Après la pluie, la poussière retombe
Course jeudi, 3 sept. 2009. 13:45 mercredi, 11 déc. 2024. 20:52
Le NAPA Pièces d'auto 200 nous a offert tout un spectacle ce week-end. Ce fut peut-être un peu long, mais ça en valait la chandelle. Il y a tellement de choses à dire que je vais me concentrer sur la course de Nationwide pour plus tard espérer vous parler des autres épreuves.
La plus belle surprise est bien sûre venue de l'éblouissante performance d'Andrew Ranger qui n'a pas hésité à échanger un peu de peinture avec les grands noms du NASCAR, pas seulement ceux de la série Nationwide mais de la Coupe Sprint. Carl Edwards, Marcos Ambrose ne sont pas les derniers venus, et le fait de leur avoir tenu tête en plus de terminer troisième relève de l'exploit.
Jacques Villeneuve a fait une très bonne course. Malheureusement, on n'a jamais compris la stratégie d'arrêts aux puits de son équipe, pas plus que lui d'ailleurs. On l'a fait rentrer alors qu'on donnait le vert. Quatrième, c'est bien, mais il aurait souhaité plus. Il s'est par contre follement amusé.
Que dire de l'hallucinante performance de Jean-François Dumoulin. Elle est un peu passée dans l'ombre à cause de celle de Ranger. Pensez-y bien, qualifié 16e dans une auto qu'il n'avait jamais pilotée, sous la pluie de surcroît, WOW!!! Puis terminé 7e dans un nuage de fumée, ça relève du grand art.
Voilà un pilote qui a ouvert les yeux des connaisseurs grâce à une performance tout à fait exceptionnelle dans de telles conditions. Cette voiture que pilotait J-F, n'avait jamais fait mieux que 16e en série Nationwide cette année et la fierté de Trois-Rivières vient presque de s'assurer un volant en dans cette série pour Watkins Glen et Montréal l'an prochain. C'est du moins ce qu'il nous laissait entendre dans les paddocks après la course alors qu'il prenait une photo de famille avec le plus large sourire jamais vu sur son visage épanoui.
J'avoue avoir trippé pour lui. Il fut le mécanicien attitré à ma voiture chez Jim Russell à mes débuts en Formule 1600 en 1993. Je voyais à l'époque dans ses yeux beaucoup d'envie mais surtout de détermination. Il est maintenant rendu bien loin. Entre autre avec sa propre équipe, Dumoulin Compétition, qu'il a crée avec son frère Louis-Philippe et des hommes d'affaires trifluviens. Il est de loin mon coup de cœur pour cette troisième édition du NAPA Pièces d'Auto 200 présenté par Dodge.
Parlant de Dodge, les concessionnaires du Québec ont supporté Alex Tagliani qui a aussi fort bien fait. Malheureusement pour lui, la course s'est terminée en queue de poisson, poussé en 26e place alors qu'il était 9e je crois. Sa voiture était cabossée de tous les côtés.
Finalement, quelle remontée de la part de Patrick Carpentier, de la 40e à la 4e en 16 tours seulement. Une petite erreur aura par contre de grandes conséquences. En pleine accélération, Patrick passe la première au lieu de la troisième à la sortie de l'épingle. Surrégime et bris de moteur instantané. Le héro des deux dernières éditions du NASCAR Montréal apparaîtra complètement détruit devant les caméras.
J'ai fait la même chose en Formule 1600 dans le dernier tour le matin, mais j'ai pu terminer la course. C'était la troisième fois que ça m'arrivait au circuit Gilles Villeneuve et tous les pilotes ont déjà commis cette même erreur. Ça fait partie de la course et notre Carpentier national s'en remettra. Ce qui le choque le plus, c'est sans doute que la voiture NAPA était une des meilleures du plateau avec celle d'Ambrose qui, lui aussi, n'a que lui à blâmer pour avoir offert la victoire sur un plateau d'argent à Carl Edwards.
Seule ombre au tableau lors de ce week-end mémorable, la longueur de cette course qui n'en finissait plus de finir. On a beau être des maniaques, 3 heures 49 minutes c'est beaucoup trop pour une course qui débute à presque trois heures l'après-midi. Il faudra vraiment que NASCAR adapte son règlement lors des neutralisations. On en a eu onze, un record.
Il faudrait augmenter la vitesse de la voiture de tête qui prend six minutes pour faire un tour de piste à la limite permise dans les puits, soit 50 km/h. Comme la plupart du temps on doit faire un minimum de trois tours lors d'une neutralisation, un pour regrouper le peloton, un pour permettre un arrêt aux puits, un avant la relance, on est arrêté plus de 15 minutes chaque fois.
Ajoutez à ça le temps qu'on alloue pour le détenteur de la passe gratuite et on se retrouve à faire plus de 40% de la course derrière la voiture de tête. Il faudrait donc qu'elle roule plus vite pour raccourcir le temps d'attente, ou permettre aux officiels de ramasser un débris alors qu'on est sur le vert. En fait, adapter leurs façons de faire à celles des grandes séries de circuits routiers.
Il faudrait aussi que les pilotes soient un peu plus disciplinés. Biens des amateurs américains mettaient ça sur le dos des conditions de piste. Un peu plus de retenue de la part de certains auraient, pour sûr, améliorer le spectacle. Pour ce qui est du reste, chapeau à monsieur François Dumontier et son équipe.
Chapeau aussi aux amateurs qui par leur passion ont forcé la tenue de la qualification sous la pluie et le prolongement de l'épreuve jusqu'à la toute fin malgré encore une fois cette maudite pluie venue nous hanter pendant deux jours en plein milieu de deux semaines de beaux temps
La plus belle surprise est bien sûre venue de l'éblouissante performance d'Andrew Ranger qui n'a pas hésité à échanger un peu de peinture avec les grands noms du NASCAR, pas seulement ceux de la série Nationwide mais de la Coupe Sprint. Carl Edwards, Marcos Ambrose ne sont pas les derniers venus, et le fait de leur avoir tenu tête en plus de terminer troisième relève de l'exploit.
Jacques Villeneuve a fait une très bonne course. Malheureusement, on n'a jamais compris la stratégie d'arrêts aux puits de son équipe, pas plus que lui d'ailleurs. On l'a fait rentrer alors qu'on donnait le vert. Quatrième, c'est bien, mais il aurait souhaité plus. Il s'est par contre follement amusé.
Que dire de l'hallucinante performance de Jean-François Dumoulin. Elle est un peu passée dans l'ombre à cause de celle de Ranger. Pensez-y bien, qualifié 16e dans une auto qu'il n'avait jamais pilotée, sous la pluie de surcroît, WOW!!! Puis terminé 7e dans un nuage de fumée, ça relève du grand art.
Voilà un pilote qui a ouvert les yeux des connaisseurs grâce à une performance tout à fait exceptionnelle dans de telles conditions. Cette voiture que pilotait J-F, n'avait jamais fait mieux que 16e en série Nationwide cette année et la fierté de Trois-Rivières vient presque de s'assurer un volant en dans cette série pour Watkins Glen et Montréal l'an prochain. C'est du moins ce qu'il nous laissait entendre dans les paddocks après la course alors qu'il prenait une photo de famille avec le plus large sourire jamais vu sur son visage épanoui.
J'avoue avoir trippé pour lui. Il fut le mécanicien attitré à ma voiture chez Jim Russell à mes débuts en Formule 1600 en 1993. Je voyais à l'époque dans ses yeux beaucoup d'envie mais surtout de détermination. Il est maintenant rendu bien loin. Entre autre avec sa propre équipe, Dumoulin Compétition, qu'il a crée avec son frère Louis-Philippe et des hommes d'affaires trifluviens. Il est de loin mon coup de cœur pour cette troisième édition du NAPA Pièces d'Auto 200 présenté par Dodge.
Parlant de Dodge, les concessionnaires du Québec ont supporté Alex Tagliani qui a aussi fort bien fait. Malheureusement pour lui, la course s'est terminée en queue de poisson, poussé en 26e place alors qu'il était 9e je crois. Sa voiture était cabossée de tous les côtés.
Finalement, quelle remontée de la part de Patrick Carpentier, de la 40e à la 4e en 16 tours seulement. Une petite erreur aura par contre de grandes conséquences. En pleine accélération, Patrick passe la première au lieu de la troisième à la sortie de l'épingle. Surrégime et bris de moteur instantané. Le héro des deux dernières éditions du NASCAR Montréal apparaîtra complètement détruit devant les caméras.
J'ai fait la même chose en Formule 1600 dans le dernier tour le matin, mais j'ai pu terminer la course. C'était la troisième fois que ça m'arrivait au circuit Gilles Villeneuve et tous les pilotes ont déjà commis cette même erreur. Ça fait partie de la course et notre Carpentier national s'en remettra. Ce qui le choque le plus, c'est sans doute que la voiture NAPA était une des meilleures du plateau avec celle d'Ambrose qui, lui aussi, n'a que lui à blâmer pour avoir offert la victoire sur un plateau d'argent à Carl Edwards.
Seule ombre au tableau lors de ce week-end mémorable, la longueur de cette course qui n'en finissait plus de finir. On a beau être des maniaques, 3 heures 49 minutes c'est beaucoup trop pour une course qui débute à presque trois heures l'après-midi. Il faudra vraiment que NASCAR adapte son règlement lors des neutralisations. On en a eu onze, un record.
Il faudrait augmenter la vitesse de la voiture de tête qui prend six minutes pour faire un tour de piste à la limite permise dans les puits, soit 50 km/h. Comme la plupart du temps on doit faire un minimum de trois tours lors d'une neutralisation, un pour regrouper le peloton, un pour permettre un arrêt aux puits, un avant la relance, on est arrêté plus de 15 minutes chaque fois.
Ajoutez à ça le temps qu'on alloue pour le détenteur de la passe gratuite et on se retrouve à faire plus de 40% de la course derrière la voiture de tête. Il faudrait donc qu'elle roule plus vite pour raccourcir le temps d'attente, ou permettre aux officiels de ramasser un débris alors qu'on est sur le vert. En fait, adapter leurs façons de faire à celles des grandes séries de circuits routiers.
Il faudrait aussi que les pilotes soient un peu plus disciplinés. Biens des amateurs américains mettaient ça sur le dos des conditions de piste. Un peu plus de retenue de la part de certains auraient, pour sûr, améliorer le spectacle. Pour ce qui est du reste, chapeau à monsieur François Dumontier et son équipe.
Chapeau aussi aux amateurs qui par leur passion ont forcé la tenue de la qualification sous la pluie et le prolongement de l'épreuve jusqu'à la toute fin malgré encore une fois cette maudite pluie venue nous hanter pendant deux jours en plein milieu de deux semaines de beaux temps