Il y a quelques jours, j’avais rédigé un texte sur la situation actuelle que nous, les adeptes de la course à pied, vivons au moment présent. Après mûres réflexions, je l’ai biffé. À bas le négatif, je le trouvais beaucoup trop sombre. Pourquoi un tel pessimisme ? Heureusement que je me suis posé cette question.

 

Il faut croire que quand je l’avais pondu, je filais un mauvais coton, je l’ignore, incapable de l’expliquer véritablement.

 

Alors, revenons à nos moutons !

 

Je ne sais pas s’il en fut ainsi pour vous mais on dirait que j’ai dû traverser une période morose. On dit que la vie est faite de haut et de bas. N’oublions pas que nous sommes en hiver, le manque de soleil, le froid et cette maudite pandémie avec ces mutants. Lâchez-moi tranquille !

 

Que cela ne tienne, me revoilà sorti de l’eau et dire que je ne sais même pas nager ! Sans blague, le moral est revenu et je me sens prêt pour attaquer cePuck 1 dernier droit, je le souhaite en tous les cas. Oui, car j’estime, et c’est bien personnel, vous comprendrez bien, que le pire est derrière nous. Après tout, le printemps est à nos portes, le chant des petits oiseaux, les fleurs qui vont éclore, me voilà poétique, ma foi !

 

Wooh ! N’enlevez pas vos masques et ne commencez pas à vous enlacer ? Je crois sincèrement qu’avec l’arrivée du printemps, d’une température plus clémente, du soleil qui reviendra nous réchauffer la couenne et de l’arrivée des vaccins, on est en droit d’espérer à une grande amélioration.

 

Et les coureurs peuvent se permettre d’anticiper des événements, pourquoi pas ?

 

J’ai confiance pour la reprise cet automne si nous conservons cette belle discipline que nous affichons dans l’ensemble depuis le début. Voilà pourquoi les organisateurs trépignent et s’émoustillent. Je peux vous assurer qu’en sourdine, derrière le rideau, ça discute et ça réfléchie sérieusement.

 

Qu’on le veuille ou non, la logique s’installera et nous pourrons reprendre le collier. Il le faut, les humains ont l’habitude de se redresser suite à des épreuves. Ils en feront de même.

 

Puck 2Comme disent régulièrement les instructeurs au hockey dans la chambre des joueurs avant un match: Il faut sortir absolument du coin avec la puck, sinon, nous ne pourrons remporter la victoire.

 

Alors, c’est ce qu’il faut faire et nos sourires reviendront prendre leur place sur nos visages.

 

Vous verrez, une course ou deux et nous arriverons à chasser les mauvais esprits. Alors, Go ! On va de l’avant et surtout, on ne se décourage pas. La récompense n’est pas tellement loin, je le sais et vous le savez tout comme moi.

 

Je suis fier de mon coup car j’ai résisté à la tentation de publier un texte grisâtre qui n’aurait rien apporté chez-vous, les adeptes de la course à pied.

 

Je ne me reconnais plus. Je ne sais pas ce qui se passe. Voilà que je regarde la situation dans un seul sens. Disons que c’est comme courir sans porter une montre, ce que j’ai toujours fait.

 

Vous savez, j’ai écrit le présent papier alors que je venais de compléter mon premier 15 km depuis l’intervention chirurgicale pour mon cancer. Il faut croire que j’avais les endorphines dans le tapis !

 

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