Au coeur des succès
LNH mardi, 5 nov. 2013. 02:03 mercredi, 11 déc. 2024. 21:30À son arrivée à Phoenix, Mike Ribeiro a déclaré qu’il aurait besoin de 10 matchs pour s’adapter à sa nouvelle équipe.
On pourrait plutôt dire qu’il en a eu besoin que de trois.
Après avoir été tenu en échec pendant les trois premières rencontres des Coyotes, le joueur de centre québécois a pris son envol avec une séquence de sept matchs avec au moins un point. Durant celle-ci, le produit des Huskies de Rouyn-Noranda a obtenu 9 de ses 10 points de la saison.
Ribeiro est au cœur des succès des Coyotes (10-3-2) qui occupent le quatrième rang de l’Association Ouest avec 22 points, trois derrière les Ducks et le premier rang. Il a contribué à six buts qui étaient soit un gagnant ou un qui égalisait la marque dans un match. Il a entre autres marqué le filet victorieux contre les Flames le 22 octobre dernier.
Malgré tout, le no 63 n’est pas pleinement satisfait de son début de saison.
« J’élève mon jeu quand c’est important. En général, je ne suis pas tout à fait content avec mes performances. Je dois être plus constant », a lancé Ribeiro dans une entrevue avec le RDS.ca.
Le choix de deuxième tour du Canadien en 1998 croit qu’il peut faire encore mieux. Il aimerait avoir plus de mentions d’aide que les cinq qu’il montre à sa fiche, lui qui a toujours été reconnu pour ses qualités de fabricant de jeu.
« Ça va être important quand l’équipe va un peu moins bien que je sois présent et prêt à l’aider à gagner des parties. C’est une longue saison avec des hauts et des bas », a relaté celui qui a entamé sa 14e campagne dans le circuit Bettman.
Mais au bout du compte, Ribeiro indique que c’est la victoire qui importe et qu’il pense moins à ses prestations, surtout que les deux points sont d’autant plus importants dans le désert.
Bien que les Coyotes ont vu leur avenir à Phoenix assuré avec l’achat de l’équipe par le groupe mené par George Gosbee et Anthony LeBlanc, le Jobing.com Arena est toujours un amphithéâtre plus difficile à remplir.
« C’est important pour nous de connaître un bon début de saison pour pouvoir attirer plus de partisans. Si tu ne gagnes pas, les gens ne seront pas intéressés à venir te voir jouer », a-t-il mentionné en spécifiant que ce sont surtout les matchs en semaine où les gradins sont plus vides.
Néanmoins, la vente de l’équipe a changé l’ambiance dans le vestiaire de la formation de l’Arizona.
« Tu sais qu’il y a des propriétaires qui te supportent et que ce n’est pas la ligue qui prend les décisions. D’autres joueurs seront attirés à venir ici maintenant que la situation est réglée. L’équipe s’en va dans la bonne direction », a-t-il indiqué.
Adaptation facilitée
Lors du dernier encan des joueurs autonomes, Ribeiro était parmi les meilleurs éléments de la cohorte 2013.
Le Québécois a finalement arrêté son choix sur les Coyotes en partie en raison de l’entraîneur-chef, Dave Tippett, qu’il avait connu lors de son séjour avec les Stars de Dallas.
« C’était important pour moi de ne pas recommencer à zéro pour connaître mon entraîneur et pour savoir ce qu’il attend de moi. On connaît nos attentes des deux côtés, a affirmé le no 63. Ça facilite mon travail. »
Ribeiro décrit son entraîneur comme une personne à qui « il est facile de parler ». Tippett est resté le même homme qu’il était lorsqu’il dirigeait les Stars, mais il a adapté le style de jeu qu’il préconise.
« Il faut s’ajuster à la nouvelle ligue. Il y a de nouveaux systèmes. À Dallas, on était un peu plus vieux. Ici, c’est un meilleur mélange de jeunes et de vétérans et l’équipe travaille un peu plus fort », a souligné l’athlète de 33 ans.
Il a ajouté qu’il a une bonne relation avec Tippett et que l’équipe sait chaque soir ce qu’elle doit faire pour l’emporter avec ce dernier aux commandes.
Un plateau significatif
Samedi dernier face aux Sharks, Ribeiro a disputé le 800e match de sa carrière dans la LNH.
« Quand j’ai commencé à Montréal, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui croyait que je m’établirais dans la LNH », a cru bon de rappeler celui qui a récolté 619 points dans la Ligue nationale.
Sans minimiser ce plateau, Ribeiro vise les 1000 parties, un nombre où il croit qu’il sera plus en mesure d’être satisfait de ses accomplissements.
En attendant, l’homme originaire de Montréal continue de s’imposer l’objectif d’un minimum de 50 points par saison. En excluant la saison dernière - où il a tout de même terminé avec 49 points en 48 matchs - Ribeiro a atteint la marque des 50 points lors de huit campagnes consécutives.
« Ce qui est le plus difficile dans la LNH, c’est d’être constant », a-t-il répété bien que ses statistiques démontrent sa régularité à produire offensivement année après année.
Les Coyotes commencent une séquence importante, mardi. Ils reçoivent la visite des Canucks de Vancouver avant de s’envoler à Anaheim pour y affronter les Ducks le lendemain. Ces deux équipes sont des rivaux de la division Pacifique, où évoluent les Coyotes.
« Chaque match est important, surtout dans l’Ouest. On connaît l’importance de gagner dans notre division. Ce sont de bonnes équipes, mais on est confiant qu’on a une bonne formation aussi. Il s’agit de bien jouer ensemble », a expliqué Ribeiro.