Comme le titre l’indique, voilà la devise avec laquelle doivent actuellement composer les gardiens des quatre formations toujours en lutte pour les grands honneurs du circuit Bettman.

De par sa définition : « pour se concentrer en compétition et rester dans le moment présent, l’important est de se préoccuper uniquement de sa propre performance et non pas de ce qu’on ne peut pas contrôler ».

D’entrée de jeu, qu’on soit en accord ou non, il est difficile de reprocher l’audace et le leadership des entraîneurs en place concernant la gestion et l’utilisation des gardiens. Prendre des décisions fait partie intégrante de leurs fonctions. Des entraîneurs qui plus souvent qu’autrement sont critiqués, soit pour leurs trop grande patience ou tout simplement le contraire, pour leur impatience qui peut se traduire par un état de panique dans la façon d’analyser et de décortiquer les choses.

À ce jour, que ce soit par les blessures (Marc-André Fleury et Ben Bishop) ou en raison de performances brouillons (Brian Elliot ou Martin Jones), nul doute que les plus jeunes appelés en renfort, jusqu’à maintenant, ont su livrer la marchandise devant le filet, ce qui a de quoi forcer la main des entraîneurs.

Voir de jeunes gardiens  avec plus ou moins d’expérience en séries éliminatoires de la Ligue nationale (Martin Jones, Matt Murray, Andrei Vasilevskiy),  « impressionner » de la sorte est une belle chose. Encore plus loin, voir le comportement de ceux-ci, qui doivent éviter d’en faire trop pour davantage se concentrer sur le jeu et non l’enjeu, témoigne assez bien du potentiel de cette nouvelle génération d’athlètes d’aujourd’hui.

De la façon qu’ils se servent de la pression au lieu de chercher à l’éviter mérite une attention particulière sur le plan psychologique de ces hockeyeurs de premier niveau.

Pour Matt Murray, avoir vu le vétéran Marc-André Fleury de retour devant la cage des Penguins de Pittsburgh dimanche soir dernier ne doit pas être interprété comme un échec. Au contraire, il doit voir cela comme un apprentissage qui fait partie du processus de développement et de cheminement pour les années futures.

Brian ElliottEn contrepartie, le bonheur des uns représente aussi un peu le malheur des autres.

L’ingratitude du métier prend le dessus, là où l’obligation de résultats fait foi de tout.

La compétition à l’interne sert de munitions à celui qui en bout de ligne est engagé pour prendre des décisions, tant les bonnes que les moins bonnes. « Plaire pour ne pas déplaire » ne fait tout simplement pas partie du vocabulaire des entraîneurs, même si cela demande un certain doigté dans la façon de procéder. L’art de négocier avec ce genre de situation n’est pas nécessairement donné à tous.

Entretemps, malgré l’absence des équipes canadiennes, la Ligue nationale de hockey offre tout de même du hockey intéressant, de la parité et un carré d’as quelque peu inattendu, lire surprenant.

Cette fenêtre d’opportunité pour les forces en présence, engagées dans une lutte à finir, permet à plusieurs, comme votre humble serviteur, de découvrir davantage sur la valeur des autres formations, des éléments qui la composent et du grand potentiel de certains de ces athlètes professionnels.

Championnat du monde sous haute surveillance!

Évidence même, le dernier Championnat du monde, contrairement à certains autres précédemment, nous aura permis d’assister a du hockey de grande qualité et cela pour un ensemble de facteurs.

Canada-FinlandeLa présence de certains joueurs de premier plan, en raison de l’élimination prématurée de leur formation respective en séries éliminatoires de la Ligue nationale. L’audition de certains autres entourant la possibilité d’être sélectionné pour la Coupe du monde de septembre 2016. Mais surtout la démonstration du savoir-faire des futures sélections de la Ligue nationale à la fin du mois de juin prochain du côté de Buffalo aura su attirer l’attention.

Voilà un grand rendez-vous que n’auront pas raté Auston Matthews et Patrik Laine, entre autres. Que ce soit par leur niveau de compétitivité, leur passion ou leur grand désir de réussir, Matthews et Laine auront répondu présents lors de cette vitrine, question de prouver aux évaluateurs de talent qu’ils ont tous les deux le potentiel et les habilitées requises pour devenir éventuellement des joueurs franchises pour les équipes qui les réclameront.

La confiance en soi et le sang-froid qu’ils ont démontrés tout au long de la compétition témoigne assez bien de la valeur de ceux-ci pour les formations qui les réclameront lors de la prochaine séance de repêchage. Tout cela, sans oublier certains autres, qui au cours de ce championnat ont prouvé que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils puissent faire partie du meilleur circuit de hockey au monde. 

Pour ceux toujours engagés dans le processus de sélection de l’une des formations présentes à la prochaine Coupe du monde, certains auront gagné des points, pendant que certains autres se seront tout simplement sortis du processus en raison de quelques performances un peu difficiles, là où la constance n’était pas nécessairement toujours au rendez-vous.

Des annonces ne vont pas tarder dans le cadre de la composition finale des forces en présence à compter de l’automne prochain.

À suivre!