CALGARY - Le commissaire de la Ligue canadienne de football a déclaré que son organisation a encore du travail à faire pour mettre fin à la violence familiale.

Randy Ambrosie a tenu ses propos lors d'un déjeuner de réseautage organisé avec des groupes féminins locaux, ainsi que la ministre albertaine du Statut de la femme, Leela Aheer, en marge de la Coupe Grey. Les Blue Bombers de Winnipeg feront face aux Tiger-Cats de Hamilton dimanche, au stade McMahon.

La LCF a mis en place un politique contre la violence faite aux femmes en 2015, qui comprend des séances de formations obligatoires et des sanctions en cas d'agression documentée. Selon la sévérité et le nombre des incidents, les sanctions peuvent aller d'une suspension d'un jour jusqu'à une exclusion à vie.

Ambrosie estime que la ligue a encore beaucoup à apprendre et souhaiterait que plus de joueurs et d'entraîneurs parlent de ce sujet dans leurs communautés.

Plusieurs cas de violence familiale impliquant des footballeurs au Canada et aux États-Unis ont fait les manchettes ces dernières années. L'un des cas les plus médiatisés a été celui du quart-arrière Johnny Manziel, qui a évolué avec les Tiger-Cats de Hamilton et les Alouettes de Montréal.

En avril 2016, un ex-petite amie l'a accusé d'agression, une accusation qui a été abandonnée quand Manziel a accepté de suivre une thérapie de gestion de la colère, de participer à un panel de discussion avec des victimes de violence familiale et une cure de désintoxication.

La LCF était prête à approuver un contrat pour la saison 2018 pour Manziel, pourvu qu'il continue de répondre à des conditions imposées par la ligue. Il a signé ce contrat avec les Ti-Cats avant d'être échangé aux Alouettes. La ligue a toutefois annulé le contrat de l'ex-vainqueur du trophée Heisman au début de 2019, indiquant seulement qu'il avait contrevenu à l'attente qui lui permettait de joueur en sol canadien.