Le Canada a aussi ses faiblesses
Hockey vendredi, 1 janv. 2010. 18:36 dimanche, 15 déc. 2024. 10:46
Norman Flynn
Ça n'a pas été facile jeudi soir pour nos jeunes Canadiens. Tout comme nous, simples observateurs, ils ne savaient pas à quoi s'attendre de la part des Américains puisqu'eux aussi avaient affronté les mêmes équipes que le Canada et il n'y avait là aucun véritable défi.
Il ne faut pas se surprendre de l'opposition qu'a offerte la troupe américaine avec des joueurs comme Jordan Shroeder entre autres qui était de retour pour une troisième édition consécutive. À les regarder évoluer, on voyait rapidement que ce groupe avait les racines d'une véritable équipe.
En plus, il est évident que les Américains voulaient quelque part venger leur défaite de 7-4 subi aux mains de nos représentants l'an passé.
Toutefois, comme ce fut le cas l'année dernière, c'est Jordan Eberle qui a pris les choses en mains pour ramener son équipe dans le match et ultimement lui permettre de l'emporter.
Aussi excitant a pu être ce match, ce n'est pas la façon dont le Canada doit jouer s'il souhaite connaître du succès dans ce tournoi. Il a alloué beaucoup trop de chances de marquer aux Américains, beaucoup trop de surnombres. Conséquemment, la troupe de Willie Desjardins a accordé deux buts alors qu'elle évoluait avec un homme en plus sur la glace.
N'eut été de Jake Allen et du poteau frappé par Danny Kristo qui aurait mis la rencontre hors de portée des Canadiens, les hommes en blancs n'auraient jamais été capables de revenir dans cette rencontre et de se sauver avec le premier rang du groupe A.
Une défense qui inquiète
Ce que j'ai trouvé inquiétant lors de ce match, ce sont les faiblesses en défense dans le camp canadien.
De un, on a constaté l'incapacité de Ryan Ellis a joué du bon hockey défensif. Oui, c'est un excellent défenseur offensif, mais cela ne compense pas pour l'impressionnant nombre d'erreurs qu'il commet match après match.
L'an passé, Ellis était utilisé comme un septième défenseur de façon sporadique et on le mettait dans une situation où ses carences ne ressortaient pas et où ses forces étaient mises en valeur.
On ne compte pas cette année sur des défenseurs de la trempe de P.K. Subban (Bulldogs d'Hamilton) ou Tyler Myers (Sabres de Buffalo) qui, par leur calme avec la rondelle, facilitaient énormément la transition défense-attaque.
La cohorte de cette année semble céder facilement à la pression et tomber dans un état de panique dès qu'elle fait face à une opposition digne de ce nom comme ce fut le cas contre les Américains.
Lors du match contre les États-Unis, on a même vu un attaquant, Brendan McMillan, prendre la place de Jared Cowan à la défense. Cela indique que les problèmes sont bien présents et qu'ils devront être corrigés avant le prochain match.
La route vers la médaille d'or sera pavée d'embûche et s'ils désirent repartir de la Saskatchewan avec le plus grand honneur, les Canadiens devront absolument resserrer leur défensive.
Rendu à ce stade-ci du tournoi, je me dois d'y aller d'un pronostic et honnêtement je ne gagerais pas ma maison sur le Canada. Je crois que l'édition de cette année ira aux Suédois mais, vous savez quoi, j'espère me tromper.
*propos recueillis par Jean-Simon Landry
Il ne faut pas se surprendre de l'opposition qu'a offerte la troupe américaine avec des joueurs comme Jordan Shroeder entre autres qui était de retour pour une troisième édition consécutive. À les regarder évoluer, on voyait rapidement que ce groupe avait les racines d'une véritable équipe.
En plus, il est évident que les Américains voulaient quelque part venger leur défaite de 7-4 subi aux mains de nos représentants l'an passé.
Toutefois, comme ce fut le cas l'année dernière, c'est Jordan Eberle qui a pris les choses en mains pour ramener son équipe dans le match et ultimement lui permettre de l'emporter.
Aussi excitant a pu être ce match, ce n'est pas la façon dont le Canada doit jouer s'il souhaite connaître du succès dans ce tournoi. Il a alloué beaucoup trop de chances de marquer aux Américains, beaucoup trop de surnombres. Conséquemment, la troupe de Willie Desjardins a accordé deux buts alors qu'elle évoluait avec un homme en plus sur la glace.
N'eut été de Jake Allen et du poteau frappé par Danny Kristo qui aurait mis la rencontre hors de portée des Canadiens, les hommes en blancs n'auraient jamais été capables de revenir dans cette rencontre et de se sauver avec le premier rang du groupe A.
Une défense qui inquiète
Ce que j'ai trouvé inquiétant lors de ce match, ce sont les faiblesses en défense dans le camp canadien.
De un, on a constaté l'incapacité de Ryan Ellis a joué du bon hockey défensif. Oui, c'est un excellent défenseur offensif, mais cela ne compense pas pour l'impressionnant nombre d'erreurs qu'il commet match après match.
L'an passé, Ellis était utilisé comme un septième défenseur de façon sporadique et on le mettait dans une situation où ses carences ne ressortaient pas et où ses forces étaient mises en valeur.
On ne compte pas cette année sur des défenseurs de la trempe de P.K. Subban (Bulldogs d'Hamilton) ou Tyler Myers (Sabres de Buffalo) qui, par leur calme avec la rondelle, facilitaient énormément la transition défense-attaque.
La cohorte de cette année semble céder facilement à la pression et tomber dans un état de panique dès qu'elle fait face à une opposition digne de ce nom comme ce fut le cas contre les Américains.
Lors du match contre les États-Unis, on a même vu un attaquant, Brendan McMillan, prendre la place de Jared Cowan à la défense. Cela indique que les problèmes sont bien présents et qu'ils devront être corrigés avant le prochain match.
La route vers la médaille d'or sera pavée d'embûche et s'ils désirent repartir de la Saskatchewan avec le plus grand honneur, les Canadiens devront absolument resserrer leur défensive.
Rendu à ce stade-ci du tournoi, je me dois d'y aller d'un pronostic et honnêtement je ne gagerais pas ma maison sur le Canada. Je crois que l'édition de cette année ira aux Suédois mais, vous savez quoi, j'espère me tromper.
*propos recueillis par Jean-Simon Landry
