Finalement, c‘est le surnom qui lui va le mieux: “le Grand”! À cause de sa stature, évidemment, mais aussi et surtout en vertu de cette illustre carrière à la radio et à la télé.

Je parle de Richard Garneau (vous l‘aurez peut-être deviné) qui en est à ses 22e Jeux olympiques, ici à Vancouver! Au fil des ans, j‘aurai eu le bonheur et le privilège de partager l‘antenne avec René Lecavalier, Raymond Lebrun et Pierre Dufault, des annonceurs d‘un calibre exceptionnel, qui alliaient culture, maîtrise de la langue et rigueur professionnelle. Demain, lors des cérémonies d‘ouverture des Jeux de Vancouver, j‘aurai l‘insigne honneur de côtoyer “le Grand Garneau”.

Depuis quelques jours et en partie à cause des répétitions et réunions de production auxquelles nous devons assister, nous passons des heures ensemble. Des heures qui, pour moi, sont absolument savoureuses.

Car voyez-vous, “le Grand” n‘est pas qu‘une référence professionnelle exceptionnelle: il est aussi un conteur formidable qui peut vous faire éclater de rire à tout moment.

J‘apprécie aussi au plus haut point sa grande faculté d‘adaptation. Hier, je vous disais “tripper“ en regardant les jeunes collègues de RDS découvrir l‘univers olympique. Mais je “trippe“ tout autant à regarder “le Grand” nager comme un poisson dans notre réalité de jeune réseau de télévision.

Autour de 18:00, heure du Pacifique, demain vendredi, je serai envahi par une gamme de sentiments qui iront du trac à la fierté, en passant par l‘émotion et l‘humilité que vous imposent implacablement les cérémonies d‘ouverture de JO. Mais il y aura aussi l‘honneur. L‘honneur de prononcer quelques mots dans un contexte historique pour RDS. L‘honneur aussi de travailler aux côtés… du Grand!