Les Patriots et les 49ers accèderont au Super Bowl
NFL vendredi, 17 janv. 2014. 21:47 dimanche, 15 déc. 2024. 14:32Difficile de demander mieux comme carré d’as. Les finales d’association qui seront disputées dimanche dans la NFL sont tellement relevées et remplies de promesses, c’est comme si on avait droit à deux Super Bowls en même temps!
Et en plus d’avoir quatre bonnes équipes en lice pour les deux places convoitées, les affrontements Patriots-Broncos et 49ers-Seahawks nous offrent une cote de vedettariat très élevée. On a d’un côté un classique entre de vieux rivaux, Tom Brady et Peyton Manning, et de l’autre un face-à-face entre deux quarts de la nouvelle génération en Russell Wilson et Colin Kaepernick. Les deux affrontements se dérouleront sous le thème de la rivalité et beaucoup d’histoires permettent d’ajouter du piquant à la tension d’avant-match.
Sans perdre un instant, allons-y avec un survol des deux rencontres.
PATRIOTS c. BRONCOS (15h - RDS)
Deux équipes qui se sont affrontées en saison régulière. Rappelez-vous, les Broncos menaient 24-0 à la mi-temps, mais avaient laissé les Patriots revenir de l’arrière pour finalement s’incliner 34-31 en prolongation.
Pour le match revanche, le plus gros défi des Pats résidera en défensive : comment arrêter Manning et son excellent groupe de receveurs? C’est la question évidente à poser lorsqu’on affronte un quart-arrière qui a jusqu’ici lancé 57 passes de touché et qui en a distribué au moins une dizaine à quatre receveurs différents.
Quand tu joues contre Manning, tu dois choisir ton poison. Préfères-tu mourir à petit feu ou qu’on mette fin rapidement à tes souffrances? Je suis curieux de voir si l’entraîneur des Patriots, Bill Belichick, emploiera la même stratégie qu’en novembre dernier, alors qu’il avait décidé de forcer le plus menaçant élément adverse à remettre le ballon à Knowshon Moreno dans le champ arrière. En effet, chez les Pats, on avait décidé qu’on ne se laisserait pas battre par Peyton et ses Quatre Fantastiques et qu’on forcerait plutôt les Broncos à faire preuve de patience en exécutant adéquatement pendant de longues séquences à l’attaque.
Bref, on a invité Manning à déléguer et à diriger une attaque qui se concentrerait sur le jeu au sol.
C’est rarement compliqué avec Manning. Il est tellement discipliné et méthodique qu’il opte presque systématiquement pour les mêmes choix de jeu dépendamment des circonstances. S’il voit des petits joueurs rapides devant lui, il favorise la course. S’il note la présence de gros joueurs robustes, il passe. S’il compte six joueurs adverses dans les tranchées, ça se passera au sol. Avec sept ou huit hommes à sa poursuite, gagez sur une passe. Pour lui, tout semble une question de mathématiques.
Manning prend ce que tu lui donnes et lors de la semaine numéro 12, les Pats avaient décidé de lui donner la course. Résultat : Moreno avait porté le ballon 37 fois pour des gains de 224 verges. Au total, Denver avait opté pour la course 48 fois pour des avancées de 280 verges. Manning, en retour, n’avait amassé que 150 verges par la voie des airs et la stratégie, au bout du compte, s’est avérée être la bonne.
Ce serait mal connaître Belichick de penser qu’il arrivera avec un copier-coller dimanche. Le vieux sage connaît Manning et sait trop bien qu’on ne peut lui présenter la même chose deux fois. Il faut toujours déguiser ses stratégies et presque se doter d’un plan de match différent pour chaque quart de la rencontre. C’est un jeu d’échec constant parce que Manning possède une mémoire photographique formidable.
Mais la science de l’ajustement, c’est la grande force de Belichick. Les Patriots ont joué avec un système défensif 4-3 toute l’année, mais leur entraîneur serait bien capable de préconiser un 3-4 pour ce match sans lendemain. La dernière fois, Manning a fait face à une pression intense tôt dans le match. Qui sait s’il ne verra pas huit ennemis en couverture dès le lancement des hostilités dans le deuxième chapitre. C’est ce sur quoi est basée la grande réputation de Belichick : il n’a pas peur de changer ses habitudes et d’arriver avec des trucs déstabilisants.
Il ne faudrait pas non plus oublier que la défensive des Patriots n’est pas nécessairement composée de faire-valoir. Il n’y a pas de doute, l’attaque des Broncos sera la plus explosive sur le terrain, il n’y a pas de comparaison qui vaille. Mais la tertiaire des Pats est en santé et peut se débrouiller. Elle est menée par le vétéran Aqib Talib, Alfonzo Dennard s’est signalé avec deux interceptions la semaine passée, la recrue Logan Ryan fait du bon travail et Kyle Arrington avait fait du travail colossal sur Wes Welker lors du précédent affrontement. Ajoutez à ça les maraudeurs Devin McCourty et Steve Gregory, et pourquoi pas le nom du secondeur Jamie Collins qui vient de connaître un match du tonnerre, et vous avez une unité capable de faire des jeux. Les Patriots possèdent les éléments pour ralentir la grosse machine des Broncos, et pas seulement stratégiquement.
Et gardons en tête cette statistique importante : les Broncos ont été victimes de 16 ballons échappés cette saison, le plus haut total dans la NFL. La défensive des Patriots est souvent généreuse, mais on ne peut pas lui reprocher son manque d’opportunisme et un revirement bien placé pourrait fort bien faire la différence dans cette rencontre.
Aussi, ouvrez bien vos oreilles! Comme c’est le cas chaque fois que Manning est en action, il sera intéressant de porter attention à sa cadence bruyante avec son fameux « Omaha! » qui a tant fait jaser cette semaine. Les résultats ont été probants contre les Chargers alors qu’il a su provoquer cinq hors-jeux à la ligne de mêlée. Répétera-t-il l’expérience? Va-t-il nous arriver avec un nouveau mot? Ce n’est pas anodin, parce que dites-vous que les Pats ont étudié cette habitude sur bande vidéo et que leurs joueurs de ligne sont maintenant bien avertis. Les entraîneurs ont certainement inculqué la prudence à ceux qui seraient tentés d'essayer de voler le compte.
C’est aussi ça, Peyton Manning. Il te bat avec son bras, mais aussi avec sa tête.
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De l’autre côté, on ne fait pas non plus dans la subtilité. Depuis trois semaines, les Patriots optent pour la course 40 fois par match pour une récolte moyenne de 200 verges. Les Broncos se préparent donc probablement pour un match physique et robuste, mais on ne sait jamais avec les Pats. On parle sans cesse de LeGarrette Blount, Stevan Ridley et Shane Vereen ces temps-ci, mais je ne serais pas surpris qu’on arrive avec des formations à receveurs multiples et qu’on ouvre le bal par la voie des airs. Avec les Pats, il faut toujours s’attendre à l’inattendu.
N’importe, avec la stabilité de leur ligne à l’attaque et la qualité de leurs porteurs de ballon, il faut s’attendre à ce que le jeu au sol fasse partie intégrante du plan de match. Quand les Broncos ont perdu à domicile contre les Chargers de San Diego cette année, ils ont fait une indigestion d’une recette que les Pats peuvent facilement appliquer.
Vous savez comment je dis souvent qu’au football, le but est de rendre l’adversaire unidimensionnel. Imaginez-vous : présentement, les Broncos sont sûrement en train de se dire qu’ils doivent à tout prix arrêter le jeu au sol et forcer Tom Brady à les battre avec son bras. C’est quand même épouvantable quand on y pense! Le monde à l’envers!
Il est donc fort possible que la défensive des Broncos ne puisse régler tous les problèmes qui lui seront présentés dimanche. Je sais que l’unité a bien paru dans la victoire face aux Chargers, mais ces derniers comptaient sur deux recrues du côté droit de la ligne offensive et étaient privés des services de Ryan Matthews. Il n’y a pas de comparaison à faire avec ce qu’elle aura à gérer lors de son prochain test.
Les partisans des Broncos qui me répondront que leur équipe aussi a été affectée par les absences médicales ont raison. Le secondeur Von Miller, le pilier du groupe qui avait d’ailleurs réussi un jeu très important dans le premier match entre les deux clubs, n’est pas là. L’as demi de coin Chris Harris non plus. Sans compter que le plus gros morceau de la ligne offensive qui protège Manning, le plaqueur Ryan Clady, a été blessé. Ce n’est pas rien, mais sans vouloir minimiser son apport aux succès de l’équipe, sachez que la semaine dernière, sur les 36 passes tentées par Manning, 26 ont été décochées en 2,5 secondes ou moins. Alors avec ou sans Clady, que j’adore voir jouer, vous comprendrez que Manning rend toujours sa ligne à l’attaque meilleure.
Tout ça pour dire que toutes les équipes doivent composer avec des blessures à cette période de l’année, mais il faut avouer que la Nouvelle-Angleterre a été particulièrement affectée par cette réalité.
Il y a aussi cette espèce d’aura qui flotte toujours autour des Patriots. Quand j’entends Tom Brady dire « On va aller à Denver et essayer de jouer le meilleur match possible. On sait que personne ne nous donne une chance de gagner. », je me dis que c’est dangereux pour les Broncos. Ils sont tellement compétitifs, ces Pats. Et quand on y pense, ils n’ont pas d’affaire là. Avec tout ce qu’ils ont traversé cette année, de la saga Aaron Hernandez aux statuts de Rob Gronkowski , au départ de Welker et à toutes les blessures qui les ont affligés en défensive, on se dit que rien ne doit les ébranler. Il ne faut jamais les compter comme battus.
Manning et Brady s’affronteront pour la quinzième fois. Brady a l’avantage d’avoir remporté dix des 14 duels précédents, mais il faut toujours se rappeler que lorsque l’un est sur le terrain, l’autre n’y est pas et vice versa. Personnellement, la confrontation qui m’intéresse, c’est Manning contre Belichick. En carrière, Manning a une fiche de 6-11 contre l’entraîneur, qui a eu l’avantage deux fois sur trois en matchs éliminatoires. Dans ces trois parties, Peyton a été limité à deux passes de touché et été victime de six interceptions. Une fois seulement a-t-il franchi le plateau des 300 verges par la passe.
En guise de comparaison, Brady a été sans faille contre les défensives dirigées par Jack Del Rio. Il montre une fiche parfaite de 7-0 et a complété 73% de ses passes. Dix-sept d’entre elles ont résulté en un touché et jamais il n’a été responsable d’un revirement. Évidemment, plusieurs de ces matchs remontent à l’époque où Del Rio étaient aux commandes des Jaguars de Jacksonville, mais n’oubliez quand même pas que cette année, Brady a trouvé le moyen de combler un déficit de 24 points face aux tactiques du même stratège.
En résumé, je crois que Brady et Manning continueront d’accaparer l’attention jusqu’à ce qu’on fasse un gagnant - en éliminatoires, les quarts-arrières ont toujours la cote - mais je demeure convaincu qu’il s’agira réellement d’un face-à-face entre la paire Moreno/Ball et le trio Blount/Ridley/Vereen.
Ma prédiction : PATRIOTS.
49ERS c. SEAHAWKS (RDS - 16h30)
Quiconque a suivi les activités récentes des deux équipes sait que les 49ers ont mangé leurs bas lors de leurs deux dernières visites à Seattle. La preuve peut être fournie sous la forme du pointage combiné de ces rencontres : 71-16 en faveur des locaux. Le plus récent massacre, conclu par un score final de 29-3, a eu lieu lors de la deuxième semaine du calendrier 2013.
Un match à Seattle représente une commande difficile pour n’importe quelle équipe, même les 49ers. C’est dur de conquérir le domicile des Seahawks, qui y montrent une fiche de 16-1 depuis que Russell Wilson a pris les commandes de leur attaque. Leur seule défaite au cours de cette séquence, ils l’ont subie le mois dernier contre les Cardinals de l’Arizona.
La clé du match – et c’est l’évidence même pour moi – sera la capacité des Niners d’éviter de commettre des revirements. C’est toujours une donnée révélatrice au football, mais peut-être encore plus à Seattle où le fameux 12e joueur n’est pas seulement une expression. Il existe vraiment. C’est une bête, une bête féroce qui se nourrit principalement des erreurs dont sont victimes les adversaires qui s’y aventurent. Et dans leurs récents déboires face à leurs rivaux de section, ça a été ça le plus gros problème des 49ers. En début de saison, ils ont ainsi gaffé à cinq reprises. Colin Kaepernick a été intercepté trois fois en plus de perdre un ballon échappé.
Ici, donc, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Si les hommes de Jim Harbaugh protègent le ballon, j’aime beaucoup leurs chances. Si c’est le festival du revirement, oubliez-ça, le 12e joueur va prendre le dessus et deviendra un obstacle insurmontable.
San Francisco vogue sur une séquence de huit victoires et la bonne nouvelle c’est que Kaepernick, au cours de cette lancée, n’a laissé partir que deux interceptions. Depuis le début des éliminatoires, les 49ers ont dû braver les conditions hostiles à Green Bay et faire face à une défensive très coriace en Caroline, mais Kaepernick a su prendre soin du précieux ballon. C’est un aspect encourageant pour l’équipe qui tente d’accéder au Super Bowl pour une deuxième année consécutive.
Il faut aussi dire que depuis le retour de Michael Crabtree, les 49ers n’ont pas connu la défaite. Ça aussi, c’est une information intéressante.
La semaine dernière, les Saints de La Nouvelle-Orléans sont arrivés à Seattle avec dans leur plan de match des formations à deux ou trois ailiers rapprochés, ont joué la carte de la robustesse et ont couru avec le ballon avec un certain succès, amassant plus de 100 verges au sol. Quand j’ai vu ça, je me suis immédiatement dit que ça pourrait représenter une source d’inquiétude pour les Seahawks, parce qu’il est bien évident que les Niners sont équipés pour attaquer de la même façon.
D’autres équipes ont été capables de courir à Seattle. Dans leur triomphe, les Cards ont récolté 139 verges au sol. Plus tôt dans la saison, les Buccaneers de Tampa Bay avaient obtenu 205 verges par la course dans une défaite en prolongation. Alors il faut faire attention : c’est clair que les Seahawks sont forts à domicile, mais ils ont eu leurs petits moments de faiblesse.
Je pense que va assister au même genre de match que les Niners ont livré la semaine dernière contre les Panthers : deux grosses unités défensives et deux attaques imposantes qui veulent courir. Dans ces conditions, pour donner de l’oxygène à l’offensive au sol, tu dois être capable de compléter des passes tôt dans le match. C’est ce qu’on fait, avec succès, avec Kaepernick depuis deux matchs.
Dans cette optique, j’ai aussi hâte de voir comment Russell Wilson va se comporter, parce que je n’aime pas vraiment la tendance qu’on peut observer dans son jeu à ses cinq derniers matchs. Je comprends bien que d’entrée de jeu, la recette des Seahawks, c’est 1) de la défensive intraitable, 2) de l’attaque au sol qui fait mal et 3) un quart-arrière qui gère le match en évitant de se tirer dans le pied. Et pour ça, Wilson est excellent. Mais je suis d’avis que maintenant qu’un seul match le sépare d’une présence à la phase ultime, il devra en faire plus que ça.
La semaine dernière, Wilson a complété neuf passes pour un grand total de 103 verges, son pire match en carrière. D’ailleurs, dans deux de ses trois dernières sorties, il n’a même pas atteint le plateau des 110 verges. À ses cinq derniers matchs, on parle d’une moyenne de 145 verges par partie. Contre les Saints, il a régulièrement manqué de précision sur des tracés en diagonale rapides, avait de la difficulté à détecter ses cibles et tenait le ballon un peu trop longtemps. Il n’a pas bien paru.
Pendant cette période, les Seahawks ont marqué 100 points, soit une moyenne de 20 par match. C’est acceptable quand on connaît la solidité de leur défense, mais ça demeure insuffisant.
C’est loin d’être l’amour fou entre ces deux équipes et les émotions seront dans le tapis. La discipline sera donc de mise, un autre élément qui pourrait jouer en faveur des Niners, l’équipe la plus disciplinée de la NFL depuis le début du tournoi de fin de saison. Exactement comme l’ont fait les Panthers, les Seahawks voudront mettre leur pied à terre, délimiter leur territoire et imposer le respect sur leur terrain. C’est bien, mais ils devront leur faire plus intelligemment que leurs prédécesseurs.
Dans un match impliquant deux grosses défensives, où un placement pourrait faire la différence, il y a des statistiques qui font foi de tout. Pour moi, ce sont les revirements, les pénalités et les gros jeux. Et ces gros jeux, il faudra en produire pour mettre au tableau les points nécessaires pour sortir vainqueurs. Ne vous attendez pas à ce qu’une des deux attaques génère de façon constante des séquences de 12 ou 14 jeux pour traverser le terrain! Ça va prendre une passe de 25 ou 35 verges ici et là. Et si vous avez la chance de pénétrer dans la zone payante, essayez de la convertir en un touché et non en un placement. Ça pourrait faire toute la différence.
Pour l’attaque de San Francisco, la meilleure façon d’éviter les erreurs de Kaepernick et de prendre soin du ballon, c’est de ne jamais au grand jamais se retrouver en situation de « troisième et long ». C’est là que le douzième joueur embarque dans l’équation, tout comme l’unité de chasseurs de tête des Seahawks. Cette surcharge de travail pour la ligne à l’attaque deviendrait un scénario cauchemardesque pour les Californiens.
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J’aimerais conclure en revenant sur cette fameuse dégelée qui a favorisé les Seahawks au mois de septembre. Après un quart, le tableau indiquait un score de 0-0. La première des trois interceptions de Kaepernick est survenue à la ligne d’une verge dans le territoire des Seahawks. C’est vrai qu’elle a eu lieu, elle compte. Mais admettons qu’on change ce petit détail et qu’on obtient un résultat différent... disons un placement. Eh bien on a peut-être un autre match.
Après trois quarts, les Seahawks menaient 12-3. Puis les 49ers ont manqué de jus, se sont fait rentrer dedans et n’ont repris conscience qu’à leur retour à la maison.
Les Seahawks ont été bons – dominants la plupart du temps - toute l’année. Mais c’est clair que les 49ers n’ont cessé de s’améliorer. Je trouve que l’équipe qui a gagné lors de match de la semaine numéro 2 est sensiblement restée la même et que celle qui a perdu a affiché une progression impressionnante.
Sans oublier la statistique qui nous dit que six des huit dernières éditions du Super Bowl ont mis en vedette une équipe qui avait dû commencer sa route dès le premier tour éliminatoire. Des quatre équipes toujours en vie, les 49ers sont la seule répondant à ce critère et je n’ai pas l’impression qu’ils feront mentir les chiffres.
Ma prédiction : 49ERS.
*Propos recueillis par Nicolas Landry.