La course à pied est un sport individuel. Je n’apprends rien à personne.

 

Toutefois, grâce au dévouement et la détermination, il devient possible d’unir nos forces pour parvenir à rejoindre les gens afin de les inciter à nous suivre.

 

Combien d’adeptes de la course à pied sont allés de l’avant dans leur démarche pour récompenser leur prochain ? La pandémie aura occasionné énormément de négatif depuis son arrivée mais comme dans tout bouleversement, il devient possible d’en soutirer des bienfaits.

 

C’est comme si nous avions pris conscience que nous ne sommes pas seuls au monde. Avec les restrictions, on nous a empêchés de vivre normalement, donc, des replis sur nous-mêmes.

                                 

Quand j’ai décidé de lancer le Défi Daniel Lequin, je cherchais un moyen pour sortir de ma torpeur, inviter mon monde à venir me voir, à venir courir, à venir s’amuser. J’avais besoin de cette opportunité. Je ressentais cette nécessité d’agir pour les autres.South hero

 

Considérant les vagues qui n’en finissent plus et la ronde des vaccins où l’on se demande si elle va se terminer un jour, je devais trouver le moyen de me changer les idées.

 

 

ÉPICER LA SAUCE

 

Voilà que je découvre une autre facette de la course à pied, l’envers de la médaille si vous préférez car j’occupe actuellement le siège du conducteur. Heureusement que Mélanie (Duclos) est à mes côtés pour veiller sur moi. À mon tour de profiter de l’effervescence que procure la planification, d’entreprendre des démarches, de ne rien oublier, d’espérer que les coureurs comprendront en bout de ligne que j’ai sauté dans la marmite avec l’intention d’épicer la sauce !

 

Se retrouver en mission, ça fait du bien, ça donne l’impression de faire sa part pour aider. Je n’ai jamais voulu me mettre de la pression lorsque j’ai entrepris un projet. Je laisse défiler le temps sans trop vouloir forcer la note. Comme lors de mes belles années de marathonien.

 

Remettre les profits à la fondation de l’hôpital où j’ai été opéré me procure le sentiment du devoir accompli et j’imagine que c’est un résultat similaire pour Mélanie avec l’Association pulmonaire du Québec.

 

Dans les circonstances, nous sommes satisfaits jusqu’à présent de la réponse des coureurs ainsi que celle des commanditaires qui comprennent facilement notre démarche.

 

 

NE TE DÉCOUVRE PAS D’UN FIL

 

J’aime ce que je vois. Il me fallait traverser la clôture pour réaliser le mécanisme organisationnel. Même si j’ai couru des marathons un peu partout à travers le monde, jamais je ne m’étais arrêté à comprendre le déroulement d’une journée de courses. Je voyais, je prenais ce que l’on m’offrait et je repartais avec mon petit bonheur. Mais cette fois-ci, je suis l’un des responsables de l’expérience que les adeptes de la course à pied viendront chercher le 24 avril prochain à Sorel-Tracy.

 

Sac à dosJ’ai hâte de voir le résultat.

 

Je vais faire des erreurs. Qui n’en fait pas ? Pour les corriger, il me faudra revenir à chaque année avec cet événement et c’est ce que j’ai bien l’intention de faire.

 

En avril, ne te découvre pas d’un fil ? On verra bien.

 

Pour vous inscrire, c'est ici. 

 

 

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