Après avoir passé un peu plus de trois semaines à Vancouver et plus d’une semaine après le retour à la maison, c’est terminé la dépression “post-olympique”!

Bien humblement, je ne connaissais rien de la définition de ce terme avant mon retour. Mais comme la plupart de mes collègues, j’ai été frappé de plein fouet par ce sentiment quelques minutes après l’atterrissage. Sur l’adrénaline pendant la durée des Jeux, le retour à la réalité a été…disons…assez pénible.

Si vous avez raté l’explication du Doc Guimond à l’Antichambre sur le sujet, je vous invite à visionner cette intéressante séquence sur notre nouvelle Zone Vidéo. Le moral est meilleur depuis.

Cette tranche de vie laissera place à l’analyse de l’incroyable force mentale dont a fait preuve Erik Guay, après être venu bien près de récolter une médaille à Vancouver. La dépression “post-olympique”, Guay ne connait pas.

Je ne sais pas vous, mais j’aurai été tellement déçu de terminer au cinquième rang aux Jeux olympiques, à seulement 0,03 seconde d’une place sur le podium. Une semaine plus tard, Guay a poursuivi sur sa lancée et a remporté deux victoires cette semaine, en plus de terminer en troisième position en descente.

Une victoire à Kvitfjell en Norvège et une autre à Garmisch Partenkirchen. J’adore le nom de cette ville…

“Même si la déception était grande, je me suis présenté dans un bon état d’esprit en Norvège”, a déclaré Guay au terme de sa première victoire en Super G, dimanche dernier.

“Après les Olympiques, il y a pas mal moins de stress et moins d’attente. J’ai peut-être pu me concentrer un peu mieux. J’ai pris des chances, j’ai osé beaucoup”.

En plus de remporter le super G, Guay a décroché le Globe de cristal, remis au meilleur skieur de la saison 2009–2010.

Selon vous, est-ce que Charles Hamelin vit une dépression "post olympique"? Selon ce que j’ai pu lire dans son excellente chronique sur cyberpresse, le médaillé d’or en courte piste est sur un nuage depuis la fin des Jeux.

Vous qui connaissez les athlètes, qui avez regardé les Jeux à la TV, avez-vous été envahi par un tel sentiment?

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Pendant ce temps... à Hamilton