Montréal, une destination possible
LNH jeudi, 27 juin 2013. 08:51 jeudi, 27 juin 2013. 16:45Vincent Lecavalier n’est plus le capitaine du Lightning de Tampa Bay, mais il respecte la décision de l’organisation qui l’a repêché en 1998.
Comme rapporté par notre informateur hockey Renaud Lavoie, le Lightning a racheté le contrat de Lecavalier. Joueur autonome sans compensation dès le 5 juillet prochain, le Québécois n’avait toujours pas dressé une liste des équipes auxquelles il souhaiterait se joindre quelques heures après avoir appris la nouvelle.
Néanmoins, Lecavalier ouvre ses portes à toutes les équipes, incluant le Canadien de Montréal. «C’est une place spéciale avec une grande histoire. Ils ont prouvé qu’ils avaient une belle équipe l’an passé. Si je reçois un appel, c’est certain que je vais écouter, mais je suis ouvert aux 29 équipes de la Ligue nationale», a indiqué le natif de l’Île-Bizard lors d’une conférence téléphonique.
L'attaquant québécois avait signé une entente de 11 ans et 85 millions de dollars avec l'équipe en juillet 2008. C'est donc dire que le Lightning devra débourser 32,67 millions, soit 8 M$ en bonus et 24,67 M$ en salaire.
L’attaquant établira ses critères pour sa prochaine destination pour que ce soit le meilleur endroit pour sa famille et lui. «Je suis capable d’être le premier centre d’une équipe. J’ai confiance en mes moyens. Je veux aider une équipe à gagner et je suis motivé à relever un nouveau défi, a révélé le père de trois enfants. Je veux signer à un endroit où ma famille et moi serons heureux.»
Il serait toutefois ouvert à l’idée de changer de position. «Si une équipe a déjà un premier centre et qu’on veut m’utiliser à l’aile droite, c’est quelque chose que je vais prendre en considération», a-t-il lancé. «Je vais analyser le tout dans les prochains jours. Ça fait beaucoup de choses à penser en peu de temps», a admis celui qui a disputé 1037 rencontres de saison régulière avec Tampa Bay.
Lecavalier n’a pas fermé la porte à un éventuel retour avec les Lightning, mais il envisage plutôt de parapher une entente à long terme avec une autre formation qui pourrait peut-être même l’amener jusqu’à sa retraite. En raison de la convention collective, un joueur qui voit son contrat racheté par une équipe ne peut signer un nouveau pacte avec celle-ci avant un an.
Une certaine onde de choc
Lecavalier a appris la nouvelle mercredi matin alors qu’il déjeunait avec sa famille. «C’est difficile de m’imaginer dans un autre uniforme que celui du Lightning. Même quand je m’entraîne, je porte seulement des t-shirts du Lightning, a-t-il affirmé. Je dois tourner la page et aller de l’avant.»
Il était tout de même en paix avec la décision de l'équipe. «Je savais que c'était une option en raison de la nouvelle convention collective. Celle-ci mettait l'équipe dans une position difficile en raison de la durée de mon contrat. Je respecte leur décision», a-t-il déclaré.
Lecavalier a été très reconnaissant envers le Lightning et ses amateurs. «Lorsque j’ai signé mon contrat de 11 ans, je croyais terminer ma carrière à Tampa Bay et élever mes enfants ici», a-t-il assuré. «C’est difficile présentement, mais je remercie l’organisation et surtout les fans pour les 14 belles années passées avec l’équipe», a-t-il dit confirmant du même coup qu’il sera toujours actif dans la communauté, notamment avec sa fondation.
«Vinny est l'un des grands responsables des succès que nous avons connus, dont lors de la conquête de la coupe Stanley en 2004, et son implication dans la communauté est remarquable, a déclaré le directeur général de l’équipe Steve Yzerman, qui affirme par ailleurs que la structure de la nouvelle convention collective a aussi influencé cette décision. L’organisation du Lightning est redevable envers Vinny. Nous le remercions pour tout ce qu’il a fait ici et lui souhaitons le meilleur pour l’avenir.»
Ayant joué 12 saisons aux côtés de Martin St-Louis, Lecavalier s’ennuiera de son coéquipier avec qui il a gagné les grands honneurs. «Je quitte une bonne gang de gars à Tampa et ce sera aussi ce que je recherche chez ma prochaine équipe. Pour gagner, ça prend un vestiaire qui est uni», a-t-il conclu.