CINCINNATI - Invaincus en trois matchs, les Bengals ont la chance de distancer leurs rivaux de la section Nord, dans l'Américaine.

À la suite à leur gain de 28-24 à Baltimore, seuls eux, les Patriots et les Broncos n'ont pas encore goûté à la défaite en 2015, dans cette moitié de la NFL.

Le plaqueur Geno Atkins a déjà deux sacs, montrant qu'il a bien récupéré d'une opération au genou. Et à l'attaque, le quart Andy Dalton n'a jamais aussi bien paru que maintenant, à sa cinquième saison dans la ligue.

« Ça roule, a dit l'ailier espacé Marvin Jones, qui a déjà capté deux passes de touché. Nous avons une belle occasion devant nous. Il faut prendre chaque match au sérieux mais en ce moment, ça va très bien. »

Les Steelers (2-1) devront composer avec une longue absence pour Ben Roethlisberger. Les Browns (1-2) ont leurs propres ennuis au poste de quart, et les Ravens (0-3) n'ont pas encore gagné de match cette saison.

Les Bengals ont par ailleurs porté leur fiche à 3-0 pour la deuxième année de suite.

« Ça nous est connu, a dit l'entraîneur Marvin Lewis. Les gars savent comment agir et je pense que c'est bon pour la confiance. C'est comme si à un examen vous alliez vous assoir en première rangée, bien préparé, plutôt que d'aller vous cacher au fin fond de la classe. C'est la bonne approche à avoir. »

Dalton a rejoint les deux tiers de ses cibles pour 866 verges, dont huit passes de touché. Il a commis une seule interception.

Le Texan de 27 ans est sixième de la NFL pour les verges aériennes, ainsi que troisième pour les passes payantes.

Deux fois dimanche, il a rallié les siens pour effacer un retard au dernier quart, ponctuant le tout avec une montée décisive de 80 verges en six jeux.

« Il a élevé son jeu d'un autre cran et je pense que c'est typique des joueurs qui se distinguent vraiment des autres dans cette ligue, a dit le coordonnateur à l'attaque des Bengals, Hue Jackson. Cela dit, il nous faut encore gagner plusieurs matches pour qu'il aspire à un statut encore plus spécial. »

Depuis la saison 2011 inclusivement, les Bengals ont toujours atteint les éliminatoires mais à chaque fois, leur parcours s'est terminé dès le premier tour.

« Nous ne pouvons pas nous penser au-dessus de la mêlée juste avec notre fiche, a prévenu le demi de sûreté George Iloka, qui fait partie de l'équipe depuis 2012. Je pense que c'est un peu ça qui nous a nui l'an dernier. Nous avons laissé les compliments nous monter à la tête. Nous pensions être inébranlables, ce genre de choses. »