Je pourrais écrire des pages et des pages à propos de Jacques Demers. Mais je me contenterai de quelques lignes toutes simples. Simples, mais sincères et chaleureuses, comme l’homme que je connais depuis plus de 20 ans.

Jacques aura été un entraîneur marquant dans la Ligue nationale, un entraîneur qui a rehaussé chaque équipe à laquelle il a été associé. Ce seul fait lui donne beaucoup de crédit, tout comme les statistiques qu’il a compilées au cours de sa carrière, sans oublier, bien sûr, la conquête de la Coupe Stanley, en 1993. Un de ces jours, si les barrières du Temple de la renommée finissent par tomber dans son cas, je crois personnellement qu‘il y ferait une entrée pleinement méritée!

Mais je préférerais plutôt saluer l’homme que l’entraîneur-chef par ce billet. Car si le public, en général, reconnaît ses grandes qualités, nous, à RDS, les avons appréciées sur une base quotidienne. Au cours de ses années avec nous, Jacques a répandu sans retenue la joie, la bonne humeur, la compassion, le support, la générosité et la motivation. Qui plus est, il a su étendre les mêmes qualités humaines aux membres de notre famille. Mon épouse Sylvie et ma fille Michelle pourraient en témoigner de façon éloquente.

Alors sans m’étendre davantage, je tiens à lui souhaiter beaucoup de sérénité, de paix et d’enrichissement personnel pour la suite de sa vie. Il y aura bien sûr cet engagement social en tant que sénateur mais aussi, je le souhaite ardemment, un peu de plus de temps pour prendre soin de lui et de sa famille. Il l’a déjà fait assez pour les autres; il est temps de le faire pour lui-même.

J’ai été privilégié de côtoyer Jacques Demers pendant toutes ces années. J’espère de tout cœur pouvoir encore le faire régulièrement dans l’avenir.

Merci pour tout Jacques. On t’aime.