Johnny Manziel pourrait se retrouver dans l'American Alliance of Football. Ou peut-être pas.

La nouvelle ligue est en position d'attente au sujet du quart-arrière qui a vu la LCF résilier son contrat cette semaine.

« Nous ne savons pas, a déclaré le cofondateur de l'AAF, Charlie Ebersol. Nous tentons de faire la lumière sur ce qui s'est passé au Canada. »

« Nous voulons être une ligue qui offre une occasion aux meilleurs joueurs disponibles, en supposant qu'ils soient libres contractuellement, avec un état de santé irréprochable et un casier judiciaire vierge. Nous les voulons s'ils peuvent jouer à notre niveau. Nous devons miser sur des gars qui jouent à un niveau où ils peuvent aspirer à revenir dans la NFL. »

« Nous considérons tout le monde. Si tout est conforme, nous lui parlerons certainement pour venir à une séance d'entraînement. »

L'AAF entame son quatrième week-end d'activités. Les Commanders de San Antonio possèdent les droits de négociation de Manziel puisqu'il a joué avec l'Université Texas A&M. La ligue pourrait le soumettre au ballottage si les Commanders ne retiennent pas ses services.

Les Alouettes de Montréal ont résilié le contrat de l'Américain, mercredi. La ligue a également informé les huit autres formations du circuit qu'elle n'approuverait aucun contrat de Manziel s'ils tentaient d'embaucher le lauréat du trophée Heisman en 2012.

La ligue a précisé que Manziel, un choix de première ronde des Browns de Cleveland en 2013 dont la carrière a tourné court dans la NFL, a enfreint l'entente qui lui permettait d'évoluer dans le circuit canadien.

Manziel a compilé un dossier de 2-6 comme partant la saison dernière, complétant 106 de ses 165 passes (64,2 pour cent) pour un total de 1290 verges avec cinq touchés et sept interceptions. Il a aussi récolté 215 verges en 29 courses avec les Alouettes (5-13), qui ont raté les séries éliminatoires de la LCF.