L'Allemagne se veut une belle opportunité pour les Québécois
Hockey mardi, 26 mars 2002. 16:26 dimanche, 15 déc. 2024. 01:53
(RDS) - L'Allemagne est le pays européen qui accueille le plus de joueurs étrangers. Les séries éliminatoires sont déjà commencées et dans la série Mannheim-Berlin, on dénombre 10 Québécois. L'ex-joueur des Nordiques, Marc Fortier, n'est pas encore à la retraite. Depuis six ans, il joue à Berlin. Capitaine de son équipe, il est très populaire auprès des partisans et de ses coéquipiers.
"Pour un petit vieux, cela a bien de l'allure. Ceux qui vont voir l'entrevue vont dire: Fortier, ça joue encore au hockey?", a mentionné celui qui a marqué deux buts dans le troisième match de cette série dominé 2-1 par Mannheim.
"Il ne laisse pas sa place. Il joue beaucoup de tours, mais quand c'est le temps de jouer au hockey, il apporte son expérience. Il fait du bon boulot", a soutenu Daniel Laperrière.
Au cours des dernières années, l'Allemagne est devenue le pays de prédilection des joueurs québécois. Et pour cause, contrairement à la Suisse, il y a peu de restrictions.
"Le style de jeu en Allemagne est défensif. On peut retrouver 14 joueurs étrangers par formation, alors il y a beaucoup de Nord-américains. Ce sont des joueurs expérimentés qui aiment le jeu physique", a expliqué Pierre Pagé.
"Tout le monde au Québec me disait que c'était pour être offensif en raison de l'absence de la ligne rouge. C'est tout à fait le contraire. Lorsqu'on se retrouve en possession de la rondelle, il y a quatre joueurs qui t'attendent dans la zone neutre. Alors, on doit garrocher la rondelle dans le fond de la zone et aller la chercher", a expliqué Steve Larouche.
"C'est quand même différent. Les patinoires sont plus grandes et la ligne rouge n'existe pas. C'est un jeu européen avec des joueurs nord-américains", a affirmé Laperrière.
"Ici, en Europe, on joue moins de matchs, les patinoires sont plus grandes, et le jeu est moins physique. On peut alors rallonger nos carrières de deux ou trois ans. C'est bon pour moi. J'ai 36 ans et ça va encore assez bien", a déclaré Fortier.
L'Allemagne c'est un peu le paradis pour les Nord-américains même si la ligue élite vient de supprimer deux clubs. Pour les jeunes Allemands cependant, il est difficile de se démarquer.
À Berlin, le club Eisbaren appartient au groupe Anschutz, qui est propriétaire des Kings de Los Angeles.
Le hockey gagne constamment des adeptes dans cette ville de 4,5 millions d'habitants. D'ailleurs, un nouvel amphithéâtre presque identique au domicile des Kings à Los Angeles sera bientôt construit.
"Ils vont commencer au mois d'août la construction d'un nouvel amphithéâtre de 16,500 sièges avec des loges privées", a fait savoir Pagé.
Les Québécois qui évoluent en Allemagne ont pour la plupart renoncé à la Ligue nationale de hockey, à l'exception de l'entraîneur Pierre Pagé.
"La LNH c'est trop tard pour moi. Au moins, j'ai la chance de goûter à cette expérience", a soutenu Fortier.
"Je me suis dit qu'à 30 ans j'irais jouer en Europe. Je veux terminer ma carrière ici", a laissé entendre Larouche.
"Je me suis familiarisé avec le système. Je ne crois pas retourner jouer chez-nous", a avancé Laperrière.
"Je voulais être certain de na pas rester au même point après 20 dans la LNH. Je suis venu en Europe pour trouver des nouvelles idées, des nouvelles stratégies, de mélanger tout ça pour retourner si possible en Amérique avec un nouveau concept, excitant pour les joueurs et les partisans", a déclaré Pagé.
Dans une perspective d'expansion de la Ligue nationale de hockey en Europe, l'Allemagne apparaît comme un marché incontournable avec plusieurs amphithéâtres de plus de 18 000 sièges.
De plus, la surprenante prestation des Allemands aux Jeux Olympiques de Salt Lake City a laissé une impression favorable. Personne ne s'attendait à voir l'Allemagne accéder au tournoi principal.
"Pour un petit vieux, cela a bien de l'allure. Ceux qui vont voir l'entrevue vont dire: Fortier, ça joue encore au hockey?", a mentionné celui qui a marqué deux buts dans le troisième match de cette série dominé 2-1 par Mannheim.
"Il ne laisse pas sa place. Il joue beaucoup de tours, mais quand c'est le temps de jouer au hockey, il apporte son expérience. Il fait du bon boulot", a soutenu Daniel Laperrière.
Au cours des dernières années, l'Allemagne est devenue le pays de prédilection des joueurs québécois. Et pour cause, contrairement à la Suisse, il y a peu de restrictions.
"Le style de jeu en Allemagne est défensif. On peut retrouver 14 joueurs étrangers par formation, alors il y a beaucoup de Nord-américains. Ce sont des joueurs expérimentés qui aiment le jeu physique", a expliqué Pierre Pagé.
"Tout le monde au Québec me disait que c'était pour être offensif en raison de l'absence de la ligne rouge. C'est tout à fait le contraire. Lorsqu'on se retrouve en possession de la rondelle, il y a quatre joueurs qui t'attendent dans la zone neutre. Alors, on doit garrocher la rondelle dans le fond de la zone et aller la chercher", a expliqué Steve Larouche.
"C'est quand même différent. Les patinoires sont plus grandes et la ligne rouge n'existe pas. C'est un jeu européen avec des joueurs nord-américains", a affirmé Laperrière.
"Ici, en Europe, on joue moins de matchs, les patinoires sont plus grandes, et le jeu est moins physique. On peut alors rallonger nos carrières de deux ou trois ans. C'est bon pour moi. J'ai 36 ans et ça va encore assez bien", a déclaré Fortier.
L'Allemagne c'est un peu le paradis pour les Nord-américains même si la ligue élite vient de supprimer deux clubs. Pour les jeunes Allemands cependant, il est difficile de se démarquer.
À Berlin, le club Eisbaren appartient au groupe Anschutz, qui est propriétaire des Kings de Los Angeles.
Le hockey gagne constamment des adeptes dans cette ville de 4,5 millions d'habitants. D'ailleurs, un nouvel amphithéâtre presque identique au domicile des Kings à Los Angeles sera bientôt construit.
"Ils vont commencer au mois d'août la construction d'un nouvel amphithéâtre de 16,500 sièges avec des loges privées", a fait savoir Pagé.
Les Québécois qui évoluent en Allemagne ont pour la plupart renoncé à la Ligue nationale de hockey, à l'exception de l'entraîneur Pierre Pagé.
"La LNH c'est trop tard pour moi. Au moins, j'ai la chance de goûter à cette expérience", a soutenu Fortier.
"Je me suis dit qu'à 30 ans j'irais jouer en Europe. Je veux terminer ma carrière ici", a laissé entendre Larouche.
"Je me suis familiarisé avec le système. Je ne crois pas retourner jouer chez-nous", a avancé Laperrière.
"Je voulais être certain de na pas rester au même point après 20 dans la LNH. Je suis venu en Europe pour trouver des nouvelles idées, des nouvelles stratégies, de mélanger tout ça pour retourner si possible en Amérique avec un nouveau concept, excitant pour les joueurs et les partisans", a déclaré Pagé.
Dans une perspective d'expansion de la Ligue nationale de hockey en Europe, l'Allemagne apparaît comme un marché incontournable avec plusieurs amphithéâtres de plus de 18 000 sièges.
De plus, la surprenante prestation des Allemands aux Jeux Olympiques de Salt Lake City a laissé une impression favorable. Personne ne s'attendait à voir l'Allemagne accéder au tournoi principal.