Toute la fin de semaine, des photos des gradins vides à Sunrise ont circulé sur les médias sociaux. Samedi, les Panthers de la Floride n'ont attiré que 11 000 personnes, la plus petite foule de leur histoire pour un match d'ouverture. Ils ont fait encore pire lundi. On a annoncé 7311 spectateurs lors du match contre les Sénateurs, du jamais vu. Ce qui a fait dire à un journaliste, imaginez ce que ce sera quand les Jets de Winnipeg seront en ville!
 
Le propriétaire des Panthers avait prévu le coup depuis qu'il avait annoncé que c'était terminé les billets gratuits. Et puisque l'équipe perd 20 millions par année environ, on a demandé l'aide de l'État, mais les élus du comté, échaudés par l'aventure des Marlins et Jeffrey Loria, sont divisés sur l'aide à apporter aux Panthers. La décision à ce sujet sera prise au printemps prochain. Entre-temps, ils devraient jeter un coup d'oeil sur ce qui s'est passé en Arizona il y a un peu plus d'un an.

Qui a oublié la saga des Coyotes de Phoenix? L'émouvant témoignage de Gary Bettman devant le conseil municipal de Glendale?

On avait finalement accordé au groupe Renaissance Sports & Entertainment (RS&E)  une aide généreuse sous forme de prêts en argent, de subventions et avantages fiscaux pour se porter acquéreur de l'équipe. Les Coyotes étaient sauvés!
 
La semaine dernière, le groupe RS&E cédait 51 % de ses parts, donc le contrôle de l'équipe, à Andrew Barroway, un homme d'affaires de Philadelphie qui avait tenté en vain de se porter acquéreur des Devils et des Islanders. Selon le magazine Forbes, le montant de la transaction s'élève à 155 M$. Pour George Gosbee et Anthony Leblanc de RS&E, c'est un profit de 79 % en moins de 18 mois sur leur investissement. Une belle passe gracieuseté des contribuables de Glendale.
 
Toujours selon Forbes, la transaction comprend tous les bénéfices accordés à RS&E et Andrew Barroway aura toujours la possibilité de déménager l'équipe quand elle aura accumulé des pertes de 50 M$.

Pasta, vino et hockey

L'Exposition universelle 2015 aura lieu à Milan du 1er mai au 31 octobre. Les organisateurs de l'évènement aimeraient présenter un tournoi de hockey à quatre équipes : deux équipes italiennes, une de la KHL et une de la LNH. Le tournoi aurait lieu au Mediolanum Forum qui avait accueilli le Championnat du monde en 1994.

Le Milano Rossoblu, l'équipe locale, est une des meilleures en Italie et évolue en série A dans son pays. Le hockey serait à ce point populaire à Milan que la KHL aimerait y implanter une équipe éventuellement.

Ne reste plus qu'à convaincre Gary Bettman. Bonne chance!

Ça ne finit plus de finir

Un des irritants les plus importants dans le monde du sport est la durée des matchs. On ne parlera pas de baseball où ça s'étire parfois jusqu'aux petites heures du matin. Au football et au basketball, les deux dernières minutes de jeu peuvent prendre 10 minutes à jouer à cause des nombreux temps d'arrêt. Le hockey n'est pas en reste avec les prolongations, la fusillade, etc.

Dimanche, la NBA va tenter une expérience : le match entre les Nets de Brooklyn et les Celtics de Boston va durer 44 minutes, 4 minutes de moins qu'un match régulier. On va jouer quatre quarts de 11 minutes avec moins de temps d'arrêt. Ce n'est pas demain la veille qu'on verra ça en saison régulière, mais si l'expérience est concluante, elle pourrait être en vigueur dans la ligue de développement et en matchs préparatoires de la NBA en 2015.

Actuellement, la durée moyenne des parties est de 2 heures 15 minutes. Idéalement, on aimerait réduire la durée des matchs à 2 heures. 

Aussi, 4 minutes de moins par partie équivaudraient à jouer sept parties de moins dans une saison, donc la chance d'avoir des joueurs reposés et de voir les meilleurs plus souvent sur le terrain augmente. Pour les réservistes par contre, ce n'est pas une très bonne nouvelle.

Au soccer, on sait quand ça commence, mais on sait aussi quand ça finit. À quelques minutes près, un match dure 2 heures.