MONZA, Italie - L'Autodrome de Monza continuera à accueillir le Grand Prix d'Italie de Formule 1 jusqu'en 2019, ont annoncé vendredi le promoteur de la F1, Bernie Ecclestone, et le président de l'Automobile Club d'Italie (ACI), Angelo Sticchi Damiani.

« Nous ne pouvons pas, techniquement, signer le contrat ici, mais le plus important c'est que nous sommes parvenus à un accord, après quelques mois de négociations entre les avocats », a affirmé Ecclestone, 85 ans. « Il ne reste que quelques petits détails et nous le signerons en Angleterre », a ajouté le gérant de Formula One Management (FOM).

« Ce n'est qu'un contrat de trois ans, mais j'espère qu'il va tenir encore pendant cent ans », a même plaisanté « Mr E », tour à tour optimiste ou pessimiste ces derniers mois, sur l'avenir de l'un des circuits historiques de la F1.

« J'ai un mandat du parlement italien, en plus d'un mandat de l'ACI. J'exécute ce qu'ils me demandent de faire », a ajouté M. Sticchi Damiani, confronté brièvement cette année à la concurrence éventuelle du circuit d'Imola, où se sont disputés 26 éditions du GP de Saint-Marin, de 1981 à 2006.

Le grand argentier de la F1 a accordé aux organisateurs italiens une faveur spéciale : un contrat de trois ans, alors qu'il signe en général des contrats de cinq ans, difficiles à rompre.

Le rendez-vous de Monza est l'un des piliers du Championnat du monde de F1 depuis sa création en 1950. Cette prolongation de contrat a été discutée pendant plus d'un an, notamment pour des raisons de politique locale tenant à la facture de l'événement.

Selon certaines sources non-confirmées - les montants étant confidentiels -, le contrat global serait de 68 millions d'euros pour trois ans, provenant de l'ACI et de la Région Lombardie, « avec le soutien du gouvernement et du Parlement », selon M. Sticchi Damiani.