L'Omnium des États-Unis: le test ultime
Golf jeudi, 17 juin 2004. 13:11 samedi, 14 déc. 2024. 13:38
(RDS) - C'est le second tournoi majeur de la saison. Nombreux sont ceux et celles qui, encore aujourd'hui, ont en mémoire les derniers instants du Tournoi des Maîtres, probablement l'un des tournois les plus enlevant des dernières années.
Cette fois l'Omnium des Etats-Unis vivra à la hauteur de sa réputation, à savoir le test de golf le plus exigeant de l'année. Sans vouloir discréditer la victoire de Jim Furyk l'an passé, le petit parcours de Olympia Fields en banlieue de Chicago n'a jamais été en mesure de tenir le coup. Les résultats de Furyk lors des trois premières rondes, 67, 66 et 67 en témoignent. Et que dire des 65 inscrits par Tom Watson et Brett Quigley lors des rondes initiales.
Cette année, Shinnecock Hills représentera l'ultime défi de la saison 2004. Les allées seront étroites et rapides. Gare aux sorties de piste. Les premières coupes seront à la limite et l'herbe longue extrêmement punitive. Les verts rasés et coupés selon les attentes des dirigeants de la USGA pourraient avoir des effets dévastateurs sur les cartes de pointage. Le parcours n'est pas très long selon les nouveaux standards, 6996 verges. Une normale 70. Mais je vous le répète, attention, les pièges seront considérables.
Quels seront les joueurs à surveiller ? Et en fonction de quels critères ? Je me suis permis une petite analyse des statistiques obtenues par les joueurs vedettes du circuit PGA Tour depuis le début de la saison.
La puissance aura-t-elle de l'importance ? Bien sûr, mais elle ne sera pas l'élément essentiel du jeu. C'est Phil Mickelson qui, depuis le début de la saison parmi les 6 premiers au monde, a obtenu le plus long coup de départ avec 372 verges. Il occupe le 18e rang au classement général. Love n'est pas loin derrière avec 360 verges. Mais il faut, dans son cas, se méfier des hautes trajectoires des balles.
L'une des données les plus importantes concerne la précision des coups de départ. Toujours dans le top 6, c'est Mike Weir qui domine avec 65% des coups de départ dans l'allée. Le pire, on s'en doute bien est Tiger Woods qui se retrouve au 147e rang avec une moyenne médiocre de 58,9%. Allez comprendre comment il est possible que Ernie Els, avec les succès qu'il a obtenus cette saison, se classe à ce chapitre 137e.
Meilleur boursier depuis le début de la saison Vijay Singh est étonnant de régularité. Il domine la colonne statistique pour les verts atteints en coups réglementaires avec 73,5%. Mickelson qui est second chez les boursiers vient au 3e rang avec 71,4%. Les données, sur le circuit régulier, sont donc concluantes dans ce domaine.
Mais on dit souvent que la différence est sur les verts. Qui est le meilleur utilisateur du fer droit parmi les 6 meilleurs joueurs mondiaux ? Tiger Woods. En moyenne il a effectué 28,25 roulés à chacune de ses rondes. Tout juste derrière lui, Mike Weir avec 28,28.
Autre facette du jeu dont on doit tenir compte, les sauvetages. Les récupérations réalisées pour sauver des normales, et dans certains cas des oiselets ou des aigles. C'est Ernie Els qui est le meilleur du groupe et 5e sur le PGA Tour pour les petits miracles qui permettent de demeurer au plus fort de la lutte. Viennent immédiatement derrière lui Mickelson et Love.
Mais il est un aspect qui prime plus que tout lors de l'Omnium des Etats-Unis, c'est la patience, le calme et une stratégie appropriée. Les statistiques ne tiennent pas compte de ces derniers facteurs. Ce sont pourtant ceux qui feront la différence encore une fois cette année au US Open.
C'est la raison pour laquelle je favorise Ernie Els pour l'emporter.
Cette fois l'Omnium des Etats-Unis vivra à la hauteur de sa réputation, à savoir le test de golf le plus exigeant de l'année. Sans vouloir discréditer la victoire de Jim Furyk l'an passé, le petit parcours de Olympia Fields en banlieue de Chicago n'a jamais été en mesure de tenir le coup. Les résultats de Furyk lors des trois premières rondes, 67, 66 et 67 en témoignent. Et que dire des 65 inscrits par Tom Watson et Brett Quigley lors des rondes initiales.
Cette année, Shinnecock Hills représentera l'ultime défi de la saison 2004. Les allées seront étroites et rapides. Gare aux sorties de piste. Les premières coupes seront à la limite et l'herbe longue extrêmement punitive. Les verts rasés et coupés selon les attentes des dirigeants de la USGA pourraient avoir des effets dévastateurs sur les cartes de pointage. Le parcours n'est pas très long selon les nouveaux standards, 6996 verges. Une normale 70. Mais je vous le répète, attention, les pièges seront considérables.
Quels seront les joueurs à surveiller ? Et en fonction de quels critères ? Je me suis permis une petite analyse des statistiques obtenues par les joueurs vedettes du circuit PGA Tour depuis le début de la saison.
La puissance aura-t-elle de l'importance ? Bien sûr, mais elle ne sera pas l'élément essentiel du jeu. C'est Phil Mickelson qui, depuis le début de la saison parmi les 6 premiers au monde, a obtenu le plus long coup de départ avec 372 verges. Il occupe le 18e rang au classement général. Love n'est pas loin derrière avec 360 verges. Mais il faut, dans son cas, se méfier des hautes trajectoires des balles.
L'une des données les plus importantes concerne la précision des coups de départ. Toujours dans le top 6, c'est Mike Weir qui domine avec 65% des coups de départ dans l'allée. Le pire, on s'en doute bien est Tiger Woods qui se retrouve au 147e rang avec une moyenne médiocre de 58,9%. Allez comprendre comment il est possible que Ernie Els, avec les succès qu'il a obtenus cette saison, se classe à ce chapitre 137e.
Meilleur boursier depuis le début de la saison Vijay Singh est étonnant de régularité. Il domine la colonne statistique pour les verts atteints en coups réglementaires avec 73,5%. Mickelson qui est second chez les boursiers vient au 3e rang avec 71,4%. Les données, sur le circuit régulier, sont donc concluantes dans ce domaine.
Mais on dit souvent que la différence est sur les verts. Qui est le meilleur utilisateur du fer droit parmi les 6 meilleurs joueurs mondiaux ? Tiger Woods. En moyenne il a effectué 28,25 roulés à chacune de ses rondes. Tout juste derrière lui, Mike Weir avec 28,28.
Autre facette du jeu dont on doit tenir compte, les sauvetages. Les récupérations réalisées pour sauver des normales, et dans certains cas des oiselets ou des aigles. C'est Ernie Els qui est le meilleur du groupe et 5e sur le PGA Tour pour les petits miracles qui permettent de demeurer au plus fort de la lutte. Viennent immédiatement derrière lui Mickelson et Love.
Mais il est un aspect qui prime plus que tout lors de l'Omnium des Etats-Unis, c'est la patience, le calme et une stratégie appropriée. Les statistiques ne tiennent pas compte de ces derniers facteurs. Ce sont pourtant ceux qui feront la différence encore une fois cette année au US Open.
C'est la raison pour laquelle je favorise Ernie Els pour l'emporter.