Le fiasco de Billick à Baltimore
Football lundi, 31 déc. 2007. 19:38 jeudi, 12 déc. 2024. 21:39
ESPN.com - Alors qu'ils étaient à la recherche d'un quart-arrière partant en 1999, les Ravens de Baltimore avaient finalement jeté leur dévolu sur le joueur autonome Scott Mitchell. Conscient que les partisans de l'équipe n'étaient pas très chauds à que ce dernier prenne les commandes de l'attaque, l'entraîneur-chef recrue Brian Billick avait alors dit : « faites mois confiance, Baltimore, je connais les quarts-arrières. »
Billick a ensuite passé les neuf saisons suivantes à démontrer qu'il n'avait absolument aucune idée comment régler les problèmes chroniques de la formation à cette position, la plus importante de toutes au football.
Même si Billick a mené les Ravens à une conquête du Super Bowl, il n'a jamais été en mesure de mettre la main sur un quart digne de ce nom. Et au moment où vous lisez ces lignes, je peux vous confirmer que la situation des quarts à Baltimore s'est empirée sous les ordres de Billick.
Après avoir dirigé l'une des meilleures unités offensives de l'histoire pendant cinq saisons au Minnesota à titre de coordonnateur offensif, Billick n'a jamais été capable d'amener cette magie à Baltimore avec lui.
Bien sûr, les Ravens ont remporté le Super Bowl, mais c'est uniquement grâce à la puissance de leur unité offensive. Cette année-là, comme à l'habitude, Billick avait utilisé plusieurs quarts partants.
Le quart qui avait mené les Ravens à leur conquête du Super Bowl, Trent Dilfer, a été libéré le printemps suivant. Et pour le remplacer, Billick avait misé sur Tony Banks, Elvis Grbac et Stoney Case. Des gars que l'on peut facilement qualifier de suspects.
Ironiquement, le quart le plus talentueux que Billick a côtoyé à Baltimore, a été libéré en 2006. Ce quart, Derek Anderson, a pratiquement mené les Browns de Cleveland aux éliminatoires cette année. Et il sera substitut lors du match du Pro Bowl.
En neuf campagnes à Baltimore, Billick n'est jamais parvenu à classer son unité offensive plus haut qu'au 14e rang. À six reprises, elle s'est classée 20e au moins. Ce qui est intéressant avec cette statistique, c'est que Billick n'a pas été capable de classer son unité offensive dans le top 10.
Mais ce qui a coulé Billick n'est pas tant de ne pas avoir réussi à mettre sur pied une attaquant terrifiante, mais bien d'avoir terminé l'année avec un dossier de 5-11 après en avoir présenté un de 13-3 la précédente. Le propriétaire Steve Bisciotti et le directeur général Ozzie Newsome n'ont finalement pas eu le choix de prendre cette décision.
Reconnu pour bien s'exprimer, Billick n'a visiblement pas trouvé les mots pour motiver ses hommes cette année.
Je ne serais d'ailleurs pas surpris de le voir devenir analyste à la télévision au terme de sa carrière d'entraîneur. Et nul doute qu'il pourrait devenir l'un des meilleurs de la profession. Et c'est surtout pourquoi je crois qu'il devrait dès maintenant commenter et analyser les performances des quarts plutôt que d'essayer de les diriger.
Billick a ensuite passé les neuf saisons suivantes à démontrer qu'il n'avait absolument aucune idée comment régler les problèmes chroniques de la formation à cette position, la plus importante de toutes au football.
Même si Billick a mené les Ravens à une conquête du Super Bowl, il n'a jamais été en mesure de mettre la main sur un quart digne de ce nom. Et au moment où vous lisez ces lignes, je peux vous confirmer que la situation des quarts à Baltimore s'est empirée sous les ordres de Billick.
Après avoir dirigé l'une des meilleures unités offensives de l'histoire pendant cinq saisons au Minnesota à titre de coordonnateur offensif, Billick n'a jamais été capable d'amener cette magie à Baltimore avec lui.
Bien sûr, les Ravens ont remporté le Super Bowl, mais c'est uniquement grâce à la puissance de leur unité offensive. Cette année-là, comme à l'habitude, Billick avait utilisé plusieurs quarts partants.
Le quart qui avait mené les Ravens à leur conquête du Super Bowl, Trent Dilfer, a été libéré le printemps suivant. Et pour le remplacer, Billick avait misé sur Tony Banks, Elvis Grbac et Stoney Case. Des gars que l'on peut facilement qualifier de suspects.
Ironiquement, le quart le plus talentueux que Billick a côtoyé à Baltimore, a été libéré en 2006. Ce quart, Derek Anderson, a pratiquement mené les Browns de Cleveland aux éliminatoires cette année. Et il sera substitut lors du match du Pro Bowl.
En neuf campagnes à Baltimore, Billick n'est jamais parvenu à classer son unité offensive plus haut qu'au 14e rang. À six reprises, elle s'est classée 20e au moins. Ce qui est intéressant avec cette statistique, c'est que Billick n'a pas été capable de classer son unité offensive dans le top 10.
Mais ce qui a coulé Billick n'est pas tant de ne pas avoir réussi à mettre sur pied une attaquant terrifiante, mais bien d'avoir terminé l'année avec un dossier de 5-11 après en avoir présenté un de 13-3 la précédente. Le propriétaire Steve Bisciotti et le directeur général Ozzie Newsome n'ont finalement pas eu le choix de prendre cette décision.
Reconnu pour bien s'exprimer, Billick n'a visiblement pas trouvé les mots pour motiver ses hommes cette année.
Je ne serais d'ailleurs pas surpris de le voir devenir analyste à la télévision au terme de sa carrière d'entraîneur. Et nul doute qu'il pourrait devenir l'un des meilleurs de la profession. Et c'est surtout pourquoi je crois qu'il devrait dès maintenant commenter et analyser les performances des quarts plutôt que d'essayer de les diriger.