Bihop 4-2 1,74  ,940

Price 2-4 2,52 ,896

Clairement, c’est lors du sixième match de la série que Ben Bishop a remporté haut la main son duel face à Carey Price au terme de la série de six duels.

Bishop a amorcé le match avec aplomb, ce qui détonnait de ce qui se passait depuis le début des séries, contre les Red Wings de Detroit. Lors de ses meilleures performances, il nous avait habitué à gagner en confiance au fur et à mesure que la rencontre progressait malgré des gestes de nervosité ou d’hésitation au début des parties.

Aucun signe de nervosité dans le match numéro six contre les Canadiens cependant, des arrêts importants et un maniement de la rondelle sans reproches.

D’ailleurs, moins occupé que son vis-à-vis pour une première fois dans la série, il est demeuré très actif et bien concentré grâce à ces nombreuses rondelles qu’il a su intercepter et relancer efficacement. De nombreuses passes en plein centre de son territoire pour une sortie de zone étaient la preuve d’un gardien en confiance.

Si Brandon Prust avait pu profiter d’une rare erreur technique de Bishop dans ce début de match alors que celui-ci s’est retrouvé à genoux près de son poteau gauche avec une rondelle devant son demi-cercle, la tournure des évènements aurait pu être différente. Idem lorsque Pierre-Alexandre Parenteau n’a pu profiter d’un rebond libre dans l’enclave en deuxième, frappant le poteau contre un Bishop battu.

Bishop a semblé briser les reins du tricolore avec son arrêt contre Dale Weise en échappée. Sans être parfait, il a disputé son meilleur match des séries, tout simplement.

Price a semblé à court de miracles, paraissant même plus petit devant son filet qu’à l’habitude. Il s’est agenouillé rapidement sur le but d'Ondrej Palat en supériorité numérique en deuxième période et n’a pas fait face au bâton de Nikita Kucherov lors de la déviation mais bien au tir initial laissant le côté rapproché légèrement ouvert sur le premier but du Lightning.

Il a effectué de bons arrêts contre Steven Stamkos en première et Tyler Johnson, en infériorité numérique, tôt en troisième pour permettre à son équipe d’y croire mais ce ne fut pas suffisant au bout du compte.

Il a accepté une bonne partie du blâme suite à la défaite et cette attitude l’honore. Être bon juge de ses performances est un signe de maturité, de leadership et de compréhension de la situation. La marge est extrêmement mince en séries. Personne ne lui lancera la première pierre. Une fin frustrante pour un athlète fier après une saison exceptionnelle.