Sergei Bobrovsky animera le marché chez les gardiens
Joueurs autonomes dimanche, 23 juin 2019. 15:28 dimanche, 15 déc. 2024. 03:21Le RDS.ca vous dresse un portrait des principaux joueurs qui sont en voie de devenir joueur autonome sans compensation à compter du 1er juillet. Les prochaines lignes seront consacrées aux gardiens.
Section spéciale joueurs autonomes | Tableau des signatures
Centre : Matt Duchene est la tête d'affiche
Ailiers : L'argent risque de couler à flots
Défenseurs : De nouveaux noms sous les réflecteurs
Alors que les Blue Jackets de Columbus risquent de perdre deux gros morceaux en attaque au cours de l’été, ils risquent fortement de voir un nouveau masque devant leur filet la saison prochaine.
Sergei Bobrovsky semble avoir fait son dernier tour de piste avec l’équipe dont il défend la cage depuis la campagne 2012-13. C’est d’ailleurs au cours de cette même saison qu’il a remporté le premier de ses deux trophées Vezina. Le second a été décerné en 2017 après une campagne de 41 victoires en saison régulière.
Celui qui commandait un salaire de 7,425 millions $ la saison dernière, le plus haut parmi les gardiens qui auront droit à l’autonomie complète, a signé 37 gains au cours des deux dernières campagnes. Il a aussi enregistré neuf blanchissages en 61 départs l’an dernier.
Après avoir connu sa part d’ennuis au fil des années en éliminatoires, Bobrovsky a rectifié le tir ce printemps avec une moyenne de buts alloués de 2,41 et un taux d’efficacité de ,925 en 10 matchs. Il n’était certes pas étranger à l’élimination surprise du Lightning de Tampa Bay au premier tour des éliminatoires.
À 30 ans, combien de temps le gardien russe pourra-t-il encore repousser les offrandes adverses avec aplomb ? L’une des 31 formations du circuit Bettman nous offrira la réponse prochainement. Les Panthers de la Floride pourrait bien être cette équipe, alors que le gardien était à leurs installations lundi.
Une niche à New York?
S’il y a un gardien qui s’est donné les outils pour toucher une augmentation de salaire significative, c’est bien Robin Lehner.
Ce dernier a terminé la campagne au deuxième rang à travers la Ligue pour ce qui est du taux d’efficacité avec un total de ,930. Sa moyenne de 2,13 buts par match est uniquement supérieure à celles de Jordan Binnington (1,89) et Ben Bishop (1,98). Son coéquipier Thomas Greiss vient d’ailleurs au quatrième rang à 2,28, ce qui illustre les succès défensifs chez les Islanders de New York sous le nouveau régime de Barry Trotz.
Le cerbère de 27 ans a également mené ses homologues au cours des dernières séries au chapitre de la moyenne de buts alloués (2,00) et du taux d’efficacité (,936) en seulement huit rencontres il faut préciser.
Lehner commandait un salaire de 1,5 million $ l’an dernier et il a signé 25 victoires et six blanchissages, tous des sommets personnels.
Ses succès ont-ils été attribuables au style de jeu préconisé par les New-Yorkais? Le récipiendaire du trophée Bill Masterton doit l’avoir apprécié, car il aurait émis le souhait de s’entendre avec les Islanders.
La loi de la jungle
La loi de la jungle aura-t-elle eu raison de Semyon Varlamov et Mike Smith?
Dans chacun des cas, les deux cerbères ont eu à partager le filet la saison dernière avec leur adjoint qui a montré des statistiques tout à fait comparables à celui qui était identifié en début de campagne comme le numéro un.
Dans le cas du Russe de 31 ans, une blessure au bas du corps a mis un terme prématuré à sa saison, l’empêchant de prendre part au parcours éliminatoire de l’Avalanche du Colorado.
Il est avec la formation de Denver depuis la campagne 2011-12 et lors de la précédente, il a enregistré un taux d’efficacité modeste de ,909 avec une moyenne de buts alloués de 2,87.
Son adjoint Philipp Grubauer a tenu le fort de l’Avalanche, lorsqu’appelé en relève. Également un ancien des Capitals de Washington, ce dernier a signé 18 gains et a obtenu un taux d’efficacité de ,917 avec une moyenne de 2,64 buts par match en 37 rencontres.
Grubauer s’est très bien tiré d’affaire en séries menant son équipe jusqu’au septième match du deuxième tour devant les Sharks de San Jose. Il a cumulé au cours des 12 matchs en séries une moyenne de buts alloués de 2,30 et un taux d’efficacité de ,925.
Grubauer est d’ailleurs encore sous contrat pour une saison à 3,33 millions $.
Le filet de l’Avalanche n’est pas le seul à avoir été partagé l’an dernier, alors que ses rivaux au premier tour des séries, les Flames de Calgary ont été pris eux aussi avec un ménage devant le filet.
Le duo Mike Smith et David Rittich pourrait tout aussi bien avoir sonné le glas pour le vétéran de 37 ans.
Smith a bel et bien été celui qui a défendu la cage des Flames contre l’Avalanche, mais la troupe albertaine n’a pas fait le poids au premier tour, étant éliminé en cinq rencontres au cours desquels le gardien a présenté une moyenne de buts alloués de 3,20 et un taux d’efficacité de ,917.
Smith n’a obtenu que 40 départs la saison dernière, son plus bas total depuis la campagne 2015-16.
Pendant ce temps, on apprenait que Rittich a évolué avec des ennuis à un genou depuis la fin décembre. Il a tout de même amassé 27 victoires en 42 départs avec une moyenne de 2,61 et un taux d’efficacité de ,911.
Est-ce le temps pour Smith d’assumer un rôle de réserviste au sein d’une autre formation ou peut-il encore aider une équipe sur une base quotidienne en tant que partant?
Les Canes dans une fâcheuse position
L’heure des décisions approche pour les Hurricanes de la Caroline alors qu’ils sont devant le scénario peu enviable d’avoir deux gardiens qui pourraient être libres comme l’air.
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En début d’année, bien malin était celui qui pouvait prédire que le duo formé par Petr Mrazek et Curtis McElhinney allait mener les Canes en séries éliminatoires, mais également en finale de l’Est.
Avec leurs deux talons de paie combinés, les gardiens en Caroline ont mis la main sur un total de 2,35 millions $, Mrazek étant le mieux payé à 1,5 million $.
Ce dernier a cumulé des statistiques qui lui vaudront une augmentation. À sa première campagne avec la formation de Raleigh, le Tchèque de 27 ans a signé 23 victoires en 40 départs. Il a cependant été remplacé en séries par son coéquipier qui a atteint le plateau des 20 victoires pour la première fois de sa carrière. McElhinney sera libre comme l'air le 1er juillet. Selon Pierre LeBrun, le Canadien serait intéressé à ses services. Le vétéran a déjà porté les couleurs des Flames, Coyotes, Ducks, Sénateurs, Blue Jackets et Maple Leafs.
Des réservistes à la recherche
Deux expériences infructueuses s’ajoutent aux tentatives des Flyers de Philadelphie qui étaient à la recherche de constance devant le filet.
Dans un premier temps, l’arrivée de Brian Elliott lors de la campagne 2017-18 devait en quelque sorte calmer le jeu en attendant l’arrivée de Carter Hart. Rien n’y a fait, alors qu’Elliott n’a jamais été en mesure de s’établir devant la cage de la formation de la Pennsylvanie.
Il avait conclu l’année avec un taux d’efficacité peu enviable de ,909 à sa première campagne avec les Flyers avant d’enchaîner l’an dernier avec un taux de ,907.
En cours de saison, les Flyers ont ajouté dans leur rang Cam Talbot qui est sur une pente descendante depuis sa campagne de 42 victoires en 2016-17, la première de son contrat de trois qui vient à échéance et qui lui a rapporté 12,5 millions $.
Il n’a pris part qu’à quatre matchs la saison dernière dans la LNH avec les Flyers, alors qu’auparavant, il avait encaissé 15 revers en 31 rencontres avec les Oilers d’Edmonton qui s’en sont débarrassés au profit d’Anthony Stolarz.
La présence de Hart dans le demi-cercle a procuré une lueur d’espoir aux partisans des Flyers qui espèrent voir la recherche d’un gardien être enfin terminée.
D’autres seconds seront à surveiller sur le marché alors que Keith Kinkaid (Blue Jackets), Cam Ward (Blackhawks) et Chad Johnson (ANA) vont voir leur entente respective prendre fin.