BOSTON - Les récents propos de Tom Brady, qui avait laissé sous-entendre qu'il souhaitait l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, ont été sortis de leur contexte et viennent expliquer pourquoi il essaie d'en dire le moins possible lorsqu'il s'exprime en public.

C'est ce qu'a fait savoir Brady lors d'une émission radiophonique à Boston.

Lors de cette entrevue, le quart-arrière des Patriots de la Nouvelle-Angleterre a fait savoir que son vote serait un choix personnel basé sur ses états d'âme.

Cette clarification vient environ deux semaines après que Brady eut affiché un chapeau rouge associé à la campagne présidentielle de Trump, pendant qu'il échangeait avec des journalistes, le jour même où était présenté un débat des candidats à l'investiture républicaine.

Invité à dire si Trump avait les qualités requises pour devenir président, Brady avait répondu qu'il le souhaitait. Il avait aussi mentionné qu'il était convaincu qu'un vert d'exercice serait aménagé sur la pelouse de la Maison-Blanche.

Brady a déclaré qu'il s'agissait d'une boutade, sur laquelle les journalistes ont bondi pour « attirer les visites sur les pages internet ».

« Vous savez, j'essaie de m'amuser avec certains sujets, mais parfois, des commentaires peuvent être interprétés hors de leur contexte, a noté Brady. Je pense qu'il faut être un peu plus prudent dans ses commentaires pour éviter de provoquer les manchettes et de faire braquer les réflecteurs sur vous, plutôt que sur vos coéquipiers ou sur ce que vous tentez d'accomplir. »

Brady croit que les athlètes évoluant dans des sports d'équipe attirent trop souvent l'attention avec leurs opinions et commentaires personnels.

« Lorsque vous vous exprimez en public et que beaucoup de gens vous écoutent, il est parfois préférable, de nos jours surtout, d'en dire le moins possible. C'est ainsi que ça se passe aujourd'hui. Tout est affiché aujourd'hui. »

Lorsque les animateurs radiophoniques lui ont demandé si ses commentaires équivalaient à une forme d'appui, Brady a rappelé qu'il connaissait Donald Trump depuis longtemps et qu'il appréciait sa compagnie.