Malkin aussi dominant que Crosby?
Pittsburgh Penguins samedi, 10 mai 2008. 19:44 samedi, 14 déc. 2024. 13:41
PITTSBURGH - Quand on parle des Penguins de Pittsburgh, on réfère souvent à cette équipe en parlant de « la bande à Sidney Crosby ». Sauf que depuis le début des séries, malgré la contribution extraordinaire du 87, c'est Evgeni Malkin qui vole la vedette.
Vendredi soir, lors du match d'ouverture de la finale de l'Association Est entre les Flyers et les Penguins, le jeune attaquant russe de vingt et un ans a offert tout un spectacle et c'est lui qui a fait la différence à la fin de la soirée. L'an passé, à sa première saison dans la LNH, Malkin s'était montré plutôt discret en séries. En première ronde, les Sénateurs d'Ottawa avaient éliminé les Penguins en cinq petites parties et ils avaient réussi à contenir Malkin qui n'avait marqué aucun but. L'histoire est fort différente cette année. Avec une récolte de huit et neuf passes en dix matchs, le jeune homme trône au sommet du classement des meilleurs marqueurs des séries éliminatoires.
Lorsque Sidney Crosby s'est retrouvé à l'infirmerie cet hiver, Malkin est sorti de sa coquille. Il s'est mis à rouler à un train d'enfer comme s'il venait soudainement de réaliser tout le potentiel qu'il possédait. Il n'a pas ralenti depuis. En plus de miser sur un lancer redoutable, il semble être à l'aise quand l'adversaire décide de le frapper. Les Flyers l'ont d'ailleurs appris à leurs dépends vendredi soir. « C'est ça qui me surprend le plus chez lui. Quand il se fait brasser, on dirait que ça le réveille et que ça le fâche », racontait le défenseur québécois Kristopher Letang après l'entraînement de son équipe samedi après-midi.
Déjà très occupés à surveiller le trio de Sidney Crosby, les Flyers en ont plein les bras avec celui de Malkin. « Quand Sid a été blessé, on a découvert qu'Evgeni, Petr Sykora et Ryan Malone se complétaient à merveille et on ne voulait pas toucher à cette unité. C'est pour ça qu'on a travaillé fort pour obtenir Marian Hossa afin de la placer à côté de Crosby pour avoir deux lignes offensives très dangereuses », d'expliquer Michel Therrien en ajoutant qu'il n'est pas du tout surpris de voir Malkin conserver sa cadence en séries. « Les séries lui offre une belle vitrine pour se faire reconnaître. C'est juste ça la différence. »
Déjà trois buts gagnants en séries
Au dire même de son entraîneur, Evgeni Malkin n'a pas fini de s'améliorer. Il commence à se débrouiller en anglais et à se sentir à l'aise en Amérique. Après une saison extraordinaire de 106 points et les séries qu'il connaît actuellement, il peut même être permis de se demander s'il ne pourrait pas éventuellement devenir aussi bon, sinon meilleur que le capitaine des Penguins?
« Ah non! Il ne faut les comparer. Surtout pas. Ce sont deux amis qui entretiennent le même but, celui de gagner. De toute façon leur style est très différent », a vite tranché le défenseur Sergei Gonchar qui héberge son jeune compatriote dans sa famille. « Je ne veux pas les comparer. Sid c'est un joueur très complet avec une vision du jeu exceptionnelle. Evgeni a tout un lancer et sa vision du jeu n'est pas moins bonne. Ce sont deux joueurs extraordinaires », d'ajouter Pascal Dupuis sans vouloir se mouiller lui aussi. Et on le comprend.
Quoiqu'il en soit, Sidney Crosby nous avouait cet après-midi que c'est la toute première fois de sa vie qu'il ne termine au premier rang des marqueurs de son équipe depuis qu'il œuvre dans le hockey organisé. Et c'est normal puisqu'il a été forcé de s'absenter pour vingt-neuf parties (ce qui ne l'a pas empêché d'accumuler soixante-douze points en cinquante-trois matchs). L'ancien porte-couleur de l'Océanic de Rimouski connaît aussi d'excellentes séries avec trois buts et douze passes mais Malkin réussira peut-être encore à le devancer au sommet des marqueurs ce printemps. Mais pour eux et pour le reste de l'équipe, tout ce qui compte, c'est que leur nom se retrouve gravé sur le même trophée au début du mois de juin.
Vendredi soir, lors du match d'ouverture de la finale de l'Association Est entre les Flyers et les Penguins, le jeune attaquant russe de vingt et un ans a offert tout un spectacle et c'est lui qui a fait la différence à la fin de la soirée. L'an passé, à sa première saison dans la LNH, Malkin s'était montré plutôt discret en séries. En première ronde, les Sénateurs d'Ottawa avaient éliminé les Penguins en cinq petites parties et ils avaient réussi à contenir Malkin qui n'avait marqué aucun but. L'histoire est fort différente cette année. Avec une récolte de huit et neuf passes en dix matchs, le jeune homme trône au sommet du classement des meilleurs marqueurs des séries éliminatoires.
Lorsque Sidney Crosby s'est retrouvé à l'infirmerie cet hiver, Malkin est sorti de sa coquille. Il s'est mis à rouler à un train d'enfer comme s'il venait soudainement de réaliser tout le potentiel qu'il possédait. Il n'a pas ralenti depuis. En plus de miser sur un lancer redoutable, il semble être à l'aise quand l'adversaire décide de le frapper. Les Flyers l'ont d'ailleurs appris à leurs dépends vendredi soir. « C'est ça qui me surprend le plus chez lui. Quand il se fait brasser, on dirait que ça le réveille et que ça le fâche », racontait le défenseur québécois Kristopher Letang après l'entraînement de son équipe samedi après-midi.
Déjà très occupés à surveiller le trio de Sidney Crosby, les Flyers en ont plein les bras avec celui de Malkin. « Quand Sid a été blessé, on a découvert qu'Evgeni, Petr Sykora et Ryan Malone se complétaient à merveille et on ne voulait pas toucher à cette unité. C'est pour ça qu'on a travaillé fort pour obtenir Marian Hossa afin de la placer à côté de Crosby pour avoir deux lignes offensives très dangereuses », d'expliquer Michel Therrien en ajoutant qu'il n'est pas du tout surpris de voir Malkin conserver sa cadence en séries. « Les séries lui offre une belle vitrine pour se faire reconnaître. C'est juste ça la différence. »
Déjà trois buts gagnants en séries
Au dire même de son entraîneur, Evgeni Malkin n'a pas fini de s'améliorer. Il commence à se débrouiller en anglais et à se sentir à l'aise en Amérique. Après une saison extraordinaire de 106 points et les séries qu'il connaît actuellement, il peut même être permis de se demander s'il ne pourrait pas éventuellement devenir aussi bon, sinon meilleur que le capitaine des Penguins?
« Ah non! Il ne faut les comparer. Surtout pas. Ce sont deux amis qui entretiennent le même but, celui de gagner. De toute façon leur style est très différent », a vite tranché le défenseur Sergei Gonchar qui héberge son jeune compatriote dans sa famille. « Je ne veux pas les comparer. Sid c'est un joueur très complet avec une vision du jeu exceptionnelle. Evgeni a tout un lancer et sa vision du jeu n'est pas moins bonne. Ce sont deux joueurs extraordinaires », d'ajouter Pascal Dupuis sans vouloir se mouiller lui aussi. Et on le comprend.
Quoiqu'il en soit, Sidney Crosby nous avouait cet après-midi que c'est la toute première fois de sa vie qu'il ne termine au premier rang des marqueurs de son équipe depuis qu'il œuvre dans le hockey organisé. Et c'est normal puisqu'il a été forcé de s'absenter pour vingt-neuf parties (ce qui ne l'a pas empêché d'accumuler soixante-douze points en cinquante-trois matchs). L'ancien porte-couleur de l'Océanic de Rimouski connaît aussi d'excellentes séries avec trois buts et douze passes mais Malkin réussira peut-être encore à le devancer au sommet des marqueurs ce printemps. Mais pour eux et pour le reste de l'équipe, tout ce qui compte, c'est que leur nom se retrouve gravé sur le même trophée au début du mois de juin.