Le Québec n'est pas à l'abri d'un geste fou
Hockey vendredi, 25 janv. 2002. 18:09 dimanche, 15 déc. 2024. 10:46
(RDS)-Vous avez sûrement entendu parler de ce père de famille de la région de Boston, qui a battu à mort un entraîneur de hockey au mois de juillet dernier. Il a été condamné à une peine de 6 à 10 ans de prison vendredi. Et au moment où il recevait sa sentence, on apprenait qu'un nouveau cas d'agression s'était produit mercredi soir en Outaouais.
Ces phénomènes sont de plus en plus fréquents et le Québec n'y échappe pas, même que certains ont peut-être été chanceux de ne pas se réveiller en plein cauchemar comme cet homme de Boston. Pour éviter le pire, plusieurs associations à travers le Québec ont pris les grands moyens.
La glace est très mince entre les cris d'encouragements et les cris d'insultes proférés à l'égard des jeunes et des arbitres.
La saison dernière, il y a eu plusieurs dérapages dans les arénas du Québec, en raison du comportement déviant de certains parents. Rien d'aussi dramatique qu'à Boston mais rien d'édifiant pour autant.
"On a pas eu d'accident aussi grave qui a résulté en un mort accidentelle ou violente mais il y a eu des incidents entre parents entre parents entraîneurs". a mentionnée Guy Blondeau, directeur général de Hockey Québec.
"Il y a eu des entraîneurs agressés. Des parents qui ont reçu des coups et des claques dans le visage. Mais, on a pas eu de mort d'homme comme aux États-Unis," de dire Jean Claude Bois, arbitre en chef, territoire Hockey Montréal.
Les esprits se sont un peu calmés comparativement à l'an dernier. Selon Hockey Québec, le nombre d'incidents a diminué.
Plusieurs associations mineures de hockey ont effectivement mis en vigueur un code de déontologie. Un code dans lequel les parents, les joueurs et les entraîneurs s'engagent à adopter un comportement respectueux, sinon ils risquent d'être expulsés.
Ce code est en vigueur à Laval et dans plusieurs municipalités de la rive-sud, notamment à Varennes et Candiac.
"Cela a eu beaucoup d'impact. Il y a des avertissements mais le tout s'est arrêté là" a raconté Guy Blondeau.
A Montréal, le code d'éthique n'a pas été imposé. Chaque association est libre de l'appliquer. Pour les arbitres, les relations avec certains parents demeurent tendues. Il y a encore beaucoup d'intolérance.
"Surtout de l'intimidation verbale, même physique. Quand un parent accompagne un jeune arbitre jusqu'à son auto dans le stationnement, ce n'est pas comme ça qu'on va inciter les jeunes à devenir arbitre. Mais cette année, il n'y a pas eu d'arbitre de frapper par un entraîneur ou un parent" a dite Jean Claude Bois.
D'autres régions, comme Québec ont imposé la formule Franc Jeu où les bons comportements sont récompensés par des points au classement. Bientôt, ce système sera obligatoire à travers le Québec.
"Dans deux ans, ce sera obligatoire partout au Québec. Jusqu'ici, les résultats sont probants : il y a moins de punitions. Les joueurs font attention pour ne pas perdre leurs points au classement, les entraîneurs font aussi attention et même les spectateurs essaient de ne pas faire monter l'agressivité des joueurs et des entraîneurs," a affirmé Guy Blondeau.
Des parents exubhérants, un peu trop démonstratifs, il y existera toujours. Il faut éviter que certains parents se transforment en "loup-garou" lors des parties de hockey de leur progéniture.
Ces phénomènes sont de plus en plus fréquents et le Québec n'y échappe pas, même que certains ont peut-être été chanceux de ne pas se réveiller en plein cauchemar comme cet homme de Boston. Pour éviter le pire, plusieurs associations à travers le Québec ont pris les grands moyens.
La glace est très mince entre les cris d'encouragements et les cris d'insultes proférés à l'égard des jeunes et des arbitres.
La saison dernière, il y a eu plusieurs dérapages dans les arénas du Québec, en raison du comportement déviant de certains parents. Rien d'aussi dramatique qu'à Boston mais rien d'édifiant pour autant.
"On a pas eu d'accident aussi grave qui a résulté en un mort accidentelle ou violente mais il y a eu des incidents entre parents entre parents entraîneurs". a mentionnée Guy Blondeau, directeur général de Hockey Québec.
"Il y a eu des entraîneurs agressés. Des parents qui ont reçu des coups et des claques dans le visage. Mais, on a pas eu de mort d'homme comme aux États-Unis," de dire Jean Claude Bois, arbitre en chef, territoire Hockey Montréal.
Les esprits se sont un peu calmés comparativement à l'an dernier. Selon Hockey Québec, le nombre d'incidents a diminué.
Plusieurs associations mineures de hockey ont effectivement mis en vigueur un code de déontologie. Un code dans lequel les parents, les joueurs et les entraîneurs s'engagent à adopter un comportement respectueux, sinon ils risquent d'être expulsés.
Ce code est en vigueur à Laval et dans plusieurs municipalités de la rive-sud, notamment à Varennes et Candiac.
"Cela a eu beaucoup d'impact. Il y a des avertissements mais le tout s'est arrêté là" a raconté Guy Blondeau.
A Montréal, le code d'éthique n'a pas été imposé. Chaque association est libre de l'appliquer. Pour les arbitres, les relations avec certains parents demeurent tendues. Il y a encore beaucoup d'intolérance.
"Surtout de l'intimidation verbale, même physique. Quand un parent accompagne un jeune arbitre jusqu'à son auto dans le stationnement, ce n'est pas comme ça qu'on va inciter les jeunes à devenir arbitre. Mais cette année, il n'y a pas eu d'arbitre de frapper par un entraîneur ou un parent" a dite Jean Claude Bois.
D'autres régions, comme Québec ont imposé la formule Franc Jeu où les bons comportements sont récompensés par des points au classement. Bientôt, ce système sera obligatoire à travers le Québec.
"Dans deux ans, ce sera obligatoire partout au Québec. Jusqu'ici, les résultats sont probants : il y a moins de punitions. Les joueurs font attention pour ne pas perdre leurs points au classement, les entraîneurs font aussi attention et même les spectateurs essaient de ne pas faire monter l'agressivité des joueurs et des entraîneurs," a affirmé Guy Blondeau.
Des parents exubhérants, un peu trop démonstratifs, il y existera toujours. Il faut éviter que certains parents se transforment en "loup-garou" lors des parties de hockey de leur progéniture.