Après avoir brillé de tous ses feux mardi soir dernier au Centre Bell, Marc-André Fleury a moins bien paru lors du match numéro 4. De son propre aveu, il a été faible sur le premier but du match, marqué par Tom Pyatt. Il aurait aussi souhaité faire un meilleur déplacement sur le tourniquet de Maxime Lapierre, qui a créé l’égalité tôt en troisième et qui ouvert la porte à ce retour spectaculaire du Canadien.



Lors des deux premiers matchs de la série, on l’a vu parfois nerveux devant ses partisans. Sans dire qu’il a été mauvais, on ne l’a pas senti en plein contrôle comme lors des séries 2009. L’entraîneur des gardiens, Gilles meloche, me disait jeudi que la presse de Pittsburgh n’avait pas été tendre envers le jeune gardien québécois depuis quelques semaines. Il disait espérer que sa performance de mardi ait effacé les doutes chez les observateurs.

Tout est donc à refaire pour Marc-André Fleury. Alors que son vis-à-vis Jaroslav Halak continue de naviguer brillamment sur des eaux très agitées, Fleury continue de transporter le poids du doute sur ses épaules.

Cela dit, ses coéquipiers doivent aussi accepter une partie du blâme pour cette égalité surprenante après quatre matchs. Après leurs deux victoires contre le Canadien, on a cru voir les champions de la Coupe Stanley ne pas prendre trop au sérieux leurs rivaux.

Au niveau de la pression, donc, après quatre rencontres, c‘est nettement avantage Halak et Canadiens!