Indy 500 : Tagliani en mode attaque
Course mardi, 18 mai 2010. 23:11 dimanche, 15 déc. 2024. 01:48
Alexandre Tagliani se trouve depuis quelques jours déjà aux abords de l'anneau de vitesse du Indianapolis Motor Speedway, où il se prépare minutieusement en vue de la prestigieuse épreuve des 500 milles, qui sera disputée le 30 mai prochain.
Contrairement à l'an dernier - alors qu'il foulait la piste mythique pour la première fois - Tagliani est arrivé en terrain connu et il entend bien profiter de cette expérience pour se classer parmi les meilleurs.
« Tout était nouveau pour moi. J'étais en mode apprentissage », affirme celui qui a terminé au 11e rang en 2009, raflant le titre de recrue de l'année. « À l'heure actuelle, je suis en mode attaque. Ça ne m'a pris que 19 tours pour atteindre mon objectif de 221,5 milles à l'heure. Ça démontre que nous ne sommes pas là pour perdre notre temps. »
Le pilote de Lachenaie se remet lentement mais surement d'une sévère bronchite qui l'a forcé à passer quelques jours à l'hôpital Methodist d'Indianapolis. Tagliani assure qu'il se sent mieux au fur et à mesure que les jours avancent et qu'il est content d'avoir pu passer au travers de ce virus avant les journées importantes en piste.
« Ce n'est pas facile de respirer quand tes ceintures s'appuient sur ton thorax et que tu es emprisonné sous un casque », a-t-il fait savoir. « Néanmoins, tout s'est bien déroulé jusqu'à présent. Même si nous n'étions pas en configuration de qualifications - on roulait avec beaucoup d'appui - la voiture semblait à la hauteur de nos attentes. »
La confiance tirée du Kansas
Alexandre Tagliani explique qu'il est arrivé à Indianapolis bourré de confiance puisque les résultats avaient été passablement bons au Kansas.
« Nous savons que nous possédons une bonne voiture pour les ovales. Personne ne s'attendait à ce qu'on soit rapide sur ce type de circuit puisqu'il s'agissait de notre première course. Or, nous nous sommes qualifiés en cinquième position. Je pense que nous serons de nouveau en mesure de surprendre bien du monde ici à Indianapolis. »
Le Québécois soutient que la préparation en vue d'une épreuve en circuit ovale diffère énormément de celle sur circuit routier puisque les vitesses sont toujours élevées. Il faut donc aborder chaque sortie en piste avec patience et jugement. Cela permet, lors des premiers tours, de s'acclimater et ainsi, de découvrir toutes les subtilités changeantes du tracé.
Le Indy 500 représente tout un défi
Même s'il admet avoir appris énormément lors de son passage à Indianapolis en 2009, Alexandre Tagliani assure que le circuit s'avère le plus difficile du genre au monde puisqu'il renferme de nombreux défis.
« Il s'agit d'une piste presque rectangulaire avec quatre virages en 90 degrés passablement difficile à négocier. En plus, étant donné que le complexe est tellement grand, le vent a un effet marqué sur les caractéristiques de la voiture. Ainsi, tu peux entrer dans le premier virage et ressentir que la voiture fait du sous-virage - c'est-à-dire que le devant de la voiture glisse. Puis, dans le virage numéro deux, elle peut glisser de l'arrière. »
Toujours selon Tagliani, l'anneau du Indianapolis Motor Speedway peut surprendre à tous les niveaux puisque cette piste est très sensible à la température.
« La clé ici c'est de ne jamais paniquer. La piste est indomptable. Il suffit de faire preuve de patience et d'attendre que tes ingénieurs te disent d'y aller; il faut que tu acceptes que par moments, la voiture ne sera pas bonne et que ça donne rien d'y aller. Durant le mois de mai à Indy, ça arrive souvent que les réglages de la voiture ne sont plus bons, et ce, même si l'on a effectué aucun changement. C'est frustrant, mais c'est connu. »
Même si cette épreuve renferme plusieurs pièges, c'est toujours magique de pouvoir y participer et l'équipe FAZZT entend bien savourer chaque moment de cette aventure.
« En ce moment, toute l'équipe est sur un nuage à Indy », déclare Tagliani. L'atmosphère, l'intensité, tout ce qui règne dans les paddocks, c'est unique. Tout le monde adore ça. »
Contrairement à l'an dernier - alors qu'il foulait la piste mythique pour la première fois - Tagliani est arrivé en terrain connu et il entend bien profiter de cette expérience pour se classer parmi les meilleurs.
« Tout était nouveau pour moi. J'étais en mode apprentissage », affirme celui qui a terminé au 11e rang en 2009, raflant le titre de recrue de l'année. « À l'heure actuelle, je suis en mode attaque. Ça ne m'a pris que 19 tours pour atteindre mon objectif de 221,5 milles à l'heure. Ça démontre que nous ne sommes pas là pour perdre notre temps. »
Le pilote de Lachenaie se remet lentement mais surement d'une sévère bronchite qui l'a forcé à passer quelques jours à l'hôpital Methodist d'Indianapolis. Tagliani assure qu'il se sent mieux au fur et à mesure que les jours avancent et qu'il est content d'avoir pu passer au travers de ce virus avant les journées importantes en piste.
« Ce n'est pas facile de respirer quand tes ceintures s'appuient sur ton thorax et que tu es emprisonné sous un casque », a-t-il fait savoir. « Néanmoins, tout s'est bien déroulé jusqu'à présent. Même si nous n'étions pas en configuration de qualifications - on roulait avec beaucoup d'appui - la voiture semblait à la hauteur de nos attentes. »
La confiance tirée du Kansas
Alexandre Tagliani explique qu'il est arrivé à Indianapolis bourré de confiance puisque les résultats avaient été passablement bons au Kansas.
« Nous savons que nous possédons une bonne voiture pour les ovales. Personne ne s'attendait à ce qu'on soit rapide sur ce type de circuit puisqu'il s'agissait de notre première course. Or, nous nous sommes qualifiés en cinquième position. Je pense que nous serons de nouveau en mesure de surprendre bien du monde ici à Indianapolis. »
Le Québécois soutient que la préparation en vue d'une épreuve en circuit ovale diffère énormément de celle sur circuit routier puisque les vitesses sont toujours élevées. Il faut donc aborder chaque sortie en piste avec patience et jugement. Cela permet, lors des premiers tours, de s'acclimater et ainsi, de découvrir toutes les subtilités changeantes du tracé.
Le Indy 500 représente tout un défi
Même s'il admet avoir appris énormément lors de son passage à Indianapolis en 2009, Alexandre Tagliani assure que le circuit s'avère le plus difficile du genre au monde puisqu'il renferme de nombreux défis.
« Il s'agit d'une piste presque rectangulaire avec quatre virages en 90 degrés passablement difficile à négocier. En plus, étant donné que le complexe est tellement grand, le vent a un effet marqué sur les caractéristiques de la voiture. Ainsi, tu peux entrer dans le premier virage et ressentir que la voiture fait du sous-virage - c'est-à-dire que le devant de la voiture glisse. Puis, dans le virage numéro deux, elle peut glisser de l'arrière. »
Toujours selon Tagliani, l'anneau du Indianapolis Motor Speedway peut surprendre à tous les niveaux puisque cette piste est très sensible à la température.
« La clé ici c'est de ne jamais paniquer. La piste est indomptable. Il suffit de faire preuve de patience et d'attendre que tes ingénieurs te disent d'y aller; il faut que tu acceptes que par moments, la voiture ne sera pas bonne et que ça donne rien d'y aller. Durant le mois de mai à Indy, ça arrive souvent que les réglages de la voiture ne sont plus bons, et ce, même si l'on a effectué aucun changement. C'est frustrant, mais c'est connu. »
Même si cette épreuve renferme plusieurs pièges, c'est toujours magique de pouvoir y participer et l'équipe FAZZT entend bien savourer chaque moment de cette aventure.
« En ce moment, toute l'équipe est sur un nuage à Indy », déclare Tagliani. L'atmosphère, l'intensité, tout ce qui règne dans les paddocks, c'est unique. Tout le monde adore ça. »