Les temps changent...
Golf jeudi, 26 mars 2009. 16:33 dimanche, 15 déc. 2024. 13:35
Il fut une époque sur le circuit PGA Tour où il n'était pas question de rater les rendez-vous les plus importants de la saison.
Bien sûr, les quatre tournois majeurs, mais aussi le prestigieux Omnium Western, le second plus ancien tournoi de golf disputé en Amérique, et évidemment les tournois invitations de Byron Nelson, Arnold Palmer et Jack Nicklaus. Mais les temps changent et on ne peut plus présumer que l'unique carton d'invitation de l'un de ces grands joueurs assurera au tournoi la présence des meilleurs joueurs.
Lors du tournoi Invitation Arnold Palmer disputé cette semaine à Orlando, seulement sept joueurs parmi les 20 meilleurs au classement mondial ont daigné accepté l'invitation de Palmer, reconnu comme étant celui qui a popularisé le golf en Amérique, celui qui a intéressé les producteurs de télévision à diffuser des tournois de golf et celui qui a sauvé, par sa seule présence, la réputation de l'Omnium Britannique, qui avait été abandonné par les professionnels au début des années 1960.
Malgré le prestige et le charisme de Palmer, il n'y a que sept joueurs parmi le top 20 qui sont au parcours de Bay Hill. De ce nombre, cinq joueurs ont l'excuse d'évoluer presque exclusivement sur le circuit européen, bien qu'ils aient effectué le voyage en Amérique lors des tournois de la série des Championnats du Monde.
Ça n'explique pas les absences de Phil Mickelson, Sergio Garcia et Geoff Ogilvy, respectivement deuxième, troisième et quatrième au classement mondial. Ça n'explique pas non plus que les jeunes vedettes Villegas et Kim soient aussi absents de cette compétition.
Ça ne va pas sans provoquer certaines questions. Si les joueurs refusent l'invitation d'un hôte aussi prestigieux que Palmer, à quoi s'attendre pour les organisateurs des autres tournois du PGA Tour? Si les joueurs vedettes sont absents des tournois réguliers du circuit, les commanditaires, de moins en moins nombreux à vouloir débourser entre trois et huit millions de dollars pour supporter des tournois, vont-ils regarder ailleurs?
Tiger Woods y défend son titre, certes, mais en annonçant il y a quelques jours qu'il se rendrait en Australie pour y disputer un tournoi moyennant un boni garanti de 3 000 000 $, est-ce que le numéro un mondial a donné un très mauvais exemple? Devrait-on obliger tous les joueurs à participer à tous les tournois sur une rotation de trois ou quatre saisons?
Les joueurs répondront qu'ils ont le droit de choisir leur calendrier et qu'on ne peut les obliger à évoluer sur des parcours qui ne conviennent pas à leur style. Et que de toute façon, la gestion de participation deviendrait trop lourde à gérer. Ils n'ont pas tout à fait tort.
Mais si on demandait aux joueurs de se mettre à la place des organisateurs des tournois, ils changeraient peut-être d'opinion. Ils se partagent 280 000 000 $ en bourses uniquement sur le circuit PGA Tour en 2009. L'an passé, 104 joueurs ont au moins gagné un million de dollars. C'est loin du seuil de pauvreté et c'est sans compter tous les revenus supplémentaires des différentes commandites et des sorties corporatives qu'ils ont acceptées afin de boucler leur calendrier de l'année.
Il faut qu'on trouve rapidement un compromis afin d'attirer les joueurs vedettes plus régulièrement à tous les tournois du circuit PGA Tour. Et il faut en plus s'assurer que les joueurs vedettes n'y tiendront pas uniquement des petits rôles de soutien. Pas question d'admettre des performances ordinaires comme plusieurs joueurs l'ont fait au cours des dernières années. Il en va de leur avenir et de l'avenir du golf professionnel.
Si Palmer l'a fait pendant des semaines, voire des années, les nouveaux champions devraient pouvoir faire de même.
Bien sûr, les quatre tournois majeurs, mais aussi le prestigieux Omnium Western, le second plus ancien tournoi de golf disputé en Amérique, et évidemment les tournois invitations de Byron Nelson, Arnold Palmer et Jack Nicklaus. Mais les temps changent et on ne peut plus présumer que l'unique carton d'invitation de l'un de ces grands joueurs assurera au tournoi la présence des meilleurs joueurs.
Lors du tournoi Invitation Arnold Palmer disputé cette semaine à Orlando, seulement sept joueurs parmi les 20 meilleurs au classement mondial ont daigné accepté l'invitation de Palmer, reconnu comme étant celui qui a popularisé le golf en Amérique, celui qui a intéressé les producteurs de télévision à diffuser des tournois de golf et celui qui a sauvé, par sa seule présence, la réputation de l'Omnium Britannique, qui avait été abandonné par les professionnels au début des années 1960.
Malgré le prestige et le charisme de Palmer, il n'y a que sept joueurs parmi le top 20 qui sont au parcours de Bay Hill. De ce nombre, cinq joueurs ont l'excuse d'évoluer presque exclusivement sur le circuit européen, bien qu'ils aient effectué le voyage en Amérique lors des tournois de la série des Championnats du Monde.
Ça n'explique pas les absences de Phil Mickelson, Sergio Garcia et Geoff Ogilvy, respectivement deuxième, troisième et quatrième au classement mondial. Ça n'explique pas non plus que les jeunes vedettes Villegas et Kim soient aussi absents de cette compétition.
Ça ne va pas sans provoquer certaines questions. Si les joueurs refusent l'invitation d'un hôte aussi prestigieux que Palmer, à quoi s'attendre pour les organisateurs des autres tournois du PGA Tour? Si les joueurs vedettes sont absents des tournois réguliers du circuit, les commanditaires, de moins en moins nombreux à vouloir débourser entre trois et huit millions de dollars pour supporter des tournois, vont-ils regarder ailleurs?
Tiger Woods y défend son titre, certes, mais en annonçant il y a quelques jours qu'il se rendrait en Australie pour y disputer un tournoi moyennant un boni garanti de 3 000 000 $, est-ce que le numéro un mondial a donné un très mauvais exemple? Devrait-on obliger tous les joueurs à participer à tous les tournois sur une rotation de trois ou quatre saisons?
Les joueurs répondront qu'ils ont le droit de choisir leur calendrier et qu'on ne peut les obliger à évoluer sur des parcours qui ne conviennent pas à leur style. Et que de toute façon, la gestion de participation deviendrait trop lourde à gérer. Ils n'ont pas tout à fait tort.
Mais si on demandait aux joueurs de se mettre à la place des organisateurs des tournois, ils changeraient peut-être d'opinion. Ils se partagent 280 000 000 $ en bourses uniquement sur le circuit PGA Tour en 2009. L'an passé, 104 joueurs ont au moins gagné un million de dollars. C'est loin du seuil de pauvreté et c'est sans compter tous les revenus supplémentaires des différentes commandites et des sorties corporatives qu'ils ont acceptées afin de boucler leur calendrier de l'année.
Il faut qu'on trouve rapidement un compromis afin d'attirer les joueurs vedettes plus régulièrement à tous les tournois du circuit PGA Tour. Et il faut en plus s'assurer que les joueurs vedettes n'y tiendront pas uniquement des petits rôles de soutien. Pas question d'admettre des performances ordinaires comme plusieurs joueurs l'ont fait au cours des dernières années. Il en va de leur avenir et de l'avenir du golf professionnel.
Si Palmer l'a fait pendant des semaines, voire des années, les nouveaux champions devraient pouvoir faire de même.