Un c'est bien, mais deux c'est mieux
Course jeudi, 21 févr. 2008. 23:52 samedi, 14 déc. 2024. 17:32
Je l'avoue, j'étais fou comme un balai quand j'ai su qu'on aurait pas un, mais deux Québécois en NASCAR cette année et que RDS diffuserait pas moins de 46 courses de Coupe Sprint et de série Nationwide en 2008. Quelle déception d'apprendre le remplacement de Jacques Villeneuve par Mike Skinner au volant de la voiture no 27 de Bill Davis après son incapacité à se qualifier au Daytona 500!
Tout le monde s'est fourvoyé dans cette aventure. Jacques en confirmant qu'il se concentrait uniquement sur le pilotage, Craig Pollock qui semblait faire passer ses intérêts avant ceux de son client et Bill Davis qui croyait encore au Père Noël. Tout le monde a joué à l'autruche ou a cru aux miracles. La réalité, c'est que trouver entre 15 et 20 millions de dollars pour financer une saison n'est pas une petite affaire pour personne, même quand on s'appelle Jacques Villeneuve.
En fait, les exploits en monoplace de Villeneuve n'ont pas l'importance dans le monde du NASCAR que nous, Québécois, leurs accordons.
Juan Pablo Montoya n'est pas en NASCAR simplement à cause de son grand talent. Il y est grâce à son chum Chip Ganassi, qui a toujours fait les choses différemment. Au début des années 1990, il était allé chercher un Michael Andretti au chômage après son incursion en F1 et l'avait assis dans un châssis Reynard pour aller gagner la première course de la saison en CART en 1994. Il est ensuite allé chercher le sympathique Alessandro Zanardi et en a fait une superstar.
Après Montoya la magie qu'a opéré la venue d'un pilote de F1 en NASCAR s'est estompée. Donc, aucun intérêt pour un autre pilote de la même discipline. Au contraire, la venue de Sam Hornish, Dario Franchitti et Patrick Carpentier est devenue un désavantage pour Villeneuve, car nos voisins du sud commencent à en avoir assez de cette invasion d'étrangers venus voler leurs volants aux good old boys.
Oubliez donc le support d'une entreprise purement américaine pour Villeneuve. Rien a voir avec la situation qui prévalait pour Montoya. Chez Ganassi, l'argent était là pour la voiture 42; s'agissait simplement de vendre le pilote aux commanditaires. Villeneuve devra donc trouver de l'argent ici, ou peut-être en Europe, où il demeure populaire. Une entreprise de là-bas pourrait se servir de lui pour séduire les Américains ou du moins établir des contacts avec ces derniers en les courtisant via The Great American Race.
Une chose est sûr, cet abandon que nous espérons tous temporaire aura pété la baloune de bien des Québécois amateurs de stock car. Heureusement qu'il y a Patrick, que les médias américains ont déjà adopté. Voilà une autre embûche pour Jacques. Le pilote de Joliette est très populaire car tout le monde se reconnaît en lui, chose qui n'a pas toujours été le cas avec Villeneuve.
En ce sens, je l'ai trouvé pas mal changé lors du souper bénéfice du musée Gilles-Villeneuve en novembre dernier au Newtown. D'abord parce qu'il avait enfin décidé de s'impliquer dans cette cause et ensuite parce qu'il fut très disponible pour tous. Il a même passé la soirée à se bidonner avec son oncle. J'étais agréablement surpris.
En tous cas, bonne chance Jacques dans ta quête de financement et reviens nous vite en NASCAR. Je suis persuadé que tu y réussiras, tout comme notre Pat national. Car comme le dit la publicité, un c'est bien, mais deux c'est mieux...
Tout le monde s'est fourvoyé dans cette aventure. Jacques en confirmant qu'il se concentrait uniquement sur le pilotage, Craig Pollock qui semblait faire passer ses intérêts avant ceux de son client et Bill Davis qui croyait encore au Père Noël. Tout le monde a joué à l'autruche ou a cru aux miracles. La réalité, c'est que trouver entre 15 et 20 millions de dollars pour financer une saison n'est pas une petite affaire pour personne, même quand on s'appelle Jacques Villeneuve.
En fait, les exploits en monoplace de Villeneuve n'ont pas l'importance dans le monde du NASCAR que nous, Québécois, leurs accordons.
Juan Pablo Montoya n'est pas en NASCAR simplement à cause de son grand talent. Il y est grâce à son chum Chip Ganassi, qui a toujours fait les choses différemment. Au début des années 1990, il était allé chercher un Michael Andretti au chômage après son incursion en F1 et l'avait assis dans un châssis Reynard pour aller gagner la première course de la saison en CART en 1994. Il est ensuite allé chercher le sympathique Alessandro Zanardi et en a fait une superstar.
Après Montoya la magie qu'a opéré la venue d'un pilote de F1 en NASCAR s'est estompée. Donc, aucun intérêt pour un autre pilote de la même discipline. Au contraire, la venue de Sam Hornish, Dario Franchitti et Patrick Carpentier est devenue un désavantage pour Villeneuve, car nos voisins du sud commencent à en avoir assez de cette invasion d'étrangers venus voler leurs volants aux good old boys.
Oubliez donc le support d'une entreprise purement américaine pour Villeneuve. Rien a voir avec la situation qui prévalait pour Montoya. Chez Ganassi, l'argent était là pour la voiture 42; s'agissait simplement de vendre le pilote aux commanditaires. Villeneuve devra donc trouver de l'argent ici, ou peut-être en Europe, où il demeure populaire. Une entreprise de là-bas pourrait se servir de lui pour séduire les Américains ou du moins établir des contacts avec ces derniers en les courtisant via The Great American Race.
Une chose est sûr, cet abandon que nous espérons tous temporaire aura pété la baloune de bien des Québécois amateurs de stock car. Heureusement qu'il y a Patrick, que les médias américains ont déjà adopté. Voilà une autre embûche pour Jacques. Le pilote de Joliette est très populaire car tout le monde se reconnaît en lui, chose qui n'a pas toujours été le cas avec Villeneuve.
En ce sens, je l'ai trouvé pas mal changé lors du souper bénéfice du musée Gilles-Villeneuve en novembre dernier au Newtown. D'abord parce qu'il avait enfin décidé de s'impliquer dans cette cause et ensuite parce qu'il fut très disponible pour tous. Il a même passé la soirée à se bidonner avec son oncle. J'étais agréablement surpris.
En tous cas, bonne chance Jacques dans ta quête de financement et reviens nous vite en NASCAR. Je suis persuadé que tu y réussiras, tout comme notre Pat national. Car comme le dit la publicité, un c'est bien, mais deux c'est mieux...