Cole Caufield rêvait de signer son premier contrat professionnel ce printemps. Ce n’est toutefois jamais arrivé et c’est peut-être bien mieux ainsi.

 

C’est ce que l’espoir du Canadien a récemment confié au journaliste Arpon Basu du site The Athletic. Évoluer une année de plus dans la NCAA avec les Badgers de l’Université Wisconsin ne lui sera que bénéfique, a-t-il réalisé avec un peu de recul.

 

« En y repensant, une autre année à disputer moins de matchs, à essayer de me développer physiquement et à améliorer les choses en dehors de la glace, être un jeune pendant une autre année avant que ma vie ne change, je suis vraiment heureux de cette décision », a assuré Caufield lorsque joint par The Athletic samedi.

 

« J’avais beaucoup de choses en tête avant de prendre cette décision, mais quand j’y repense, je me dis que c’est la meilleure chose pour moi en ce moment. À long terme, je pourrai dire que j’ai passé une autre année avec mon frère (Brock, ndlr) à l’école et que c’était une expérience formidable. Puis, à la fin de l’année prochaine, j’espère être prêt à faire le saut et à jouer un rôle important. »

 

Voilà des paroles qui font écho à celles prononcées par directeur général du Canadien Marc Bergevin lors d’une entrevue accordée à La Presse le 27 février. Ce dernier avait alors exprimé le souhait que son choix de première ronde de 2019 évolue encore un an dans les rangs universitaires américains.

 

« Cole Caufield connaît une bonne année [dans la NCAA], avait alors indiqué Bergevin. Mais, à nos yeux, il n’est pas prêt. On va prendre une décision à la fin de l’année. S’il veut vraiment quitter le collège, on ne le forcera pas, mais on va lui recommander de rester [au Wisconsin]. Ça ne veut pas dire que c’est une déception. On vise le mieux pour son développement à long terme. On a encore les discussions à l’interne. C’est possible aussi qu’on le voie à Laval l’an prochain. Mais Laval aussi, ça va être difficile. C’est une ligue d’hommes. »

 

Ces propos, Caufield les entendait alors  pour la première fois. S’il admet avoir d’abord été ébranlé, un appel de Bergevin quelques jours plus tard a su le rassurer.

 

« Il m’a donné un peu plus d’explications et c’était bon de l’entendre de sa bouche, a dit Caufield. Je suis content de la tournure des événements, de l’étape où je me trouve en ce moment et de la décision dans son ensemble… Pour moi personnellement, je voulais faire ce qu’ils (les membres de la direction) pensaient être le mieux pour moi, parce que ce sont eux qui, en fin de compte, vont savoir ce qu’ils attendent de moi. Je les ai donc simplement écoutés. »

 

Caufield a par ailleurs indiqué à The Athletic que le CH lui avait néanmoins offert l’opportunité de graduer chez les professionnels et jouer à Laval, mais qu’il a décidé de suivre les recommandations de l’organisation.

 

« En y repensant et en regardant un peu plus dans le futur, c’est probablement la meilleure décision que je pouvais prendre. »

À sa première saison avec les Badgers, le petit attaquant a récolté 19 buts et 17 passes en 35 rencontres