Que le mois d'août prochain s'annonce ensoleillé ou non, l'espoir du Canadien Kaiden Guhle sait que c'est sur la patinoire plutôt qu'à l'extérieur qu'il souhaitera se trouver.

Le défenseur âgé de 20 ans a discuté avec notre collègue Daphnée Malboeuf de l'année qu'il a connue jusqu'à présent dans les rangs juniors.

« Je vais être au Mondial junior cet été s’il a lieu, absolument, a-t-il assuré. Après l’arrêt du tournoi, ce serait une nouvelle occasion de tenter de gagner une médaille d’or pour le Canada. Pour l’instant, je suis concentré sur ce que je peux apporter à Edmonton [avec les Oil Kings, qui sont meneurs au classement général], mais lorsque le temps viendra, je tournerai mes énergies sur le CMHJ. »

Le capitaine de la formation canadienne a reconnu que le mois de décembre, en particulier, avait été mouvementé pour lui.

« Les derniers mois ont été plutôt chaotiques. D’être échangé de Prince Albert à Edmonton d'une part. J’ai passé environ une semaine à Edmonton et j’ai joué quelques matchs, puis c’était le moment de partir pour le Mondial junior, qui a bien sûr été interrompu durant le tournoi à la ronde. Disons que ç’a été un peu fou. »

Comment avait-il accueilli a nouvelle de son départ de Prince Albert, l'équipe avec laquelle il s'alignait depuis son arrivée dans le circuit en 2017-2018?

« Lorsque j’ai appris que j’étais échangé, c’était doux-amer comme émotion, a observé Guhle. J’ai passé quatre ans avec les Raiders et c’était ma deuxième maison. J’ai été avec plusieurs des gars et des membres du personnel pendant toute ma carrière junior jusque-là. En même temps, c’était bien de retourner d’où je viens et d’avoir une chance d’aller loin en séries. »

Auteur d'une récolte de 21 points en 20 rencontres depuis qu'il s'est joint aux Oil Kings, Guhle espère bien entendu que ses nouveaux coéquipiers et lui feront un long bout de chemin lors du rendez-vous éliminatoire de ce printemps.

Entre-temps, il s'efforce de fournir les performances les plus égales dont il est capable, d'un soir à l'autre, dans ce calendrier de 68 matchs, même s'il sait qu'il est impossible d'être au sommet de son art à tous les soirs.

« Je crois qu’au camp à Montréal, surtout pour les jeunes joueurs, l’idée est de viser la constance, surtout dans la LNH avec un calendrier de 82 matchs. Tu ne performeras pas au sommet de tes capacités tous les soirs, mais peux-tu offrir un bon rendement même dans tes matchs un peu moins aboutis? J’essaie de travailler là-dessus dans la Ligue de l’Ouest. »