De bons mots pour David Desharnais
Hockey samedi, 25 sept. 2010. 00:33 mercredi, 11 déc. 2024. 07:42
MONTRÉAL - David Desharnais continue de frapper à la porte. Et il n'arrêtera qu'au moment où on lui ouvrira.
Comme il l'a fait à ses (brefs) séjours précédents avec le Canadien, le petit attaquant s'est illustré, vendredi, lors du gain de 4-2 contre les Sénateurs d'Ottawa en match préparatoire au Centre Bell.
Il a amorcé le match au centre d'un trio complété par les jeunes Max Pacioretty et Ryan White, mais il a vite eu droit à une promotion, alors que Jacques Martin l'a jumelé aux vétérans Andrei Kostitsyn et Mathieu Darche en cours de rencontre.
Cette unité a fait mouche deux fois en deuxième période, menant le Canadien à sa première victoire en deux matchs préparatoires jusqu'ici.
"Ç'a bien été pour tout le monde, c'est parfait comme ça, a lancé un Desharnais souriant après la rencontre. En me retrouvant avec (Kostitsyn et Darche), je me suis dit qu'il fallait que je sois plus offensif. J'ai essayé des choses, il aurait peut-être fallu que je sois un peu plus vite pour les réussir, mais l'idée était là et je vais m'ajuster."
Desharnais a reconnu que ça lui a fait un petit velours d'être ainsi promu. Mais il a aussi souligné qu'il ne faut pas trop y penser dans le feu de l'action.
"Parfois, tu ne sais pas si c'est une promotion, a-t-il noté. C'est peut-être parce que l'entraîneur veut équilibrer les trios ou quelque chose comme ça. Ce n'est pas nécessairement parce que ça va bien. Alors tu n'y penses pas et tu essaies de performer avec les gars qui jouent avec toi."
Auteur d'un but, Darche était satisfait d'avoir aussi bien fait dès son premier match préparatoire du camp.
"La recette est toujours la même pour moi, même dans les mineures. Pour marquer des buts, il faut que je sois devant le filet. David m'a donné une très belle passe _ même mon garçon de sept ans aurait réussi à la mettre dedans", a lancé le vétéran qui a souvent été relégué à la galerie de presse, la saison dernière.
"Les gens me parlent de mon contrat à un seul volet. Je suis avec l'équipe, mais je veux quand même faire ma place dans l'équipe, je ne veux pas que les entraîneurs songent à me retirer de la formation. Je veux qu'ils se sentent obligés de me faire jouer à tous les matchs", a souligné Darche.
Lars Eller a livré une performance moins spectaculaire, mais il s'est quand même dit relativement satisfait, compte tenu qu'il doit s'acclimater à la position d'ailier, en plus de s'habituer à de nouveaux coéquipiers.
"J'aurais peut-être dû retenir la rondelle un peu plus longtemps dans certaines circonstances, a indiqué celui qui a été impliqué dans la transaction qui a envoyé Jaroslav Halak aux Blues de St. Louis. J'ai peut-être été un peu trop prudent à certains moments. Au fur et à mesure que le match avançait, ça allait de mieux en mieux et je suis certain que le prochain match ira mieux."
Eller a dit ne pas avoir trop cherché à analyser le jeu de Scott Gomez et Brian Gionta, ses compagnons de trio.
"On a surtout joué par instinct, et je pense que c'est allé plutôt bien à ce chapitre, a dit le Danois. J'ai essayé de ne pas trop penser à ce que je faisais. Mon jeu, en partie, c'est de créer de l'espace pour mes coéquipiers. Et, comme je suis plutôt un fabricant de jeu, je vais chercher à les rejoindre quand ils sont libres."
Alex Auld a pu aiguiser ses réflexes devant le filet montréalais sans avoir la foule sur son dos. Même si les partisans du Centre Bell sont souvent durs avec leurs gardiens - Carey Price peut en témoigner -, il n'a jamais craint de subir leurs foudres en cas de contre-performance, vendredi.
"Je me sentais bien, a dit Auld de son match. Je voulais me concentrer sur le positionnement, bien bouger devant le filet, mettre ma patience à l'épreuve. J'ai le sentiment que tout s'est bien déroulé à ces niveaux-là."
Sur le but qu'il a accordé à Mike Fisher, Auld n'a pas eu le temps de s'avancer pour défier le tir de l'attaquant des Sénateurs, décoché sans entrave depuis l'enclave.
"J'aurais peut-être pu sortir de mon filet un peu plus, mais c'était un jeu bizarre, où le disque a changé de direction. Au moins, j'étais arrêté et prêt à faire l'arrêt, ce qui est mon objectif. Il faudrait que je revoie le jeu, mais il faut dire que (Fisher) a un bon tir, il décoche rapidement ses lancers", a affirmé Auld.
Jacques Martin a eu de bons mots pour Desharnais, Kostitsyn, Darche et Eller après le match, mais aussi pour le jeune gardien Robert Mayer, le défenseur Brendon Nash - qu'il a qualifié de patient et habile à effectuer une bonne première passe - et l'attaquant Andreas Engqvist, qu'il a trouvé bon en désavantage numérique et lors des mises en jeu.
L'entraîneur a aussi louangé Ryan White, un joueur qui a passé une partie de la dernière saison avec le Tricolore. L'attaquant qui n'a pas craint d'enguirlander P.K. Subban au début du camp a montré vendredi qu'il n'a pas froid aux yeux.
"Nous aimons le caractère dont il fait preuve. Nous savons à quel point il est dévoué, a dit Martin. Il vient de connaître son meilleur été. Il a travaillé plus fort, de manière plus intelligente. C'est l'un des joueurs que nous surveillons de près."
Comme il l'a fait à ses (brefs) séjours précédents avec le Canadien, le petit attaquant s'est illustré, vendredi, lors du gain de 4-2 contre les Sénateurs d'Ottawa en match préparatoire au Centre Bell.
Il a amorcé le match au centre d'un trio complété par les jeunes Max Pacioretty et Ryan White, mais il a vite eu droit à une promotion, alors que Jacques Martin l'a jumelé aux vétérans Andrei Kostitsyn et Mathieu Darche en cours de rencontre.
Cette unité a fait mouche deux fois en deuxième période, menant le Canadien à sa première victoire en deux matchs préparatoires jusqu'ici.
"Ç'a bien été pour tout le monde, c'est parfait comme ça, a lancé un Desharnais souriant après la rencontre. En me retrouvant avec (Kostitsyn et Darche), je me suis dit qu'il fallait que je sois plus offensif. J'ai essayé des choses, il aurait peut-être fallu que je sois un peu plus vite pour les réussir, mais l'idée était là et je vais m'ajuster."
Desharnais a reconnu que ça lui a fait un petit velours d'être ainsi promu. Mais il a aussi souligné qu'il ne faut pas trop y penser dans le feu de l'action.
"Parfois, tu ne sais pas si c'est une promotion, a-t-il noté. C'est peut-être parce que l'entraîneur veut équilibrer les trios ou quelque chose comme ça. Ce n'est pas nécessairement parce que ça va bien. Alors tu n'y penses pas et tu essaies de performer avec les gars qui jouent avec toi."
Auteur d'un but, Darche était satisfait d'avoir aussi bien fait dès son premier match préparatoire du camp.
"La recette est toujours la même pour moi, même dans les mineures. Pour marquer des buts, il faut que je sois devant le filet. David m'a donné une très belle passe _ même mon garçon de sept ans aurait réussi à la mettre dedans", a lancé le vétéran qui a souvent été relégué à la galerie de presse, la saison dernière.
"Les gens me parlent de mon contrat à un seul volet. Je suis avec l'équipe, mais je veux quand même faire ma place dans l'équipe, je ne veux pas que les entraîneurs songent à me retirer de la formation. Je veux qu'ils se sentent obligés de me faire jouer à tous les matchs", a souligné Darche.
Lars Eller a livré une performance moins spectaculaire, mais il s'est quand même dit relativement satisfait, compte tenu qu'il doit s'acclimater à la position d'ailier, en plus de s'habituer à de nouveaux coéquipiers.
"J'aurais peut-être dû retenir la rondelle un peu plus longtemps dans certaines circonstances, a indiqué celui qui a été impliqué dans la transaction qui a envoyé Jaroslav Halak aux Blues de St. Louis. J'ai peut-être été un peu trop prudent à certains moments. Au fur et à mesure que le match avançait, ça allait de mieux en mieux et je suis certain que le prochain match ira mieux."
Eller a dit ne pas avoir trop cherché à analyser le jeu de Scott Gomez et Brian Gionta, ses compagnons de trio.
"On a surtout joué par instinct, et je pense que c'est allé plutôt bien à ce chapitre, a dit le Danois. J'ai essayé de ne pas trop penser à ce que je faisais. Mon jeu, en partie, c'est de créer de l'espace pour mes coéquipiers. Et, comme je suis plutôt un fabricant de jeu, je vais chercher à les rejoindre quand ils sont libres."
Alex Auld a pu aiguiser ses réflexes devant le filet montréalais sans avoir la foule sur son dos. Même si les partisans du Centre Bell sont souvent durs avec leurs gardiens - Carey Price peut en témoigner -, il n'a jamais craint de subir leurs foudres en cas de contre-performance, vendredi.
"Je me sentais bien, a dit Auld de son match. Je voulais me concentrer sur le positionnement, bien bouger devant le filet, mettre ma patience à l'épreuve. J'ai le sentiment que tout s'est bien déroulé à ces niveaux-là."
Sur le but qu'il a accordé à Mike Fisher, Auld n'a pas eu le temps de s'avancer pour défier le tir de l'attaquant des Sénateurs, décoché sans entrave depuis l'enclave.
"J'aurais peut-être pu sortir de mon filet un peu plus, mais c'était un jeu bizarre, où le disque a changé de direction. Au moins, j'étais arrêté et prêt à faire l'arrêt, ce qui est mon objectif. Il faudrait que je revoie le jeu, mais il faut dire que (Fisher) a un bon tir, il décoche rapidement ses lancers", a affirmé Auld.
Jacques Martin a eu de bons mots pour Desharnais, Kostitsyn, Darche et Eller après le match, mais aussi pour le jeune gardien Robert Mayer, le défenseur Brendon Nash - qu'il a qualifié de patient et habile à effectuer une bonne première passe - et l'attaquant Andreas Engqvist, qu'il a trouvé bon en désavantage numérique et lors des mises en jeu.
L'entraîneur a aussi louangé Ryan White, un joueur qui a passé une partie de la dernière saison avec le Tricolore. L'attaquant qui n'a pas craint d'enguirlander P.K. Subban au début du camp a montré vendredi qu'il n'a pas froid aux yeux.
"Nous aimons le caractère dont il fait preuve. Nous savons à quel point il est dévoué, a dit Martin. Il vient de connaître son meilleur été. Il a travaillé plus fort, de manière plus intelligente. C'est l'un des joueurs que nous surveillons de près."