Bon vendredi à tous!

D'abord j'aimerais vous remercier pour l'accueil que vous avez réservé à ma première chronique. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt vos commentaires et je compte bien réagir à mon tour à l'occasion.

Je vous disais mercredi que j'allais parfois aborder le côté moins sérieux du sport. C'est vendredi, l'occasion est belle d'y aller avec quelque chose de plus léger. Parce qu'après tout, on parle de hockey, on ne guérit pas le cancer, comme Joël Bouchard et moi avions l'habitude de dire à l'époque.

Vous savez peut-être que la nouvelle convention collective permet maintenant aux joueurs qui en sont à leur deuxième contrat d'avoir une chambre privée à l'hôtel. Ainsi, chez le CH, seuls Gallagher et Galchenuyk partagent la même chambre puisqu'ils sont deux recrues.

Mais la clause ne fait pas l'affaire de tous les joueurs.

À Vancouver, Kevin Bieksa et Ryan Kesler ont été cochambreurs pendant des années et avaient développé leur routine de voyage.

Bieksa était le premier debout le matin, descendait au restaurant de l'hôtel et commandait non seulement son petit déjeuner, mais celui de Kesler. Quand ce dernier se présentait à table, son repas l'attendait : gruau avec des fruits et rôties de pain brun!

Alex Burrows et Mason Raymond ont partagé la même chambre pendant quatre ans. Raymond a été le réveil-matin de Burrows pendant toutes ces années et lui a évité bien des retards (réunion d'équipe, autobus, avion, etc. ). Aujourd'hui Burrows doit non seulement demander un wake-up call de l'hôtel, mais sa femme doit parfois l'appeler pour lui éviter de passer tout droit.

Chris Higgins, lui, est somnambule.

Les critères pour être de bons cochambreurs sont : ne pas ronfler et être sur le même horaire, c'est-à-dire, se coucher et faire la sieste à la même heure.

J'ai lu que lors du premier voyage du Canadien à Washington, David Desharnais a passé la soirée dans la chambre de Ryan White, son ancien « coloc », parce qu'il s'ennuyait seul dans sa chambre.

ENCORE DE LA PUB!

Retenez la date du 18 avril, car elle pourrait marquer un tournant dans le monde du sport professionnel nord-américain.

Les gouverneurs de la NBA vont se réunir pour étudier un projet de règlement qui permettrait de placer de la publicité sur les maillots des joueurs.

L'expérience est à l'essai depuis quelques années lors du week-end des Étoiles. En fin de semaine dernière, Sprite commanditait le concours de dunk, Taco Bell le concours d'habileté, Foot Locker les lancers de 3 points et Adidas le Match des Étoiles. Selon le projet, les équipes se partageraient 25 % des sommes récoltées par cette nouvelle forme de revenus.

D'ici-là, les joueurs des Warriors de Golden State joueront quelques matchs avec un 3e maillot, à manches courtes, sur lequel on retrouvera le logo d'Adidas.

Le soccer permet déjà la publicité sur les maillots.

Ce qui m'amène à vous poser la question suivante : êtes-vous prêts pour pareille révolution au hockey?

PRENDRE UN VERRE DE BIÈRE...

J'aime beaucoup les sondages. Et pour terminer, je vous en propose un parfaitement inutile!

Le site saveonbrew.com  vient de mener une vaste enquête sur le prix de la bière dans les 30 amphithéâtres de la LNH.

C'est au Tampa Bay Times Forum à Tampa Bay que vous paierez le plus cher pour une bière de 12 onces, soit 8 $. Sinon, vous devrez aller au Pepsi Center où on demande 6.25 $ pour la même bière.

Et le Centre Bell? Il vient au 21e rang dans la LNH avec un prix de 6.53 $, mais pour 14 onces de bière. Il me semble que c'est loin de ce qu'on entend.

Et si vous avez vraiment soif, allez au US Airways à Dallas où vous en aurez pour votre argent : 8 $ pour 24 onces!

Il va se vendre 18 millions de cannettes de bière de 12 onces durant cette saison de 48 parties qui vont rapporter 142 millions de dollars.

Sur ce, prenez-en une à ma santé et bon week-end!