(RDS.ca) - Au milieu des paysages somptueux de la Californie, les Mighty Ducks d'Anaheim ont renoué avec la victoire sans trop faire de bruit.

Il serait possible de croire que les Ducks ont demandé à Emilio Esteves les secrets des succès de ses Mighty Ducks!

Anaheim a perdu huit rencontres consécutives en novembre et Jean-Sébastien Giguère ne semblait pas capable de répéter ses exploits des séries 2003. Les choses ont commencé à changer le 15 novembre, alors que les Ducks envoyaient le toujours énigmatique Sergei Federov aux Blue Jackets de Colombus. Scott Neidermyer a également répondu aux attentes placées en lui, après un début de saison plutôt ordinaire. Le nouveau capitaine des Ducks donnait l'impression, depuis qu'il avait signé son contrat de quatre ans pour 27 millions $, de vouloir uniquement passer du bon temps en compagnie de son frère Rob.

Depuis le 15e jour de novembre, les Ducks forment l'une des meilleures équipes de la LNH. Ils ont grimpé au 6e rang de l'Association de l'Ouest et tout indique qu'ils participeront au rendez-vous printanier.

Le Québécois Giguère a connu un excellent mois de mars et il semble fin prêt pour les séries éliminatoires.

Mais le grand responsable des Ducks ne se trouve-t-il pas au deuxième étage? Engagé par les propriétaires Henry et Susan Samueli avant le lock-out, Brian Burke a effectué, jusqu'à maintenant, un travail pour le moins colossal. Tout spécialement dans la transaction Federov, où il n'a pas hésité à confier un rôle important au joueur de centre Andy McDonald. Ce dernier a répondu de belle façon, puisqu'il a inscrit 28 buts, jusqu'à maintenant cette saison. Il ne faut également pas oublier Teemu Selanne, qui avait connu une saison de misère au Colorado, qui a littéralement ressuscité avec 34 buts. Tout cela, à l'âge de 35 ans!

Anaheim a raté les séries éliminatoires en terminant 12e de l'Association de l'Ouest en 2004, mais ce ne fût pas un désastre total. Ce que Burke a fait est simple. Il a redressé la situation financière de l'équipe et n'a pas cherché à participer aux séries éliminatoires à tout prix. Cela contraste avec l'autre équipe de la région, les Kings de Los Angeles, qui ont encore prouvé qu'ils appuient sur le bouton panique lors de la date limite des transactions.

Vous pouvez dire n'importe quoi au sujet de Federov, mais avec le recul, son départ représente un pas dans la bonne direction pour les Mighty Ducks. Oui, il peut remporter un match à lui seul, mais uniquement lorsqu'il le souhaite. Et encore, ce n'est plus suffisant dans le nouveau hockey. Burke s'est également débarrassé d'un autre problème en Sandis Ozolinsh. L'addition de Jeff Friesen et de Sean O'Donnell n'est pas spectaculaire, mais combien efficace.

La somme de tout cela donne une équipe qui aspire à un long tournoi printanier sous le leadership du Scott Niedermayer que Burke voyait lorsqu'il l'a embauché.