Ma polyvalence me sera plus qu'utile
Football mercredi, 16 juil. 2008. 22:16 jeudi, 12 déc. 2024. 00:54
Même si le camp d'entraînement des Jets ne va commencer officiellement que samedi avec les tests de conditionnement physique, je suis déjà dans la région de New York depuis mardi.
Depuis mercredi, je participe au early training camp, une sorte de camp d'entraînement avant le camp d'entraînement qui est réservé aux recrues ainsi qu'à une minorité de vétérans. En tout, nous sommes près d'une trentaine de joueurs à assister à des réunions d'équipe et à participer à des séances de conditionnement physique.
Ce petit camp d'entraînement a pour but de nous mettre au même niveau que le reste de l'équipe. Bref, nous passons beaucoup de temps à étudier le volumineux livre de jeux.
Tout le monde présent ici est assuré de participer au camp d'entraînement, même s'il n'y a absolument rien de garanti au football professionnel. J'ai également entendu entre les branches qu'aucun joueur ne sera retranché avant le deuxième match préparatoire. Cependant, comme je l'ai mentionné lors de ma dernière chronique, si un joueur est pris à jouer au touriste, il fera rapidement ses valises.
Tout le personnel d'entraîneurs est présent sur place, même l'entraîneur-chef Eric Mangini. Il ne nous suit pas continuellement, mais j'ai quand même l'occasion de le côtoyer plus souvent que les autres, car il est un ancien demi défensif. Il assiste à toutes nos rencontres et donne souvent ses impressions.
Comme je l'ai mentionné lors de ma dernière visite à Montréal, j'espère vraiment prouver au groupe d'entraîneurs que je suis un joueur polyvalent qui peut être utilisé à toutes les sauces.
Il faut dire que la polyvalence a toujours été l'une de mes grandes qualités. En deux saisons avec les Alouettes, j'ai évolué à trois positions différentes. Je veux prouver que je suis un individu à qui ils peuvent faire confiance tant en défensive que sur les unités spéciales.
Il ne faut pas sous-estimer le calibre de jeu de la LCF
Plusieurs personnes ont réagit à mes propos concernant la différence entre le calibre de jeu de la Ligue nationale de football et celui de la Ligue canadienne lors de ma première chronique.
Je ne dis pas que les joueurs étoiles de la NFL ne sont pas si bons que ça, ils ne sont naturellement pas les vedettes de la meilleure ligue au monde pour rien. Ce que je pense, c'est que les meilleurs joueurs de la LCF sont du même niveau que les substituts - ceux qui ne sont pas partants - de la NFL.
Les gens oublient souvent qu'il y a de nombreux joueurs qui s'amènent dans la LCF après avoir passé les quatre ou cinq dernières saisons aux États-Unis. Un gars comme le receveur de passes Bethel Johnson, qui a remporté le Super Bowl avec les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et qui s'aligne maintenant avec les Argonauts de Toronto, est l'un de ceux-là. Sa présence oblige les demis de coin qui le surveillent à augmenter leur niveau de jeu. Sinon, ils vont se faire manger tout rond.
De toute façon, je ne suis pas le premier qui tente de faire le saut dans la NFL après avoir joué dans la LCF. Et je crois que c'est possible d'avoir du succès au sud de la frontière. Le demi Kenton Keith est un bon exemple.
Il faut dire aussi que je ne suis pas complètement étranger au football américain, puisque j'ai joué avec l'Université du New Hampshire. Je ne serai pas dépaysé par les dimensions du terrain!
L'importance de décrocher
Comme je l'ai mentionné précédemment, j'étais à Montréal au cours des dernières semaines. Je suis revenu au Québec afin de me reposer avant le début du camp d'entraînement.
J'ai passé beaucoup de temps avec ma famille et mes amis. J'ai assisté à quelques spectacles dans le cadre du Festival de Jazz et j'ai eu beaucoup de plaisir. J'ai également disputé quelques rondes de golf. Bref, j'ai décroché. Et avec le beau temps, c'était impossible ne de pas le faire!
*Propos recueillis par Francis Paquin
Depuis mercredi, je participe au early training camp, une sorte de camp d'entraînement avant le camp d'entraînement qui est réservé aux recrues ainsi qu'à une minorité de vétérans. En tout, nous sommes près d'une trentaine de joueurs à assister à des réunions d'équipe et à participer à des séances de conditionnement physique.
Ce petit camp d'entraînement a pour but de nous mettre au même niveau que le reste de l'équipe. Bref, nous passons beaucoup de temps à étudier le volumineux livre de jeux.
Tout le monde présent ici est assuré de participer au camp d'entraînement, même s'il n'y a absolument rien de garanti au football professionnel. J'ai également entendu entre les branches qu'aucun joueur ne sera retranché avant le deuxième match préparatoire. Cependant, comme je l'ai mentionné lors de ma dernière chronique, si un joueur est pris à jouer au touriste, il fera rapidement ses valises.
Tout le personnel d'entraîneurs est présent sur place, même l'entraîneur-chef Eric Mangini. Il ne nous suit pas continuellement, mais j'ai quand même l'occasion de le côtoyer plus souvent que les autres, car il est un ancien demi défensif. Il assiste à toutes nos rencontres et donne souvent ses impressions.
Comme je l'ai mentionné lors de ma dernière visite à Montréal, j'espère vraiment prouver au groupe d'entraîneurs que je suis un joueur polyvalent qui peut être utilisé à toutes les sauces.
Il faut dire que la polyvalence a toujours été l'une de mes grandes qualités. En deux saisons avec les Alouettes, j'ai évolué à trois positions différentes. Je veux prouver que je suis un individu à qui ils peuvent faire confiance tant en défensive que sur les unités spéciales.
Il ne faut pas sous-estimer le calibre de jeu de la LCF
Plusieurs personnes ont réagit à mes propos concernant la différence entre le calibre de jeu de la Ligue nationale de football et celui de la Ligue canadienne lors de ma première chronique.
Je ne dis pas que les joueurs étoiles de la NFL ne sont pas si bons que ça, ils ne sont naturellement pas les vedettes de la meilleure ligue au monde pour rien. Ce que je pense, c'est que les meilleurs joueurs de la LCF sont du même niveau que les substituts - ceux qui ne sont pas partants - de la NFL.
Les gens oublient souvent qu'il y a de nombreux joueurs qui s'amènent dans la LCF après avoir passé les quatre ou cinq dernières saisons aux États-Unis. Un gars comme le receveur de passes Bethel Johnson, qui a remporté le Super Bowl avec les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et qui s'aligne maintenant avec les Argonauts de Toronto, est l'un de ceux-là. Sa présence oblige les demis de coin qui le surveillent à augmenter leur niveau de jeu. Sinon, ils vont se faire manger tout rond.
De toute façon, je ne suis pas le premier qui tente de faire le saut dans la NFL après avoir joué dans la LCF. Et je crois que c'est possible d'avoir du succès au sud de la frontière. Le demi Kenton Keith est un bon exemple.
Il faut dire aussi que je ne suis pas complètement étranger au football américain, puisque j'ai joué avec l'Université du New Hampshire. Je ne serai pas dépaysé par les dimensions du terrain!
L'importance de décrocher
Comme je l'ai mentionné précédemment, j'étais à Montréal au cours des dernières semaines. Je suis revenu au Québec afin de me reposer avant le début du camp d'entraînement.
J'ai passé beaucoup de temps avec ma famille et mes amis. J'ai assisté à quelques spectacles dans le cadre du Festival de Jazz et j'ai eu beaucoup de plaisir. J'ai également disputé quelques rondes de golf. Bref, j'ai décroché. Et avec le beau temps, c'était impossible ne de pas le faire!
*Propos recueillis par Francis Paquin