Belles histoires, belles équipes
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 19:54 dimanche, 5 juin 2011. 04:29Bien le bonjour mes amis,
Heureux de vous retrouver dans cette ville magnifique qui fut notre terre d’accueil pendant trois semaines l’an dernier, lors des Jeux d’hiver. En un peu plus d’un an, Vancouver s’apprête à vivre encore une fois un énorme débordement sur le plan sportif. Ce n’est pas le même déploiement, bien sûr, mais cette finale de la Coupe Stanley génère une passion unique. Les journaux de ce matin nous en donnent une preuve éloquente avec des pages et des pages de couverture.
De mon côté, la journée d’hier fut extrêmement riche. Aux côtés de mon collègue Renaud Lavoie, j’ai eu le plaisir d’entendre et de recueillir les commentaires de plus d’une vingtaine de joueurs de deux équipes, en plus des entraîneurs. Et la première conclusion qui me vient à l’esprit aujourd’hui est que nous aurons deux « belles » équipes sur la patinoire pour cette grande classique. Je sais que la plupart des partisans du Canadien détestent souverainement les Bruins; il y a aussi, sûrement, des amateurs qui n’aiment pas particulièrement les Canucks. Mais je vous assure que lorsque nous sommes appelés à passer un peu de temps avec Milan Lucic, Zdeno Chara, Patrice Bergeron, Nathan Horton et Tim Thomas, entre autres et que nous sommes à même de profiter de leur gentillesse, de leur générosité et de leur patience au cours d’une très longue journée d’entrevues comme celle-là, nous pouvons apprécier ces athlètes sur une base beaucoup plus humaine. Cela est aussi vrai pour les joueurs de Canucks, bien sûr.
C’est aussi une série finale qui repose sur de bien belles histoires. Celle des deux entraîneurs est particulièrement savoureuse quand on regarde le difficile parcours qu’ils ont eu à affronter tous les deux. C’était vraiment très touchant hier d’entendre Alain Vigneault et Claude Julien raconter leur admiration mutuelle et parler de cette forme d’amitié qui les unit. Avant même que la saison ne commence, ces deux hommes n’avaient aucune marge de manœuvre, ni devant leurs patrons, ni devant leurs partisans. Ils ont piloté leur équipe respective assis sur un siège éjectable et ont eu à vivre quelques moments de profonde inquiétude au cours des présentes séries. On les sentait, finalement, beaucoup plus calme et serein hier.
Le temps est maintenant venu d’apprécier le spectacle sur la glace. En tête de lice, il y a bien sûr une grande confrontation de gardiens de but qui nous attend. À l’opposé de l’an dernier, la lutte s’annonce passionnante entre les deux finalistes au trophée Vézina que sont Roberto Luongo et Tim Thomas.
Je vous souhaite de passer de bien beaux moments avec nous au cours des deux prochaines semaines. Je vous retrouve au cours des prochains jours.