Sem. 11 : séparer les petits des grands
Football jeudi, 15 nov. 2012. 18:33 dimanche, 15 déc. 2024. 02:34
Six équipes ont émergé en tant que favoris à l'obtention d'une place en éliminatoires dans l'association Américaine, dont une véritable surprise, les Colts d'Indianapolis. Cette semaine, quatre d'entre elles tenteront de se distancer encore un peu plus de ses compétiteurs.
Il s'agit des Broncos de Denver, des Ravens de Baltimore, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre et des Texans de Houston.
Ravens de Baltimore c. Steelers de Pittsburgh (dimanche 20 h, RDS)
La défensive des Steelers sait que la marge d'erreur est mince en l'absence du quart-arrière Ben Roethlisberger, qui sera remplacé par Byron Leftwich pour l'occasion. Avec Big Ben, l'équipe parvient à inscrire en moyenne 23 points par partie. Leftwich, lui, n'a pas obtenu un départ depuis 2009 alors qu'il était à Tampa Bay, et cette moyenne était alors de 16,6 points.
Les joueurs des Ravens ont cependant de la difficulté à trouver leur identité sur la route, Joe Flacco particulièrement. Ce dernier complète seulement 52,2 % de ses passes à l'étranger et sa moyenne de verges par tentative passe de 9,32 à 5,29 en territoire adverse. Ils sont incapables de créer les gros jeux. Le receveur éloigné no 1 des Ravens Torrey Smith a cumulé 13 attrapés en quatre rencontres sur la route pour 13,5 verges par course. À domicile, il en a jusqu'à maintenant récolté 20,3 en plus de six touchés.
La clé pour les Steelers sera de maintenir un bas pointage.
Chargers de San Diego c. Broncos de Denver (dimanche 16 h, RDS2)
Peyton Manning s'est mis en bonne position dans la course au titre de joueur par excellence grâce à son leadership et ses aptitudes de passeurs. Manning dominait l'AFC Sud quand il était à Indianapolis. Maintenant, à Denver, il tente de confirmer le 1er rang des siens dans l'Est de l'Américaine.
La défensive des Chargers a été en mesure de ralentir Manning à sa dernière saison avec les Colts et ils étaient sur le point de refaire le même coup le 15 octobre lors qu'ils ont pris une avance de 24-0 dans la rencontre. Sauf que Manning a répondu avec une production de 35 points.
La pression retombera sur les épaules du quart Philip Rivers, mais celle-ci ne semble pas très bien lui convenir. Six de ses douze interceptions sont survenues au quatrième quart et ses passes deviennent plus conservatrices en deuxième demie, où il amasse en moyenne 5,94 verges par passe comparativement à 8,94 en première demie.
Bears de Chicago c. 49ers de San Francisco (lundi 20 h 30, RSD)
Il s'agit d'un duel de commotionnés entre Jay Cutler et Alex Smith. Qui sera le premier à passer avec succès les tests médicaux et à obtenir le feu vert en vue de lundi?
L'enjeu est grand. Les deux formations mènent leurs divisions respectives et cette rencontre pourrait même servir à déterminer qui mérite l'avantage du terrain en éliminatoires. Les 49ers sont suivis de près par les Seahawks dans l'Ouest de la NFC et les Bears doivent lutter avec les Packers dans la division Nord. Des deux quarts-arrières, Smith a les meilleures chances de jouer, mais l'entraîneur Jim Harbaugh n'est peut-être pas prêt à prendre le risque qu'il subisse une autre commotion cérébrale et pourrait faire confiance à Colin Kaepernick. Les Bears se sont quant à eux préparés à l'éventualité que Cutler doive s'absenter en signant Jason Campbell.
Packers de Gren Bay c. Lions de Detroit
En amorçant la saison, les Packers semblaient avoir le chemin libre en route vers le Super Bowl. Ils bénéficiaient d'ailleurs du calendrier le plus facile dans la NFC tout en comptant sur Aaron Rodgers. Les blessures ont toutefois changé la donne. La défensive a perdu les secondeurs Desmond Bishop, Nick Perry et D.J. Smith pour le reste de la campagne, tandis que l'attaque est privée du plaqueur à droite Bryan Bulaga et du demi défensif Cedric Benson. Le receveur éloigné Greg Jennings, le secondeur Clay Matthews et le demi de sûreté Charles Woodson seront aussi absents cette semaine.
Les Packers connaissent l'importance de cet affrontement, alors que les Lions peuvent presque déjà dire au revoir aux séries.
Jets de New York c. Rams de St. Louis
Le cirque des Jets débarque à St. Louis : une autre semaine passe et la controverse s'installe encore davantage concernant le substitut le plus médiatisé du monde du sport. Maintenant, c'est au tour de coéquipiers demeurés anonymes de donner leur opinion sur l'échange qui a permis d'acquérir les services de Tim Tebow, un échange considéré désastreux à ce jour. Ce qui est certain, c'est que l'offensive ne performe pas et elle n'a d'ailleurs pas obtenu un seul touché lors des huit derniers quarts.
La défaite des Jets (3-6) dimanche dernier face aux Seahawks et leur solide défensive n'était pas une surprise, mais une autre subie aux mains des Rams (3-5-1) risque de mettre le poste de certains en danger lors de la saison morte. Dites ce que vous voulez des Rams, mais Jeff Fisher a réussi à créer une unité au sein de son équipe et elle travaille fort. Si les Jets ne sont pas suffisamment alertes dimanche, ils peuvent oublier les éliminatoires.
Il s'agit des Broncos de Denver, des Ravens de Baltimore, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre et des Texans de Houston.
Ravens de Baltimore c. Steelers de Pittsburgh (dimanche 20 h, RDS)
La défensive des Steelers sait que la marge d'erreur est mince en l'absence du quart-arrière Ben Roethlisberger, qui sera remplacé par Byron Leftwich pour l'occasion. Avec Big Ben, l'équipe parvient à inscrire en moyenne 23 points par partie. Leftwich, lui, n'a pas obtenu un départ depuis 2009 alors qu'il était à Tampa Bay, et cette moyenne était alors de 16,6 points.
Les joueurs des Ravens ont cependant de la difficulté à trouver leur identité sur la route, Joe Flacco particulièrement. Ce dernier complète seulement 52,2 % de ses passes à l'étranger et sa moyenne de verges par tentative passe de 9,32 à 5,29 en territoire adverse. Ils sont incapables de créer les gros jeux. Le receveur éloigné no 1 des Ravens Torrey Smith a cumulé 13 attrapés en quatre rencontres sur la route pour 13,5 verges par course. À domicile, il en a jusqu'à maintenant récolté 20,3 en plus de six touchés.
La clé pour les Steelers sera de maintenir un bas pointage.
Chargers de San Diego c. Broncos de Denver (dimanche 16 h, RDS2)
Peyton Manning s'est mis en bonne position dans la course au titre de joueur par excellence grâce à son leadership et ses aptitudes de passeurs. Manning dominait l'AFC Sud quand il était à Indianapolis. Maintenant, à Denver, il tente de confirmer le 1er rang des siens dans l'Est de l'Américaine.
La défensive des Chargers a été en mesure de ralentir Manning à sa dernière saison avec les Colts et ils étaient sur le point de refaire le même coup le 15 octobre lors qu'ils ont pris une avance de 24-0 dans la rencontre. Sauf que Manning a répondu avec une production de 35 points.
La pression retombera sur les épaules du quart Philip Rivers, mais celle-ci ne semble pas très bien lui convenir. Six de ses douze interceptions sont survenues au quatrième quart et ses passes deviennent plus conservatrices en deuxième demie, où il amasse en moyenne 5,94 verges par passe comparativement à 8,94 en première demie.
Bears de Chicago c. 49ers de San Francisco (lundi 20 h 30, RSD)
Il s'agit d'un duel de commotionnés entre Jay Cutler et Alex Smith. Qui sera le premier à passer avec succès les tests médicaux et à obtenir le feu vert en vue de lundi?
L'enjeu est grand. Les deux formations mènent leurs divisions respectives et cette rencontre pourrait même servir à déterminer qui mérite l'avantage du terrain en éliminatoires. Les 49ers sont suivis de près par les Seahawks dans l'Ouest de la NFC et les Bears doivent lutter avec les Packers dans la division Nord. Des deux quarts-arrières, Smith a les meilleures chances de jouer, mais l'entraîneur Jim Harbaugh n'est peut-être pas prêt à prendre le risque qu'il subisse une autre commotion cérébrale et pourrait faire confiance à Colin Kaepernick. Les Bears se sont quant à eux préparés à l'éventualité que Cutler doive s'absenter en signant Jason Campbell.
Packers de Gren Bay c. Lions de Detroit
En amorçant la saison, les Packers semblaient avoir le chemin libre en route vers le Super Bowl. Ils bénéficiaient d'ailleurs du calendrier le plus facile dans la NFC tout en comptant sur Aaron Rodgers. Les blessures ont toutefois changé la donne. La défensive a perdu les secondeurs Desmond Bishop, Nick Perry et D.J. Smith pour le reste de la campagne, tandis que l'attaque est privée du plaqueur à droite Bryan Bulaga et du demi défensif Cedric Benson. Le receveur éloigné Greg Jennings, le secondeur Clay Matthews et le demi de sûreté Charles Woodson seront aussi absents cette semaine.
Les Packers connaissent l'importance de cet affrontement, alors que les Lions peuvent presque déjà dire au revoir aux séries.
Jets de New York c. Rams de St. Louis
Le cirque des Jets débarque à St. Louis : une autre semaine passe et la controverse s'installe encore davantage concernant le substitut le plus médiatisé du monde du sport. Maintenant, c'est au tour de coéquipiers demeurés anonymes de donner leur opinion sur l'échange qui a permis d'acquérir les services de Tim Tebow, un échange considéré désastreux à ce jour. Ce qui est certain, c'est que l'offensive ne performe pas et elle n'a d'ailleurs pas obtenu un seul touché lors des huit derniers quarts.
La défaite des Jets (3-6) dimanche dernier face aux Seahawks et leur solide défensive n'était pas une surprise, mais une autre subie aux mains des Rams (3-5-1) risque de mettre le poste de certains en danger lors de la saison morte. Dites ce que vous voulez des Rams, mais Jeff Fisher a réussi à créer une unité au sein de son équipe et elle travaille fort. Si les Jets ne sont pas suffisamment alertes dimanche, ils peuvent oublier les éliminatoires.