La Ligue canadienne de football et l'Association des joueurs poursuivent toujours les négociations pour des modifications à la convention collective, qui permettraient de disputer une saison en 2020.

 

La LCF est aussi en discussion avec le gouvernement pour solliciter une aide financière, qui selon certaines rumeurs aurait été déclinée.

 

Selon le président des Alouettes de Montréal Mario Cecchini, il va de soi que la LCF reçoive une aide financière seulement s'il y a une saison, et à ce chapitre, il ne semble pas très optimiste.

 

« S’il n’y a pas d’aide financière, on va retourner à la table à dessin. Mais cette aide, c’est ce qu’on privilégie. Les chances deviennent excessivement minces qu’il y ait une saison.

 

« On est en pourparlers avec le gouvernement et on est en entente de réponses depuis la semaine dernière. Monsieur (Steven) Guilbeault a confirmé de son côté qu’on est toujours en pourparlers. C’est très dur à déceler pour le moment. Cette rumeur semble supportée par des sources gouvernementales. On suit le gouvernement, ce n’est pas évident. Le gouvernement a aussi d’autres éléments à gérer de ce temps-ci. Il y a beaucoup d’éléments qui ne sont pas encore tout attachés, mais on reste confiants. Tant qu’on continue de se parler, l’important, c’est que le dossier ne soit pas fermé, et tant qu’il n’est pas fermé, il y a de l’espoir.  »

 

La complexité de la situation est d’autant plus alourdie pendant les négociations de la convention collective. De gros dossiers dès l’arrivée de Cecchini chez les Alouettes en janvier seulement.

 

« Ce n’est pas le début escompté, ni pour moi ni pour Danny (Maciocia) et les propriétaires évidemment. C’est chaotique depuis mars. Ce n’est pas le scénario idéal pour l’an 1. Mais on est comme tout le monde, on se plie aux mesures et le plus important c’est la santé de tout le monde. »

 

« Il y a beaucoup d’émotions là-dedans et de frustration, les gens veulent savoir ce qui se passe et nous aussi on veut savoir ce qui se passe en terme de futur. On est bien informés de ce qui avance, on a des rencontres deux à quatre fois par semaine entre tous les présidents, avec des mises à jour. Ça avance lentement, mais dans certains cas on a fait des pas de géant en ce qui a trait au protocole de santé. On devrait bien s’entendre sur ça. Le reste est plus compliqué.  Une négociation de convention et une négociation avec le gouvernement, disons que ce sont deux éléments qui peuvent facilement exploser. Alors c’est un peu normal que les gens réagissent. »

 

« On s’est bien ajusté au fur et à mesure, mais il faut reconnaître que personne n’avait pas de plan de match pour ça, c’est nouveau. On est allé selon le bon vouloir de chaque côté. »