2002 Saison d'exception. La meilleure note à Sorenstam
Golf mercredi, 18 déc. 2002. 14:15 jeudi, 12 déc. 2024. 08:38
La saison de golf en 2002 fut remarquable à plusieurs égards. Sur le circuit de la PGA, il nous faut ternir compte des 18 joueurs qui ont remporté un premier titre en carrière. Il s'agit là d'une statistique record qui vient confirmer l'immense talent des joueurs évoluant maintenant sur le circuit professionnel. Les golfeurs qui ont dorénavant le droit d'évoluer sur le circuit PGA, et il en va de même sur le circuit européen, se présentent avec un bagage d'expérience imposant et sont surtout habitués à évoluer sous pression. Au cours de leur carrière universitaire, ou dans les circuits de formation, ils ont acquis une force de concentration hors du commun. C'est sans compter le talent bien sûr.
Ce que l'on note en analysant de plus près la liste des nouveaux champions, c'est leur âge. Ils sont pour la plupart, jeunes, très jeunes. Kuchar, Gogel, Donald, Byrd ont tenu leurs promesses. Et n'oublions surtout pas que Tiger Woods et Sergio Garcia et Justin Rose amorcent leur carrière, dans une certaine mesure. Et n'oublions pas Baddeley et Howell et Scott. Aussi bien vous familiariser avec ces noms tout de suite.
Tiger Woods a remporté 5 tournois, dont deux majeurs, le Tournoi des Maîtres et l'Omnium américain. Meilleur boursier avec des gains de plus de 6 millions, il fut encore une fois le meilleur joueur du circuit. Puisqu'il faut trouver une faille, soulignons qu'il a présenté un jeu ordinaire (selon ses standards) lors de la présentation de la Coupe Ryder.
Ernie Els a remporté l'Omnium britannique de façon dramatique. Il avait connu un début de saison laborieux et ne présentait pas la forme des beaux jours, mais la situation a changé après le premier tiers de la saison. Encore une fois partagé entre l'Europe et l'Amérique du Nord, il a retrouvé sa touche au point d'être sélectionné le joueur de l'année sur le circuit européen.
Rich Beem est probablement le gagnant d'un titre majeur qui s'est le plus attiré les faveurs du public. Gagnant du tournoi International, malgré une poussée de Steve Lowery, Beem s'est porté à l'offensive au Minnesota et gagné son duel face à Tiger Woods. Sympathique auprès des amateurs, il a fait la preuve le temps de deux tournois qu'il faut profiter des opportunités qui sont offertes. Il lui faudra cependant rééditer ces exploits avant d'obtenir vraiment le statut de vedette.
L'événement de l'année fut bien évidemment la présentation de la Coupe Ryder en Angleterre après que l'on eut reporté la compétition d'un an à la suite des attentats perpétrés le 11 septembre. Quelle splendide victoire des Européens et du capitaine Sam Torrance qui a compté sur ses gros canons dès le départ de la troisième journée. Colin Montgomerie, bien calme tout au long de la saison, a amorcé sa remontée lors de cette compétition. Pourtant favoris, les Américains sont revenus du Belfry avec un goût amer, et de quoi les faire réfléchir en vue des prochaines rencontres internationales.
Chez nous, la présentation de l'Omnium Canadien Bell a pris fin sur un roulé de John Rollins en prolongation. Neil Lancaster a perdu le tournoi et ce fut le moment le plus difficile pour ceux qui ont suivi attentivement le grand circuit cette année. Personne ne eut voir perdre un individu. C'est pourtant ainsi que le tournoi s'est terminé. S'en remettra-t-il un jour ?
Autre note discordante pour le golf canadien, le départ non pas de un mais de deux tournois professionnels. Le Championnat Air Canada sur le circuit régulier et la Classique AT& T chez les seniors. Je l'ai déjà signalé dans un article précédant, triste réalité canadienne.
Toutefois, selon moi, l'exploit de 2002 revient à Annika Sorenstam qui a remporté 11 tournois. Il s'agit là d'une réalisation exceptionnelle. À valeur égale, elle aurait devancé les revenus de Tiger lors de sa phénoménale saison 2000. Plusieurs soutiendront qu'elle est à toute fin pratique l'une des rares vedettes de la LPGA, un circuit qui tarde à vraiment stabiliser et améliorer sa situation par rapport aux autres sports professionnels. Vrai à plusieurs égards, mais regardons de plus près les statistiques de Sorenstam et l'on constatera qu'elle est une joueuse d'exception, qu'elle a pleinement mérité ses victoires et que ses rivales n'ont pu tenir le rythme infernal qu'elle leur a imposé.
Il convient de mentionner au Québec les performances de Yvan Beauchemin qui a terminé premier au classement de l'Ordre du Mérite. Il nous faut aussi souligner les prestations de Daniel Talbot lors de la présentation de la Coupe SAQ et lors du championnat de la PGA du Québec.
Je vous offre ce survol en vous soulignant que notre revue de l'année à RDS vous sera présentée le 23 décembre prochain. En compagnie de Carlo, nous vous présenterons le bilan de cette remarquable saison grâce aux images sélectionnées par notre réalisateur Jean-François Guibault.
Nous nous reverrons lors de la saison 2003. Les bourses seront plus importantes que jamais et j'ai l'impression que la lutte pour l'obtention des titres sera plus féroce que jamais. Vous allez me dire que nous avons tenu les mêmes propos à chaque année au cours des 5 dernières années. C'est vrai, mais en constatant les résultats, vous allez convenir qu'on ne vous a pas menti. Et ce sera la même chose cette année.
Nos meilleurs voeux et à l'année prochaine.
Ce que l'on note en analysant de plus près la liste des nouveaux champions, c'est leur âge. Ils sont pour la plupart, jeunes, très jeunes. Kuchar, Gogel, Donald, Byrd ont tenu leurs promesses. Et n'oublions surtout pas que Tiger Woods et Sergio Garcia et Justin Rose amorcent leur carrière, dans une certaine mesure. Et n'oublions pas Baddeley et Howell et Scott. Aussi bien vous familiariser avec ces noms tout de suite.
Tiger Woods a remporté 5 tournois, dont deux majeurs, le Tournoi des Maîtres et l'Omnium américain. Meilleur boursier avec des gains de plus de 6 millions, il fut encore une fois le meilleur joueur du circuit. Puisqu'il faut trouver une faille, soulignons qu'il a présenté un jeu ordinaire (selon ses standards) lors de la présentation de la Coupe Ryder.
Ernie Els a remporté l'Omnium britannique de façon dramatique. Il avait connu un début de saison laborieux et ne présentait pas la forme des beaux jours, mais la situation a changé après le premier tiers de la saison. Encore une fois partagé entre l'Europe et l'Amérique du Nord, il a retrouvé sa touche au point d'être sélectionné le joueur de l'année sur le circuit européen.
Rich Beem est probablement le gagnant d'un titre majeur qui s'est le plus attiré les faveurs du public. Gagnant du tournoi International, malgré une poussée de Steve Lowery, Beem s'est porté à l'offensive au Minnesota et gagné son duel face à Tiger Woods. Sympathique auprès des amateurs, il a fait la preuve le temps de deux tournois qu'il faut profiter des opportunités qui sont offertes. Il lui faudra cependant rééditer ces exploits avant d'obtenir vraiment le statut de vedette.
L'événement de l'année fut bien évidemment la présentation de la Coupe Ryder en Angleterre après que l'on eut reporté la compétition d'un an à la suite des attentats perpétrés le 11 septembre. Quelle splendide victoire des Européens et du capitaine Sam Torrance qui a compté sur ses gros canons dès le départ de la troisième journée. Colin Montgomerie, bien calme tout au long de la saison, a amorcé sa remontée lors de cette compétition. Pourtant favoris, les Américains sont revenus du Belfry avec un goût amer, et de quoi les faire réfléchir en vue des prochaines rencontres internationales.
Chez nous, la présentation de l'Omnium Canadien Bell a pris fin sur un roulé de John Rollins en prolongation. Neil Lancaster a perdu le tournoi et ce fut le moment le plus difficile pour ceux qui ont suivi attentivement le grand circuit cette année. Personne ne eut voir perdre un individu. C'est pourtant ainsi que le tournoi s'est terminé. S'en remettra-t-il un jour ?
Autre note discordante pour le golf canadien, le départ non pas de un mais de deux tournois professionnels. Le Championnat Air Canada sur le circuit régulier et la Classique AT& T chez les seniors. Je l'ai déjà signalé dans un article précédant, triste réalité canadienne.
Toutefois, selon moi, l'exploit de 2002 revient à Annika Sorenstam qui a remporté 11 tournois. Il s'agit là d'une réalisation exceptionnelle. À valeur égale, elle aurait devancé les revenus de Tiger lors de sa phénoménale saison 2000. Plusieurs soutiendront qu'elle est à toute fin pratique l'une des rares vedettes de la LPGA, un circuit qui tarde à vraiment stabiliser et améliorer sa situation par rapport aux autres sports professionnels. Vrai à plusieurs égards, mais regardons de plus près les statistiques de Sorenstam et l'on constatera qu'elle est une joueuse d'exception, qu'elle a pleinement mérité ses victoires et que ses rivales n'ont pu tenir le rythme infernal qu'elle leur a imposé.
Il convient de mentionner au Québec les performances de Yvan Beauchemin qui a terminé premier au classement de l'Ordre du Mérite. Il nous faut aussi souligner les prestations de Daniel Talbot lors de la présentation de la Coupe SAQ et lors du championnat de la PGA du Québec.
Je vous offre ce survol en vous soulignant que notre revue de l'année à RDS vous sera présentée le 23 décembre prochain. En compagnie de Carlo, nous vous présenterons le bilan de cette remarquable saison grâce aux images sélectionnées par notre réalisateur Jean-François Guibault.
Nous nous reverrons lors de la saison 2003. Les bourses seront plus importantes que jamais et j'ai l'impression que la lutte pour l'obtention des titres sera plus féroce que jamais. Vous allez me dire que nous avons tenu les mêmes propos à chaque année au cours des 5 dernières années. C'est vrai, mais en constatant les résultats, vous allez convenir qu'on ne vous a pas menti. Et ce sera la même chose cette année.
Nos meilleurs voeux et à l'année prochaine.