Gâtés que nous sommes à raconter les exploits des grandes équipes des Canadiens de Montréal, nous avons tendance à souvent oublier les récentes histoires des formations qui, progressivement, se sont ajoutées aux cadres de la Ligue Nationale de Hockey.

Quelques petits détails aujourd'hui sur les Penguins de Pittsburgh. Il nous faut d'abord préciser qu'il s'agit de la seconde concession obtenue par la ville de Pittsburgh dans la Ligue Nationale de Hockey. Les Pirates de Pittsburgh ont fait partie de la division américaine de la Ligue Nationale de Hockey de 1925 à 1930.

Le hockey ne fut pas absent de cette ville pendant tout ce temps. Loin de là. À preuve, au cours de la saison 1966-67, dans la Ligue Américaine de Hockey, les Hornets de Pittsburgh avaient remporté le championnat de la saison régulière et la Coupe Calder.

Les Penguins ont effectué leur entrée dans la Ligue Nationale l'année suivante. Évoluant au Pittsburgh Civic Arena, surnommé l'igloo, l'équipe a hérité du nom des Penguins à la suite d'un concours populaire.

Le premier match local fut disputé le 11 octobre 1967 contre les Canadiens de Montréal devant 9, 307 spectateurs. Les Canadiens avaient remporté une victoire de 2-1. Le premier but de l'équipe de Pittsburgh fut compté par le vétéran Andy Bathgate face à Rogatien Vachon. En fait, les Penguins ont été la première équipe de l'expansion à remporter une victoire aux dépens d'une des anciennes équipes, les Black Hawks de Chicago au compte de 4-2.

La moyenne des spectateurs lors de la première saison fut de 7, 407. On ne joua jamais devant une salle comble alors que la capacité de l'amphithéâtre était de 12, 580 spectateurs.

Le premier uniforme des Penguins était blanc avec deux teintes de bleu. Lors de la seconde année, on ajouta le logo de la formation sur un triangle doré représentant le centre-ville de Pittsburgh. Les nouvelles couleurs de l'uniforme, noir et or sont apparues en 1980 afin d'uniformiser les couleurs des équipes de sport professionnel représentant la ville de Pittsburgh. Des protestations ont été logées par les Bruins de Boston qui soulignaient qu'il s'agissait de leurs couleurs traditionnelles. Ils n'avaient pas compté sur la présence des Pirates de Pittsburgh des années 20 qui avaient arboré ces couleurs.

Au terme de la première saison de l'équipe, Ab McDonald fut le meilleur compteur avec 22 buts, Andy Bathgate fut le meilleur pointeur, Léo Boivin le joueur le plus puni et le gardien Les Binkley avait inscrit 20 victoires. Le premier entraîneur de la formation fut Red Sullivan qui céda éventuellement sa place à Red Kelly.

A fil des ans, plusieurs grands joueurs de la Ligue Nationale de Hockey ont endossé l'uniforme des Penguins de Pittsburgh. Andy Bathgate, Tim Horton, Rick McLeish, Paul Coffey et Ron Francis. D'autres joueurs vedettes ont effectué des passages remarqués chez les Penguins dont Ron Duguay, Derek Sanderson, Eddie Shack, Charlie Simmer et Bryan Trottier.

Les Penguins ont aussi eu leur escouade des joueurs costauds. Les méchants garçons furent Bryan Watson, Steve Durbano, Dave Schultz, Paul Baxter, Stan Jonathan et Gary Rissling.

Les Penguins ont aussi été l'équipe des chances ultimes que ce soit dans le cas de Stéphane Richer, Pat Faloon ou Alexandre Daigle, tous des joueurs avec des talents exceptionnels.

La filière française des Penguins de Pittsburgh est incontestable. Si l'on garde en mémoire les exploits éphémères de Michel Brière, il faut aussi noter les exploits des Jean Pronovost, Pierre Larouche, Mario Faubert, Yvon Labre, Gilles Meloche, Michel Plasse, Denis Herron. Souligner aussi le passage chez les Penguins d'une multitude de joueurs francophones, depuis Alain Chevrier à Gilbert Delorme; de Jacques Cossette à Gilles Lupien; de Simon Nolet à Jean-Jacques Daigneault en passant par André St-Laurent et Alain Lemieux.

Il y eut également, à la suite de transactions, des joueurs qui ont évolué à Montréal et Québec et qui finalement ont bien aimé la ville de Pittsburgh. Parlons, entre autres de Don Awrey, Paul Baxter, John Chabot, Pat Hugues, Peter Popovic, Noel Price et Wally Weir.

La valse des entraîneurs a aussi impliqué des hommes de hockey du Québec. Marc Boileau, Bob Berry, Pierre Creamer et Scotty Bowman ont dirigé les Penguins

À croire que le fait d'être originaire du Québec, ou d'y avoir joué a eu une influence sur le destin de ces joueurs.

Certains y ont joué par plaisir, d'autres y ont été contraints. En ce sens, qu'ils ont été échangés ou repêchés par les Penguins. Parlons d'ailleurs de certaines transactions mémorables de cette équipe.

René Robert fut échangé par les Penguins aux Sabres de Buffalo en retour de Eddie Shack. Robert devait éventuellement devenir le troisième membre de la “French Connexion” en compagnie de Gilbert Perreault et Richard Martin. Une transaction a permis aux Penguins d'obtenir Ron Francis, Ulf Samuelsson et Grant Jennings des Whalers pour John Cullen, Zarley Zalapski et Jeff Parker. Une autre a envoyé Craig Simpson, Chris Joseph, Moe Mantha et Dave Hannan aux Oilers permettant aux Penguins d'obtenir Paul Coffey, Dave Hunter et Wayne Van Dorp. Un autre changement d'équipe a permis à Pittsburgh d'obtenir un choix de première ronde en 1984 en cédant Randy Carlyle aux Jets de Winnipeg.

Qui se souvient des joueurs impliqués dans la transaction qui a permis à Pierre Larouche d'évoluer pour les Canadiens de Montréal ? Il fut acquis en compagnie de Peter Marsh pour Peter Lee et Peter Mahovlich.

Le malheur a aussi frappé cette équipe à plusieurs occasions. Il y eut le décès de Michel Brière, mais aussi celui de l'entraîneur-chef Bob Johnson qui est décédé d'un cancer après la première conquête de la Coupe Stanley. Puis il y a eu Mario Lemieux et la maladie de Hodgkins.

Voici quelques dates importantes de l'histoire des Penguins de Pittsburgh :

5 juin 1967 : Obtention d'une équipe de la Ligue Nationale de Hockey

13 avril 1971 : Décès de Michel Brière des suites d'un accident de voiture

9 juin 1984 : Mario Lemieux est repêché par les Penguins

25 mai 1991 : Pittsburgh remporte une première Coupe Stanley

27 décembre 2000 : Mario Lemieux effectue un retour au jeu après avoir annoncé sa retraite 3 ans plus tôt.


Mesure du bâton

Pour les attaquants et les défenseurs, il y a quatre possibilités de mesure. Dans un premier temps, le manche ne devra pas dépasser 63 pouces de longueur depuis le talon jusqu'à l'extrémité du bâton.

La lame du bâton sera d'une longueur maximale de 12 pouces et demi et la hauteur de la lame sera d'un minimum de deux pouces et d'un maximum de trois pouces.

La courbe de la lame ne doit pas excéder un demi-pouce.

Si jamais un joueur est coupable d'avoir utilisé un bâton illégal, il écopera d'une pénalité mineure et devra débourser une amende de $200.

Un petit truc que me soulignait Alain Boucher, un des officiels hors glace du Centre Bell. Pour mesurer la courbe d'une lame, appuyez la sur la bande ou une surface plane. Si la courbe permet que l'on glisse une pièce de 10 cents entre la surface utilisée et la courbe maximale de la lame, c'est que votre bâton est illégal.

D'autres règles s'appliquent aux bâtons des gardiens de buts. Entre autres, il est obligatoire que le bout du manche soit couvert d'une membrane protectrice au moins sur un demi-pouce. Si tel n'est pas le cas, il n'y a pas de pénalité mais le gardien doit changer de bâton. Par ailleurs, le mesure de la courbe de la lame du bâton ne s'applique pas aux gardiens de buts.

Ils sont tenus de respecter les mesures exigées quant à la longueur et la hauteur de la palette de même que la portion inférieure du manche qui ne doit pas dépasser trois pouces et demi.

Il est obligatoire de toujours conserver l'instrument de mesure au banc des pénalités lors du déroulement d'un match. De plus, lors des séries éliminatoires, tous les instruments de mesure requis pour tous les bâtons et les jambières de gardiens de buts doivent être à portée de la main.