Bien que la LCF ait reporté le début des camps d’entraînement, la ligue espère toujours présenter un calendrier complet de 18 matchs, mais celui-ci pourrait toutefois se prolonger jusqu’en décembre.

La perspective de jouer dans le froid hivernal canadien n’est certainement pas alléchante pour tout le monde.

« Ça fait peur un peu, et je ne crois pas que je suis le seul! », admet le secondeur des Alouettes de Montréal Henoc Muamba. Mais on est des professionnels. On va voir. On n’a jamais joué jusqu’en décembre mais c’est quelque chose qu’on va explorer. »

En temps normal, les matchs préparatoires débuteraient le 24 mai, alors que le match d’ouverture de la saison aurait lieu le 11 juin. Avec le report des camps annoncé lundi, l’horaire devrait être décalé.

« C’est la réalité des choses en ce moment. Je suis un des représentants de l’Association des joueurs de notre ligue, on a eu beaucoup de discussion là-dessus, donc ce n’était pas complètement une surprise d’entendre ça (le report). À la fin de la journée, c’est la meilleure décision qui pouvait être prise, non seulement pour les joueurs mais pour les coachs et tous les fans qui veulent venir voir les matchs. »

« On essaie tous de rester positifs. Personne dans le monde ne pouvait prédire qu’une situation pareille allait arriver. La chose la plus importante, c’est vraiment d’être en santé et d’avoir de l’espoir, et c’est ça qu’on essaie d’avoir entre nous », ajoute Muamba en mentionnant que toute la petite famille se porte bien là où il demeure, à Toronto.

En attendant, Muamba fait comme plusieurs athlètes en essayant de garder la forme malgré les conditions inhabituelles et il reste en contact avec l’organisation.

« J’ai parlé un peu à nos coachs et à Danny (Maciocia, le directeur général). On n’est pas complètement au courant de tout ce qui va se passer au cours de la saison ou pour le début de la saison. Ce qu’on nous dit, c’est vraiment de rester safe, en santé, et de faire le mieux pour rester prêt. Ce n’est pas vraiment quelque chose qu’ils avaient besoin de nous dire parce qu’en tant que professionnels, c’est notre travail. Ce n’est pas facile en ce moment parce que tous les gyms sont fermés mais on essaie d’en faire le plus qu’on peut à la maison. »