Le Tribunal disciplinaire de la Fédération internationale d'escrime (FIE), qui avait mis vendredi en délibéré son jugement dans l'affaire du fleurettiste français Loïc Attelly, contrôlé positif à la norandrostérone en juin, rendra son jugement le 15 février.

L'analyse du flacon A, qui avait révélé un taux nettement supérieur à la limite autorisée (plus de 10 nanogrammes/ml au lieu de 2), était entachée d'un vice de procédure. Les échantillons A et B avaient été en effet adressés à deux laboratoires de Caracas et Buenos Aires, non agréés par le Comité international olympique (CIO).

Néanmoins, convaincu de son innocence et par souci de transparence, Attelly, vice-champion du monde individuel 2001, avait demandé l'ouverture du flacon B, effectuée par le Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry (région de Paris). Cette analyse avait confirmé un taux encore supérieur à la limite admise (4,6 ng/ml au lieu de 2).

S'il était condamné, Attelly ferait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), arguant de la faute initiale de procédure.

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