a ses propres soucis.
Il a été condamné à une amende de 250 000 $ et suspendu pour une période de six mois pour avoir été incapable de respecter la limite des 135 livres pour son combat prévu le 3 juin contre Corrales. C'était la deuxième fois qu'il échouait sur la balance.
Il n'a pas été payé depuis sa victoire du 4 février contre Rolando Reyes et, selon certaines sources, il est lui aussi à court d'argent.
Depuis lors, le boxeur surnommé la Panthère noire a compilé un palmarès de 15-0 et il est le deuxième aspirant du WBC dans la catégorie des poids super-légers.
Mais lorsque Ngoudjo affrontera l'ex-champion Jose Luis Castillo (54-7-1) dans un combat éliminatoire, le 20 janvier, au casino Paris de Las Vegas, il cherchera beaucoup plus qu'à ajouter un gros nom à sa liste de victimes.
Ngoudjo souhaite faire venir toute sa famille de Douala, au Cameroun, surtout sa mère qui a besoin d'un remplacement de la hanche, pour qu'elle partage sa nouvelle vie à Montréal.
"Je dois la faire venir, a confié Ngoudjo, vendredi, après son entraînement quotidien au gymnase des frères Grant. Elle ne va pas bien.
"Elle a un problème de santé et mon père ne travaille pas présentement."
Le promoteur Yvon Michel affirme que Ngoudjo est un athlète exemplaire dans son écurie, travaillant toujours très fort et n'ayant aucun "vice caché". Mais Michel était curieux de savoir pourquoi le boxeur lui demandait souvent une avance sur sa prochaine bourse.
"Nous étions préoccupés parce qu'il était toujours à court d'argent, a ajouté Michel. Il touchait pourtant de bonnes bourses.
"Nous avons ensuite appris qu'il est le seul soutien de sa famille de neuf membres au Cameroun. Il leur envoie de l'argent à tous les mois. Sa mère a besoin d'une opération pour lui remplacer la hanche. Avec cette bourse, il la fera venir ici pour qu'elle puisse recevoir les soins nécessaires."
Ngoudjo, le sixième de huit enfants, téléphone à sa famille régulièrement mais il n'est pas retourné au Cameroun depuis les Jeux de la Francophonie. Et il explique qu'il n'y retournera pas tant qu'il n'aura pas obtenu les documents de sa citoyenneté canadienne, ce qui devrait être bientôt le cas.
Il est également le père d'une fille de trois mois, Celiah, qu'il a eue avec sa copine trinidadienne.
Il n'a pas expliqué exactement les circonstances pour lesquelles lui et ses coéquipiers Olivier Lontchi, Paul Mbongo et Hilaire Simo ont décidé de demeurer au Canada. Mais Ngoudjo n'a jamais regretté sa décision, même après avoir gelé lors de son premier hiver à Montréal.
Il s'est installé à Montréal avec quelques étudiants du Cameroun qu'il connaissait et il s'est rapidement retrouvé au sein de la principale firme de promotion à l'époque, InterBox. Michel a depuis quitté cette compagnie pour lancer le Groupe Yvon Michel (GYM) et Ngoudjo a suivi.
Sous la supervision de Howard et Otis Grant, Ngoudjo a connu une fulgurante ascension.
Il a mis K.O. un ex-champion du monde, Eloy Rojas, à son neuvième combat seulement pour le titre vacant de la NABF - la seule couronne qui sera en jeu contre Castillo - et il a obtenu un autre titre mineur, du WBC international, en plus de se hisser parmi les 10 aspirants de la catégorie, grâce à une victoire aux dépens du vétéran Emanuel Augustus à son 12e combat en 2005.
Mais Castillo est un adversaire plus redoutable.
Le Mexicain de 33 ans a remporté le titre des poids légers du WBC face à Stevie Johnson en 2000, l'a perdu en 2002 dans un combat serré contre Floyd Mayweather fils, aujourd'hui considéré comme le meilleur boxeur livre-pour-livre au monde.
Castillo a reconquis le titre en 2004 avec une victoire contre Juan Lazcano pour le perdre l'année suivante face à Diego Corrales.
"Il ne m'intimide pas, a dit Ngoudjo. Les gens parlent de Castillo depuis longtemps, mais mon heure est arrivée.
"J'ai l'occasion de vaincre Castillo. J'ai trimé dur, j'ai eu plusieurs partenaires d'entraînement et je suis prêt à l'affronter."
Mais Castillo a ses propres soucis.
Il a été condamné à une amende de 250 000 $ et suspendu pour une période de six mois pour avoir été incapable de respecter la limite des 135 livres pour son combat prévu le 3 juin contre Corrales. C'était la deuxième fois qu'il échouait sur la balance.
Il n'a pas été payé depuis sa victoire du 4 février contre Rolando Reyes et, selon certaines sources, il est lui aussi à court d'argent.