Les Penguins prennent l'eau
LNH mardi, 4 juin 2013. 11:00 samedi, 14 déc. 2024. 13:50
Mon collègue Marc Denis a utilisé une belle image pour expliquer ce qui attendait Dan Bylsma après le 2e match de la finale de l'Est. « Il va passer la nuit les yeux fixés sur le plafond de sa chambre à coucher à se demander ce qui ne va pas avec son équipe. » Et il a peu de temps pour trouver des réponses à ses questions.
Ça commence devant le filet où les deux gardiens n'arrêtent plus rien. Malgré des chiffres impressionnants en séries, Tomas Vokoun n'a jamais inspiré confiance. Et depuis la série contre le Canadien en 2010, Marc-André Fleury a perdu tous ses repères.
Devant eux, une défensive pleine de trous. Remarquez que le jeu défensif n'a jamais été la marque de commerce des Penguins. Avec eux, c'est à l'attaque!
À Pittsburgh, on se demande si Sidney Crosby a déjà joué deux matchs aussi mauvais que les deux premiers de cette série. Lundi, son erreur a permis à Brad Marchand de marquer le premier but des Bruins après 28 secondes de jeu seulement. Et elle a rappelé aux partisans un bien mauvais souvenir. En 2010, sa pénalité pour avoir donné de la bande après 10 secondes en première période avait permis à Brian Gionta de donner les devants 1-0 au Canadien dans le match no 7. Les Penguins n'en sont jamais revenus. Quant à Malkin, il est tout simplement invisible.
Après deux parties, Malkin, Letang, Neal, Crosby, Martin et Iginla ont une fiche de -22, 0 but et 0 passe pour 0 point!
Parlant de Jarome Iginla, mes espions plutôt bien branchés sur les Bruins me disent que dans le vestiaire de l'équipe il y a une photo de l'ancien capitaine des Flames de Calgary. On a bien l'intention de lui faire ravaler sa décision d'aller à Pittsburgh plutôt qu’à Boston.
Mais la série est loin d'être terminée. Les Penguins ont remporté cinq des huit séries où ils avaient perdu les deux premiers matchs. La dernière fois, en 1991. Et qui avaient-ils éliminé? Bien oui, les Bruins de Boston.
La dernière chance?
Le prochain entraîneur des gardiens sera le 3e de Carey Price depuis qu'il est à Montréal. Il pourrait aussi être celui de la dernière chance pour le gardien du CH. J'ai toujours défendu Carey Price, mais à un moment donné il devra justifier les espoirs placés en lui. Dans son cas, ce n'est pas tant la technique qui semble faire défaut, comme la « dureté du mental ». Et ses commentaires à la fin de la saison sur la vie à Montréal n'avaient rien de bien rassurant.
Il sera probablement là le plus grand défi du prochain entraîneur. Les gardiens de but sont des « bibittes » particulières. François Allaire m'expliquait que pour avoir du succès, un gardien de but doit être en paix avec tous les aspects de sa vie.
En entrevue à TSN Radio, Martin Brodeur déclarait que Price avait tendance à « s'endormir » devant son filet après plusieurs départs consécutifs.
François Allaire pourrait-il être celui qui va résoudre l'énigme Carey Price? Il ne dit pas non; il a eu des contacts informels avec Marc Bergevin et avec Patrick Roy aussi. Mais il ne cherche pas un emploi à tout prix et surtout pas un emploi à temps plein, m'a-t-il avoué lundi.
Dans les circonstances, un entraîneur à temps partiel pour Carey Price serait-il la meilleure solution?
Beckham de retour en MLS…
Quelques jours après avoir mis un terme à sa carrière, David Beckham envisage un retour dans la MLS ... comme propriétaire.
Et il a l'appui du maire du comté de Miami-Dade, Carlos Gimenez. Récemment, Beckham a fait une tournée des stades qui pourraient éventuellement accueillir la nouvelle équipe.
Celui de Florida International University serait une option plus qu'intéressante. Il est flambant neuf et a été conçu pour le soccer. Et le directeur sportif de l'université a rappelé à Beckham que la plupart des 52 000 étudiants sont d'origine latino-américaine, une clientèle naturellement acquise au soccer.
La MLS a le vent dans les voiles et elle attire de gros noms. Après les Yankees et Manchester City qui vont s'associer pour installer une 2e équipe à New York, voilà Beckham et le projet de Miami. Pendant ce temps, Gary Bettman s'entête à garder des équipes dans des villes comme Phoenix, la Floride et autres grands marchés de hockey! Il ne faudrait pas s'étonner si dans quelques années la MLS devient plus populaire que la LNH aux États-Unis.
Tiger et moi
Finalement, Tiger et moi avons quelque chose en commun : j'ai déjà joué 44 sur un neuf trous. La différence, moi j'étais fou comme un balai; Tiger, en beau ta...