Les États-Unis font peur
Hockey mercredi, 2 janv. 2008. 15:56 mercredi, 11 déc. 2024. 04:20
Finalement, ce fut peut-être bénéfique pour le Canada de perdre face à la Suède en ronde préliminaire.
L'équipe canadienne a probablement joué son meilleur match depuis le début de la compétition. Le Canada a offert un effort constant tout au long de la partie ce qui n'avait pas été le cas lors des quatre premiers matchs.
Quand la Finlande a créé l'égalité 2 à 2 en troisième période, le Canada n'est pas tombé dans le même piège que durant la partie face à la Suède. La troupe de Craig Hartsburg a redoublé d'ardeur surtout en zone offensive en imposant de la pression.
Le Canada a donc fait preuve de caractère. Avant la défaite face à la Suède, le Canada avait gagné 20 matchs de suite. Selon moi, les joueurs canadiens se sentaient un peu invincibles avec cet échec. Ce faux-pas en ronde préliminaire est devenu une expérience profitable qui pourrait les transporter jusqu'au bout.
Le Canada a accordé deux mauvais buts
Il y a deux points négatifs au terme de cette rencontre. D'abord, Steve Mason a accordé deux mauvais buts. Malgré cela, je crois que Hartsburg va revenir avec le gardien des Knights de London pour le match de demi-finale face aux États-Unis.
Je ne suis pas d'accord avec ce choix, mais l'entraîneur du Canada a déjà annoncé ses couleurs en confiant le filet à Mason face à la Finlande. En fait, je n'étais pas d'accord avec l'alternance des gardiens durant la ronde préliminaire.
Je ne crois pas que Dale Hunter, l'entraîneur de Mason à London, aurait été content de prêter son gardien de but numéro un but et qu'il ne voit pas d'action. Hunter avait peut-être passé un petit mandat à Hartsburg dans ce dossier.
Tavares, le 13e meilleur attaquant
Face à la Finlande, les meilleurs éléments de l'équipe canadienne se sont vraiment illustrés.
Premièrement, John Tavares s'avère le meilleur 13e attaquant que je n'ai jamais vu
Ensuite, c'est facile de constater que les jeunes font la différence dans cette équipe. Outre Tavares, Steven Stamkos et Kyle Turris ont excellé. Quand ces joueurs très prometteurs sont sur la glace, il y a toujours quelque chose qui se passe.
Je dois aussi féliciter le défenseur Drew Doughty qui a joué un très bon match. Ce défenseur relance habilement l'attaque et il voit bien les ouvertures. Son puissant lancer le sert bien et c'est lui qui a préparé le but important de Stamkos.
Les États-Unis font peur
Pour le match de demi-finale, je dois avouer que les États-Unis font peur, ils ont toute une équipe! J'ai hâte de voir James van Riemsdyk, qui est le premier pointeur du tournoi, face au Canada.
Les Américains sont imposants et ils jouent un style robuste. C'est là que le Canada se doit d'augmenter le niveau physique. Si l'équipe canadienne n'y parvient pas, les États-Unis vont dominer et ça pourrait coûter le match.
C'est évident qu'ils vont envoyer la rondelle derrière nos défenseurs et appliquer un échec-avant intense. Ils vont tenter de nous faire payer le prix avec le style nord-américain.
Le seul autre ajustement à apporter demeure le travail en avantage numérique. Plusieurs joueurs sur cette équipe sont capables de marquer des buts. Le Canada doit être plus dominant dans cette facette du jeu.
Le Canada doit favoriser un style canadien robuste. Si la formation canadienne prône un style européen, je favorise les Américains.
Propos recueillis par Éric Leblanc
L'équipe canadienne a probablement joué son meilleur match depuis le début de la compétition. Le Canada a offert un effort constant tout au long de la partie ce qui n'avait pas été le cas lors des quatre premiers matchs.
Quand la Finlande a créé l'égalité 2 à 2 en troisième période, le Canada n'est pas tombé dans le même piège que durant la partie face à la Suède. La troupe de Craig Hartsburg a redoublé d'ardeur surtout en zone offensive en imposant de la pression.
Le Canada a donc fait preuve de caractère. Avant la défaite face à la Suède, le Canada avait gagné 20 matchs de suite. Selon moi, les joueurs canadiens se sentaient un peu invincibles avec cet échec. Ce faux-pas en ronde préliminaire est devenu une expérience profitable qui pourrait les transporter jusqu'au bout.
Le Canada a accordé deux mauvais buts
Il y a deux points négatifs au terme de cette rencontre. D'abord, Steve Mason a accordé deux mauvais buts. Malgré cela, je crois que Hartsburg va revenir avec le gardien des Knights de London pour le match de demi-finale face aux États-Unis.
Je ne suis pas d'accord avec ce choix, mais l'entraîneur du Canada a déjà annoncé ses couleurs en confiant le filet à Mason face à la Finlande. En fait, je n'étais pas d'accord avec l'alternance des gardiens durant la ronde préliminaire.
Je ne crois pas que Dale Hunter, l'entraîneur de Mason à London, aurait été content de prêter son gardien de but numéro un but et qu'il ne voit pas d'action. Hunter avait peut-être passé un petit mandat à Hartsburg dans ce dossier.
Tavares, le 13e meilleur attaquant
Face à la Finlande, les meilleurs éléments de l'équipe canadienne se sont vraiment illustrés.
Premièrement, John Tavares s'avère le meilleur 13e attaquant que je n'ai jamais vu
Ensuite, c'est facile de constater que les jeunes font la différence dans cette équipe. Outre Tavares, Steven Stamkos et Kyle Turris ont excellé. Quand ces joueurs très prometteurs sont sur la glace, il y a toujours quelque chose qui se passe.
Je dois aussi féliciter le défenseur Drew Doughty qui a joué un très bon match. Ce défenseur relance habilement l'attaque et il voit bien les ouvertures. Son puissant lancer le sert bien et c'est lui qui a préparé le but important de Stamkos.
Les États-Unis font peur
Pour le match de demi-finale, je dois avouer que les États-Unis font peur, ils ont toute une équipe! J'ai hâte de voir James van Riemsdyk, qui est le premier pointeur du tournoi, face au Canada.
Les Américains sont imposants et ils jouent un style robuste. C'est là que le Canada se doit d'augmenter le niveau physique. Si l'équipe canadienne n'y parvient pas, les États-Unis vont dominer et ça pourrait coûter le match.
C'est évident qu'ils vont envoyer la rondelle derrière nos défenseurs et appliquer un échec-avant intense. Ils vont tenter de nous faire payer le prix avec le style nord-américain.
Le seul autre ajustement à apporter demeure le travail en avantage numérique. Plusieurs joueurs sur cette équipe sont capables de marquer des buts. Le Canada doit être plus dominant dans cette facette du jeu.
Le Canada doit favoriser un style canadien robuste. Si la formation canadienne prône un style européen, je favorise les Américains.
Propos recueillis par Éric Leblanc