Peu importe nos allégeances ou notre côté partisan, personne ne peut demeurer insensible ou indifférent à la sortie publique de Bryan Murray, jeudi dernier, face à la maladie qui l’affecte. Plusieurs d’entre nous connaissent ou ont connu quelqu’un dans notre environnement immédiat qui a été atteint par ce type de maladie qui ne pardonne pas.  

Quelques jours après cette sortie sur les ondes de TSN, en la présence de Michael Farber, nous ne pouvons que souhaiter bon courage à cet homme de hockey qui gravite au niveau de la Ligue nationale depuis 1981, lui qui a, entre autres, dirigé cinq formations différentes (Washington, Detroit, Floride, Anaheim et Ottawa).

Dans un métier aussi exigeant que celui d’entraîneur-chef et de directeur général dans la Ligue nationale, où l’obligation de résultat fait foi de tout, y être associé pendant plus de 33 ans à ce jour tient de l’exploit.

Murray occupe toujours ses fonctions à titre de directeur général de la formation, malgré le fait qu’une partie de ses responsabilités a été redistribuée au sein même de l’organisation. Il faut souligner la droiture de cet homme, surtout avec ce difficile obstacle de la vie.

Murray continue d’être le plus présent possible dans l’environnement de l’organisation qui a le mérite de ne rien bousculer malgré ce triste sort de la vie. Courage M. Murray!

Mike HoffmanMike Hoffman à son meilleur!               

Avec une récolte de sept buts en 14 parties depuis le début de saison régulière, dont aucun en avantage numérique, et un différentiel de plus 8, le mot patience semble avoir bien servi la cause de Mike Hoffman.

Après avoir fait la navette à plusieurs occasions entre la Ligue de la Côte Est et la Ligue américaine, le soleil semble enfin s’être levé pour de bon pour cet ancien produit de la LHJMQ et choix de 5e ronde en 2009.

Avec une récolte de six buts à ses six derniers matchs, dont deux buts gagnants depuis le début de la saison, Hoffman est surtout reconnu pour son élément vitesse et sa capacité de produire offensivement.

Il démontre des signes de maturité évidents dans son jeu depuis le début de la présente saison qui lentement mais sûrement lui feront enlever cette étiquette de joueur de la Ligue américaine. On se rappellera d’ailleurs que ce dernier a déjà connu des saisons de 52 et 46 buts au niveau du hockey junior québécois avec Drummondville et Saint John.

Bref, elle n’est pas si loin l’époque où Hoffman avait été soumis au ballottage par les Sénateurs d’Ottawa (septembre 2013) et qu’aucune formation n’avait jugé bon de le réclamer.

L'autre Mike aussi à son meilleur!

À quelques jours de la visite de deux formations de premier plan en provenance de l’Association de l’Ouest, soit les Predators de Nashville et les Blues de St Louis, que dire de la résurrection de Mike Ribeiro au sein de la troupe de Peter Laviolette.

Mike RibeiroAvec une récolte de 14 points et un différentiel de plus 10, Ribeiro contribue largement aux surprenants succès de sa formation depuis le début du calendrier régulier.

Certes, il y a encore beaucoup de scepticisme entourant Ribeiro, malgré le fait qu’il occupe le 2e rang des pointeurs de sa formation, surtout après avoir encaissé de façon assez brutale les propos de son ancien directeur général Don Maloney des Coyotes de Phoenix la saison dernière.

Ribeiro aurait dû normalement faire partie de la solution aux problèmes offensifs de la troupe de Dave Tippett, mais il a échoué dans son mandat. C’est à ce moment que le lien de confiance entre les deux parties s’est retrouvé au point de non-retour.

Considéré comme un joueur à rabais du côté des Predators, avec un salaire approximatif d’un million de dollars pour un an, le jeu semble en avoir valu la chandelle pour le directeur général David Poile, du moins pour le moment.

Chose certaine dans le cas de ce natif de Montréal qui est âgé de 34 ans, le droit à l’erreur n’est plus permis. Ribeiro tente de se refaire une image question de gagner de nouveau la confiance du milieu, lui qui sera à la recherche d’un nouveau pacte pour la saison prochaine.

À ce jour, on doit tout de même donner un certain crédit à Ribeiro pour avoir répondu de façon positive à une organisation qui n’avait rien à perdre en lui octroyant ce type d’entente contractuelle.