Le meilleur et pourtant
Golf lundi, 12 déc. 2011. 16:33 dimanche, 15 déc. 2024. 13:09
L'Anglais Luke Donald a réalisé un exploit hors du commun au cours de la fin de semaine en devenant le premier golfeur de l'histoire à dominer la liste des boursiers tant sur le circuit européen que sur le circuit américain au cours de la même saison.
Il a disputé officiellement 19 tournois sur le circuit PGA Tour et 13 sur le circuit européen. Il faut cependant savoir que sept de ces tournois ont été comptabilisés dans les deux circuits, soit les quatre tournois majeurs et trois des épreuves de la série des Championnats du monde. Donald a terminé 4e lors du Tournoi des Maîtres, 45e lors de l'Omnium Américain, 94e à l'Omnium Britannique et 8e lors du Championnat de la PGA. Il a gagné le Championnat Accenture, fini 6e au Championnat Cadillac et 2e lors du tournoi Invitation Bridgestone.
Sur le Circuit PGA Tour, il a pris part à 12 autres tournois inscrivant aussi une victoire à la Classique Children's Miracle, ce qui lui a d'ailleurs valu de coiffer Webb Simpson pour le titre de meilleur boursier au dernier tournoi du calendrier régulier. Toujours au PGA Tour, il a obtenu 14 tops 10 en 19 tournois, un palmarès vraiment exceptionnel.
Sur le Circuit Européen, outre les tournois majeurs et de Championnat du Monde, il a disputé six autres tournois inscrivant deux victoires dont une lors du réputé Championnat de la PGA Européenne. En 13 tournois, il a obtenu dix positions dans le top 10.
Lors des compétitions inscrites au calendrier européen, il a conservé une moyenne de pointage de 69,12 coups par ronde. 75,65 % de ses coups de départ ont atteint l'allée sur des distances moyennes de 282,85 verges et il a atteint les verts en coups prescrits dans une proportion de 77,49 %. Il a conservé une moyenne de 28,95 coups roulés par ronde.
Sur le PGA Tour, il a conservé une moyenne de pointage de 68,86 (la meilleure du circuit) par ronde. 64,29% de ses coups de départs ont atteint l'allée sur des distances moyennes de 284,1 verges et il a atteint les verts en coups prescrits dans une proportion de 67,33 %. Selon la nouvelle méthode de calcul des coups roulés, il n'y a pas eu meilleur joueur que lui sur les roulés entre cinq et 10 pieds.
Il a joué 449 trous, l'équivalent de presque 25 rondes, sans jamais inscrire trois roulés sur un vert.
Luke Donald occupe aussi le premier rang mondial depuis une trentaine de semaines. Il fut l'an passé l'un des joueurs clés dans la victoire de l'équipe européenne lors de la Coupe Ryder. Luke Donald possède sans contredit l'un des élans les plus gracieux du golf professionnel. Il est aussi l'un des athlètes les plus affables qui soit, d'une politesse et d'une gentillesse hors du commun.
Mais, malgré toutes ses réalisations et ses très grandes qualités, il n'a pas encore obtenu le statut de grand joueur. Comme quoi, ce n'est pas tant le nombre de victoires comme leur importance qui établit l'échelle des valeurs au golf professionnel. Charl Schwartzel, Rory McIlroy, Darren Clarke et Keegan Bradley ont inscrit des victoires majeures et jouissent d'une réputation qui, à bien des égards, est supérieure à celle de Donald. Pourtant, il les a tous éclipsés au cours des derniers mois.
Donald serait-il prêt à échanger le premier rang mondial ou ses titres de meilleur boursier tant en Amérique qu'en Europe pour un veston vert ou le Claret Jug? Assurément. Et c'est ce qui rendra sa saison 2012 encore plus difficile que celle qu'il vient de compléter malgré des résultats que personne avant lui n'avait réussi à obtenir.
Il a beau être le meilleur, on s'aperçoit que ce n'est plus suffisant et qu'on en exige davantage des grands champions. Où se situera désormais la limite?
Il a disputé officiellement 19 tournois sur le circuit PGA Tour et 13 sur le circuit européen. Il faut cependant savoir que sept de ces tournois ont été comptabilisés dans les deux circuits, soit les quatre tournois majeurs et trois des épreuves de la série des Championnats du monde. Donald a terminé 4e lors du Tournoi des Maîtres, 45e lors de l'Omnium Américain, 94e à l'Omnium Britannique et 8e lors du Championnat de la PGA. Il a gagné le Championnat Accenture, fini 6e au Championnat Cadillac et 2e lors du tournoi Invitation Bridgestone.
Sur le Circuit PGA Tour, il a pris part à 12 autres tournois inscrivant aussi une victoire à la Classique Children's Miracle, ce qui lui a d'ailleurs valu de coiffer Webb Simpson pour le titre de meilleur boursier au dernier tournoi du calendrier régulier. Toujours au PGA Tour, il a obtenu 14 tops 10 en 19 tournois, un palmarès vraiment exceptionnel.
Sur le Circuit Européen, outre les tournois majeurs et de Championnat du Monde, il a disputé six autres tournois inscrivant deux victoires dont une lors du réputé Championnat de la PGA Européenne. En 13 tournois, il a obtenu dix positions dans le top 10.
Lors des compétitions inscrites au calendrier européen, il a conservé une moyenne de pointage de 69,12 coups par ronde. 75,65 % de ses coups de départ ont atteint l'allée sur des distances moyennes de 282,85 verges et il a atteint les verts en coups prescrits dans une proportion de 77,49 %. Il a conservé une moyenne de 28,95 coups roulés par ronde.
Sur le PGA Tour, il a conservé une moyenne de pointage de 68,86 (la meilleure du circuit) par ronde. 64,29% de ses coups de départs ont atteint l'allée sur des distances moyennes de 284,1 verges et il a atteint les verts en coups prescrits dans une proportion de 67,33 %. Selon la nouvelle méthode de calcul des coups roulés, il n'y a pas eu meilleur joueur que lui sur les roulés entre cinq et 10 pieds.
Il a joué 449 trous, l'équivalent de presque 25 rondes, sans jamais inscrire trois roulés sur un vert.
Luke Donald occupe aussi le premier rang mondial depuis une trentaine de semaines. Il fut l'an passé l'un des joueurs clés dans la victoire de l'équipe européenne lors de la Coupe Ryder. Luke Donald possède sans contredit l'un des élans les plus gracieux du golf professionnel. Il est aussi l'un des athlètes les plus affables qui soit, d'une politesse et d'une gentillesse hors du commun.
Mais, malgré toutes ses réalisations et ses très grandes qualités, il n'a pas encore obtenu le statut de grand joueur. Comme quoi, ce n'est pas tant le nombre de victoires comme leur importance qui établit l'échelle des valeurs au golf professionnel. Charl Schwartzel, Rory McIlroy, Darren Clarke et Keegan Bradley ont inscrit des victoires majeures et jouissent d'une réputation qui, à bien des égards, est supérieure à celle de Donald. Pourtant, il les a tous éclipsés au cours des derniers mois.
Donald serait-il prêt à échanger le premier rang mondial ou ses titres de meilleur boursier tant en Amérique qu'en Europe pour un veston vert ou le Claret Jug? Assurément. Et c'est ce qui rendra sa saison 2012 encore plus difficile que celle qu'il vient de compléter malgré des résultats que personne avant lui n'avait réussi à obtenir.
Il a beau être le meilleur, on s'aperçoit que ce n'est plus suffisant et qu'on en exige davantage des grands champions. Où se situera désormais la limite?