Et bien mes amis, le moins que l’on puisse dire, c’est que le “vent de l’est” dont je parlais dans mon blogue d’hier s’est avéré être finalement une toute petite brise bien innocente ! Mais où étaient donc les Russes ?

Cela dit, je préfère m’en remettre à la performance du Canada et surtout à la façon avec laquelle cette victoire convaincante fut acquise. L’ingrédient principal, à mon point de vue, fut le travail d’équipe !

On avait beaucoup étiqueté cet affrontement comme étant un duel Ovechkin-Crosby mais ce fut, au contraire, la performance globale du Canada qui fut vraiment impressionnante, incluant, bien sûr, le jeu de Sydney Crosby.

Tous les joueurs, sans exception, ont semblé laisser de côté leurs objectifs personnels au profit de celui de l’équipe du Canada. Dès la première minute, le niveau de conviction était au maximum et n’a jamais redescendu par la suite.

Ce n’est qu’une étape, direz-vous, mais encore fallait-il la franchir pour survivre. Et ce qu’il y a d’encourageant, c’est qu’elle a mis en relief un esprit de corps dont plusieurs doutaient mardi encore.

Le Canada va-t-il refaire le coup de 2002 ? Va-t-il emprunter un chemin plutôt tortueux pour se rendre à la grande finale ? Chose certaine, il n‘y a pas que du talent brut et de la profondeur au sein de cette équipe. Il y a aussi une chimie extraordinaire qui s‘est manifestée de façon éloquente au moment le plus important.