Le propriétaire des Falcons d'Atlanta, Arthur Blank, et le directeur général, Rich McKay, ont parlé du quart-arrière Michael Vick et ont utilisé le passé.

Bien qu'il soit innocent jusqu'à preuve du contraire, Vick, le visage de la concession des Falcons, ne le serait plus pour longtemps. Ses jours semblent maintenant être comptés. McKay et les Falcons sont prêts à réagir alors que Vick se défendra devant la cour fédérale de Richmond, en Virginie, dans l'affaire des combats illégaux de chiens. Blank souhaitait une suspension de quatre matchs mais il n'aura pas à agir puisque le commissaire Roger Goodell a demandé au quart-arrière de ne pas se présenter au camp.

Pendant des années, Blank et toute l'organisation des Falcons ont appuyé Vick. Il était excitant. Il remplissait le Georgia Dome. Blank l'a récompensé avec une prolongation de contrat d'une valeur de 130 millions $ alors qu'il croyait que les jambes magiques de Vick et son bras puissant pourraient mener les Falcons au Super Bowl.

Le fait que Blank envisageait suspendre le quart-arrière pour quatre rencontres avant même que Vick n'enregistre un plaidoyer dans sa cause dit tout. Celui qui a été le meneur de l'attaque des Falcons n'est plus dans une position pour mener. Il était l'étoile à Atlanta et maintenant, il est cuit. Pour regagner son statut dans l'organisation, il doit se défendre et être jugé non-coupable et alors il pourra mettre les efforts pour revenir dans l'alignement.

Imaginez la colère du propriétaire qui arrive de vacances passées en Afrique lorsqu'il a appris les détails de l'affaire Vick. Le crime des combats de chiens est si dégoûtant et embarrassant que l'état-major des Falcons a passé des jours entiers à trouver des façons de se séparer de Vick plutôt que de l'appuyer. Blank et McKay ont étudié la possibilité de le congédier purement et simplement. Mais ils ont opté pour une suspension.

Blank n'a pas voulu donner un congé payé à Vick. Il ne veut pas lui verser six millions $ et apprendre par la suite que le quart-arrière est coupable. Blank est ce genre de ce propriétaire qui est fier de l'image que dégagent ses entreprises. Les Falcons pourraient demander à Vick de rendre une partie de l'argent qu'on lui avait consenti.

Il faut comprendre que la décision rendue par Goodell d'ordonner à Vick de ne pas se présenter au camp est un compromis négocié avec l'Association des joueurs de la NFL, la NFL et les Falcons. Les Falcons avaient décidé de le tenir loin du terrain aussi longtemps qu'ils le pouvaient. Les règlements de la NFL prévoient qu'une équipe ne peut suspendre un joueur pour plus de quatre matchs. Blank y était allé pour le maximum.

Les trois parties ont travaillé toute la journée lundi pour trouver une solution acceptable pour tous. Donnons crédit à Goodell, mais ce dernier ne pourra pas raccorder les relations maintenant tendues (voire inexistantes) entre Vick et les Falcons. Il semble que Goodell va laisser passer une bonne partie du camp d'entraînement avant de permettre le retour de Vick.

Quiconque pense que Vick jouera pour les Falcons cette année vit dans un monde fantaisiste. C'est possible mais tout joue contre le quart. Premièrement, il doit prouver son innocence dans l'affaire des combats de chiens. Les Falcons sont maintenant l'équipe de Joey Harrington, du moins temporairement. Vick fait partie de l'équipe, mais il n'a plus d'appui.